Article de Mélissa Alexandre, Justine Gaugue
Paru dans la revue Devenir, vol. 28, n° 1, 2016, pp. 5-20.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Mort, Fœtus, Périnatalité, Deuil, Parents, Rite, Législation, Droit, Société, RECONNAISSANCE, FRANCE, BELGIQUE
Peu importe le terme, vivre une perte périnatale implique une grande souffrance. Le manque de reconnaissance que les couples peuvent ressentir est susceptible de compliquer davantage le processus d'élaboration du deuil. Dans ce cadre, les gouvernements successifs tentent, depuis quelques années, en France et en Belgique, de modifier le cadre légal afin de reconnaître les bébés morts-nés plus précocement. Sur la base de la littérature existante, l'article se questionne dès lors sur les possibles évolutions du deuil périnatal à la lumière de ce contexte social et juridique. Bien que la mise en place de rituels et l'accompagnement proposé aux couples puissent les aider, il semble que la dimension sociale et collective, nécessaire à l'élaboration du deuil continue de manquer.
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