Des destinations exotiques, des activités inoubliables, des séjours surprises... les accueils collectifs de mineurs présentent des programmes d'activités toujours plus attractifs. Cela peut s'expliquer par la baisse de leur fréquentation depuis les années 1960, mais aussi par la dérive consumériste de notre société. Du côté des organisateurs, la légitime recherche de financements présente le risque d'une marchandisation privilégiant l'équilibre budgétaire au projet éducatif. Mais du côté des jeunes, l'effet pervers est d'encourager une posture de consommateur. A l'inverse, une autre approche est possible. Elle existe déjà, pourrait être amplifiée, présentant un atout majeur : la participation. Alors, comment s'y prendre ?

Permettre aux jeunes de valoriser autant leurs compétences que leurs qualités afin de prendre confiance en eux : c'est le défi que s'est lancé cette section médico-professionnelle en inscrivant dix-huit de ses bénéficiaires dans un parcours vers le Bafa. Une action primée dans le cadre du Trophée Direction[s] 2022.

Nous avons recensé et expliqué dans un précédent article (Le Journal de l'Animation n°202) les exceptions figurant dans la réglementation des ACM, depuis les (nombreuses) exclusions du champ d'application jusqu'aux "droits acquis" entrés en vigueur le 1er septembre 2005. Nous abordons aujourd'hui un sujet complémentaire, celui des dérogations qu'il est possible de demander à l'administration.