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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Faire famille et se séparer avec le groupe thérapeutique multifamilial

Article de Fabienne Poirier

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 31-48.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Famille, Addiction, Animateur, Interaction, Thérapie familiale, Compétence, Échange

Le travail de groupe est assez fréquent en addictologie. Les groupes d’entraide, en général portés par des associations regroupant des pairs, les groupes de parole pour les patients, les groupes de couples, de conjoints ou d’enfants de personnes aux prises avec l’addiction sont fréquents. Les groupes multifamiliaux sont plus rares. Nous avons voulu montrer à travers cet article quel pouvait être le potentiel thérapeutique de ce type de groupe et quelles étaient les conditions pour que ce potentiel se déploie. Appartenir et se différencier sont au cœur des fonctions d’une famille, le groupe thérapeutique multifamilial peut contribuer à activer ces processus.

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Imbroglio institutionnel - isomorphisme, prendre le temps de les chercher

Article de Antoine Maisin, Jennifer Denis, Muriel Meynckens Fourez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 2, juin 2020, pp. 139-150.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapeute, Équipe, Conflit, Relation professionnelle, Interaction, Thérapie familiale, Traitement ambulatoire, Approche systémique, Approche clinique

Au travers d’une situation clinique prise en charge par une « équipe mobile » qui fut mise en place en Belgique par décision politique, comme alternative à l’hospitalisation psychiatrique de longue durée, l’article met en évidence l’isomorphisme entre la situation institutionnelle et la situation familiale. Les auteurs décrivent comment, sans le vouloir, des enjeux relationnels entre deux équipes peuvent reproduire des impasses et de la souffrance chez le patient. Ils indiquent aussi comment ces impasses s’apparentent aux « jeux psychotiques dans les familles », comme M. Selvini-Palazzoli et ses collaborateurs l’ont si bien décrit.

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La famille M. face à la séparation et aux retrouvailles du couple parental : recadrage et mise en récit du cycle de vie familiale

Article de Sébastien Dupont

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 349-361.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Parents, Couple, Approche systémique, Séparation, Interaction, Relation familiale, Psychisme

De plus en plus de familles exposent les thérapeutes familiaux à des situations où le couple parental s’est réuni après une période de séparation. Sur la base d’une étude de cas, cet article met en évidence l’impact que peuvent avoir les retrouvailles parentales sur une famille (et notamment sur les enfants) et la complexité des processus psychologiques et systémiques qui peuvent être impliqués. La mise en récit collective de la période de séparation et de la trajectoire familiale semble nécessaire pour préserver la cohésion de la famille et permettre la redéfinition des relations.

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La troisième vague des thérapies systémiques : la thérapie familiale centrée sur la régulation émotionnelle

Article de Nathalie Duriez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 185-202.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie familiale, Approche systémique, Émotion, Modèle, Régulation sociale, Interaction, Relation familiale, Traumatisme

Nous présentons un modèle de psychothérapie familiale systémique, centrée sur les stratégies de régulation émotionnelle. Notre hypothèse est qu’en axant notre travail sur la régulation des émotions des différents membres de la famille, nous aurons une meilleure compréhension des effets de cette régulation sur l’ensemble de la famille et la place de la régulation émotionnelle dans la chaîne circulaire des interactions intrafamiliales. Une recherche-action menée auprès de trente familles permet de dégager des premiers résultats sur les effets de l’agression verbale, la suppression expressive, le déni, la rumination et la réévaluation cognitive. Des patterns de régulation émotionnelle caractérisent les familles de la même façon que les patterns transactionnels décrits par la première systémique ou les croyances partagées décrites par la deuxième systémique. Nous pensons que la réflexion sur la régulation émotionnelle va dans le sens de l’essor d’une troisième systémique.

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L’utilisation du soi du thérapeute

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 143-162.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapeute, Soi, Identité, Interaction, Psychothérapie, Intimité, Thérapie familiale, Émotion, Affectivité, Distance, Relation soignant-soigné

En présence de ses patients, le thérapeute pense, éprouve des émotions, des sensations ; il est traversé de souvenirs personnels, d’associations, de métaphores... De ce riche matériel, il ne leur restitue généralement que peu d’éléments relevant de la sphère affective – émotions, sensations, images – car très souvent, il privilégie plutôt les idées, les représentations, les hypothèses, à savoir du matériel issu de la sphère cognitive. De plus, ce qu’il leur communique provient plutôt de son soi professionnel que de son soi privé. Cette double censure a de bonnes raisons d’être car le thérapeute a un rôle professionnel à tenir à l’égard de ses patients. Mais n’est-ce pas là du gaspillage, voire de l’automutilation ? Bien élaborées et moyennant certaines mesures de précaution, les interventions comportant une utilisation plus large du soi du thérapeute sont parmi les plus mobilisatrices. Cet article propose des illustrations cliniques ainsi que des repères méthodologiques pour les construire.

