PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 194, décembre 2018, pp. 68-73.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mobilité sociale, Sociologie, Économie, Évolution, Statistiques, Perception, Catégorie socioprofessionnelle, Classe sociale
Le sentiment de déclassement social, tout comme celui de l'ascension sociale, concerne tous les milieux sociaux : environ un cadre sur cinq estime de sa position sociale est moins élevée que celle de son père ; environ un employé ou ouvrier non qualifié sur cinq considère occuper une meilleure position que son père...
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 194, décembre 2018, pp. 62-67.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Monnaie, Technologie numérique, Évolution, Libéralisme, Économie, Économie sociale et solidaire, Ambivalence, Argent, Bitcoin
Conçu par ses inventeurs comme le fondement d'un nouvel ordre monétaire, le bitcoin semble avoir été rattrapé par la finance et devenir l'occasion de spéculations juteuses...
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 194, décembre 2018, pp. 56-61.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Chômage, Théorie, Marché du travail, Économie, Modèle, Courant de pensée, Keynes (John Maynard)
Les travaux de Keynes sur la question du chômage ont donné lieu à de multiples développements théoriques. Parmi eux, le modèle WS-PS est l’aboutissement d’une recherche des fondements microéconomiques du chômage involontaire. Son échec à rendre compte de façon pertinente des situations de chômage dans les différents pays développés a conduit les économistes à renouveler l’analyse en termes de défauts de coordination et d’équilibres multiples. De leur côté, les postkeynésiens ont développé un modèle de chômage involontaire qui se veut plus fidèle aux écrits de Keynes mais qui exhibe également des équilibres multiples.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 362, novembre 2018, pp. 71-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Cadre thérapeutique, Psychologie clinique, Relation soignant-soigné
La question du cadre se fond dans celle de la relation entre le soignant et le soigné, dans l’exercice clinique. Le cadre peut être protecteur, mais aussi défensif et empêcher le lien. Sa flexibilité dépendra de la solidité de la relation et des possibilités qu’il offrira pour entrer en contact avec l’autre. Dans cet article, l’auteur s’interroge sur deux visions opposées du cadre dans la profession. La première, comme instrument de contrôle du patient. Contraignant et rigide, le cadre est nécessaire à la poursuite du traitement. La seconde, qui est mise en avant par l’auteur, envisage le cadre comme un moyen thérapeutique et non une contrainte. Un cadre flexible, qui appelle à une éthique et qui doit permettre une relation et une réciprocité entre soignant et soigné : le rapport libre d’homme à homme.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 508-509, septembre-octobre 2018, pp. 9-34.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Don, Concept, Théorie, Relation, Symbolique, Économie, Politique, Société, Individu, Mauss (Marcel)
Marcel Mauss définit la triple obligation de donner, recevoir et rendre comme la matrice universelle de toute socialité humaine, comme le "roc", "fondement même du droit", voire comme la "morale éternelle", commune à l'ensemble des sociétés humaines, passées, présentes...
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 59, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 507-532.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Réseau social, Comportement politique, Analyse multivariée, Méthode quantitative, Recherche en sciences sociales, Opinion publique
Des blogs et forums aux pages Facebook et comptes Twitter, le récent déluge des données numériques du web a fortement affecté la recherche en sciences sociales. Cette nouvelle catégorie d’information, utile à l’extraction des opinions politiques, se présente comme une alternative aux techniques traditionnelles telles que les sondages. Premièrement, en réalisant un état de l’art des études de l’opinion s’appuyant sur les données Twitter, cet article vise à mettre en relation les méthodes d’analyse utilisées dans ces études et les définitions de l’opinion politique qui y sont suggérées. Deuxièmement, cet article étudie la faisabilité de réaliser des analyses multi-échelles en sciences sociales concernant l’étude de l’opinion politique en exposant les mérites de plusieurs méthodes, allant des méthodes orientées contenus aux méthodes orientées interactions, de l’analyse statistique à l’analyse sémantique, des approches supervisées aux approches non supervisées. Le résultat de notre démarche est ainsi d’identifier les tendances futures de la recherche en sciences sociales concernant l’étude de l’opinion politique.
Article de Gilles Bastin, Paola Tubaro, Marie Bergström, et al.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 59, n° 3, juillet-septembre 2018, pp. 373-506.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Sciences humaines et sociales, Enquête, Méthode quantitative, Conjoint, Âge, Opinion publique, Internet
Le parti pris de ce dossier est de mettre en avant des travaux qui interrogent les effets sociaux et les implications scientifiques des "Big data" à partir d'expériences concrètes de recherche.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 3, septembre 2018, pp. 465-499.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Médecine générale, Santé, Norme sociale, Pathologie, Entretien, Médecin, Relation soignant-soigné, Déviance
Le présent article se propose d’interroger le processus de normalisation à l’œuvre, au sein de la médecine générale, à partir d’un triple corpus des données recueillies dans plus de 800 articles de la revue Prescrire et une série d’entretiens auprès des médecins généralistes exerçant en libéral (N = 20) et étudiés en amont dans le cadre des séances d’observation in situ dans leur cabinet médical (N = 100h). L’ambition dépasse le seul cadre d’une sociographie des pratiques des soins et rend compte du contexte normatif qui cherche à réguler la production du pathos porteur de label médical. Étudiées au prisme des normes véhiculées dans la revue Prescrire, les relations soignants/soignés en œuvre dans les cabinets des généralistes participent de la fabrique des « anormaux », au même titre que les représentations qui parcourent les récits de ces soignants. L’article montre alors la place centrale que la médecine générale occupe au sein de ce processus, face à l’obsession contemporaine de la normalité, recouvrant à la fois l’élaboration collective des conduites individuelles, jugées non conformes selon un état de santé estimé pathologique, et le projet sociomédical de les « corriger ». Signaler la déviance biologique suffirait-il alors pour générer de la déviance sociale ?