PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 406, septembre-octobre 2023, pp. 63-68.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Attachement, Insécurité, Approche clinique, Adulte
Intégrant la réalité de certains comportements dissociatifs transitoires aux stratégies d’attachement insécures, le concept d’« îlots de désorganisation » proposé par l’auteure apporte une nuance nouvelle à la catégorisation classique des quatre styles d’attachement. Identifier ces zones de vulnérabilité, souvent inquiétantes, et y mettre du sens, permet au patient de s’apaiser, de sortir du jugement et d’améliorer ses relations. Illustration à travers les cas de Laurence et de Marc.
Article de Claire Vallois, Nathalie Aug, Emmanuelle Mikanga, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 392, novembre 2021, pp. 12-45.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Enfant malade, Mort, Prématurité, Hôpital, Puberté, Enfant en difficulté, Délinquance juvénile, Pédophilie, Approche clinique
Lorsque les conditions éducatives, affectives, relationnelles sont suffisamment bonnes, le bébé, l’enfant, l’adolescent sont traversés par des périodes de maturation majoritairement harmonieuses. Mais ces périodes peuvent aussi être marquées par quantité d’évènements des plus anodins aux plus traumatisants qui entravent leur développement. Ces situations complexes demandent des réponses adaptées, à la mesure des risques induits sur l’équilibre de l’enfant.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 392, novembre 2021, pp. 73-76.
Mots clés : Justice-Délinquance, Crime, Approche clinique, Inconscient, Responsabilité
Peut-on tuer sans cause ? Qui tue-t-on quand on tue ? Quid de la responsabilité du sujet ? Qu’entend-on par « crime du conscient » et « crime de l’inconscient » ? Si les féminicides et les crimes raciaux font partie de cette seconde catégorie, le meurtre antisémite de Sarah Halimi, en 2017, dont l’auteur des faits a été jugé pénalement irresponsable, en est une illustration clinique sur laquelle revient ici en filigrane Serge Raymond pour évoquer cette clinique de l’inattendu.
Les conduites suicidaires sont « inexplicables » au sens réducteur de causalité simple et univoque. Chaque histoire demeure singulière. Les réactions au suicide sont aussi multiples.
Article de Ivy Daure, Mathilde Tiberghien, Alix Foulard, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 386, avril 2021, pp. 12-55.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Voyage, Approche clinique, Couple, Lieu de vie, Migration, Mobilité géographique, Mobilité professionnelle, Exil, MAS, Identité
Aller ailleurs est dans certaines situations un impératif, par des injonctions externes ou internes, partir, quitter, se déplacer devient un outil au service du changement.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 373, décembre 2019-janvier 2020, pp. 67-73.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Approche clinique, Traumatisme, Psychothérapie
Dans cet article, l’auteur rend compte d’une clinique d’écoute, d’accompagnement et de soins psychiques auprès de demandeurs d’asile et de clandestins, rencontrés et pris en charge en foyer. Ces migrants et ces réfugiés traversent de multiples épreuves, traumatisantes, depuis le jour où ils quittent leur pays d’origine jusqu’au jour où ils découvrent leur pays d’accueil. Olivier Douville montre ici comment la psychanalyse peut permettre à ces hommes et ces femmes de se réapproprier leur histoire, leur nom, afin de retrouver une confiance en l’autre et de faire à nouveau partie d’une communauté.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 333, décembre 2015-janvier 2016, pp. 66-70.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Bégaiement, Symptôme, Approche clinique
Parler en bégayant est une souffrance telle que le terme "handicap" est souvent revendiqué. Pourtant, les sujets concernés se refusent trop souvent d'investir le soin, comme si l'espoir d'une guérison était vain. Un paradoxe illustré par un cas clinique.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 332, novembre 2015, pp. 57-61.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étude de cas, Accueil temporaire, Adolescent, Souffrance psychique, Éducateur spécialisé, Réfèrent, Transfert, Travail d'équipe, Approche clinique, Psychanalyse
Lou Mas Maillon est une petite structure aubagnaise qui reçoit des enfants et des adolescents en difficulté psychique et leur offre un "ailleurs" durant des séjours temporaires. Depuis des années, l'équipe pluridisciplinaire s'appuie sur un travail éducatif, soutenu par la psychanalyse. Or, la rencontre avec une jeune fille bouscule les habitudes, amenant à une mobilisation collective. Sans quoi, rien n'aurait été possible