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Que deviennent les enfants nés du viol et leur mère vingt ans après le génocide au Rwanda ?

Article de Assumpta Muhayisa, Alexandre Dachet, Ignatiana Mukarusangra, Isabelle Duret

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 2, juin 2016, pp. 151-170.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Devenir, Mère, Viol, Traumatisme, Interaction, Filiation, Honte, Transmission, Histoire familiale, Thérapie familiale, Approche systémique, Identité, Stigmatisation, Précarité

De nombreuses femmes se sont retrouvées mères d’enfants nés d’un viol qu’elles avaient subi pendant le génocide de 1994. Ces rescapées du génocide ont été violées, torturées et parfois laissées pour mortes par les génocidaires. Elles se sont retrouvées avec des enfants qu’elles n’avaient pas désirés et dont l’existence même leur a souvent valu d’être rejetées par leur famille et mises au ban de la communauté. Les enfants considérés comme les enfants des bourreaux n’ont pas pu bénéficier d’une famille accueillante et aimante. Leurs mères n’ont pu bénéficier pour les élever ni d’un tissu affectif soutenant ni de l’aide financière octroyée pour les enfants rescapés du génocide. Nous sommes parties à leur rencontre pour voir ce qu’étaient devenues ces familles stigmatisées, précarisées affectivement et paupérisées matériellement vingt ans après les massacres. L’objectif de l’étude était de relever les fragilités et les ressources psychiques et relationnelles dont disposent ces familles, afin de dégager les moyens et les conditions d’un dispositif systémique susceptible d’aider ces enfants nés du viol et leurs mères à se relever et à se reconstruire.

De l'intérêt du blason fraternel pour mieux exploiter les ressources de la fratrie dans les thérapies familiales avec des adolescents

Article de Alexandre Dachet, Isabelle Duret

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 3, septembre 2015, pp. 303-319.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Thérapie familiale, Adolescent, Fratrie, Addiction, Drogue, Cannabis, Questionnaire, Famille, Relation familiale, Interaction

Si l’on considère désormais qu’inviter la fratrie constitue une ressource en thérapie familiale systémique, ce n’est pas pour autant que les thérapeutes l’incluent systématiquement dans les thérapies, même lorsque le patient identifié est un adolescent. Une recherche portant sur des adolescents consommateurs de cannabis ayant suivi une thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) au CHU Brugmann à Bruxelles a permis d’explorer la place de la fratrie dans le processus thérapeutique. A l’aide de questionnaires semi-directifs adressés aux adolescents, aux membres de la famille et à leurs thérapeutes, complétés par une passation du blason fraternel, les auteurs ont étudié la façon dont la fratrie d’adolescents, consommateurs de cannabis, avait été mobilisée dans la thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) dont ils avaient bénéficié. Les résultats suggèrent que, même dans les cas où les thérapeutes n’ont pas rencontré les frères et sœurs, les fratries sont pointées comme ayant joué un rôle significatif dans le traitement, par les parents et les adolescents. Ceci nous invite à reconsidérer la façon dont nous impliquons la fratrie lorsqu’il s’agit de mettre en place un dispositif d’aide aux adolescents en souffrance et à leur famille.

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Chronique d'une famille en souffrance : comment la résonance est-elle utilisée comme un levier thérapeutique au sein d'une famille bouleversée par l'autonomisation d'une adolescente aux prises avec deux cultures ?

Article de Myriam AISSAOUI

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 33, n° 3, pp. 263-277.

Mots clés : Thérapie familiale, Psychothérapeute, Origine, Culture, Différence, Interaction, Famille, Relation enfant-parents, Relation familiale, Autonomie, INDIVIDUATION, Automutilation, Suicide, Symptôme, Adolescent, CONFLIT DE LOYAUTE, RESONANCE

Les changements sociétaux du XXe siècle ont amené un focus sur l'épanouissement individuel, bousculant en cela les formes d'organisation familiale traditionnelle (Khan, 2009). Nous étudions ici les répercussions de cet individualisme sur une famille lors de l'autonomisation de la cadette aux prises avec deux codes culturels antagonistes. Plus précisément, nous nous intéressons à l'utilité de la résonance comme levier thérapeutique pour comprendre les enjeux dans cette famille. Prendre en compte le vécu émotionnel au cours du travail thérapeutique nous a permis de découvrir le thème commun sur lequel vibrait chacun des membres de la famille et la configuration dysfonctionnelle que nous étions en train de renforcer en rejouant avec eux un scénario stérile. Grâce à ce constat, nous avons pu rééquilibrer nos alliances pour permettre à chacun de sortir du rôle dans lequel il était figé et, ainsi, leur offrir la possibilité d'écrire un nouveau scénario.

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