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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Entre engagement et désengagement : les signes complexes de la radicalisation

Article de David Puaud

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 69-80.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Terrorisme, Biographie

Cet article tend à analyser deux problématiques : quel est le cheminement qui amène un homme ou une femme à devenir adepte d’une idéologie radicale les conduisant à commettre un acte de brutalités extrémiste ? Comment savoir quand un sujet se désengage d’une projection individuelle à passer à un acte brutal ? Pour cela, l’auteur propose une analyse comparative de la temporalité biographique de deux terroristes : Stéphane Balliet l’auteur de l’attentat de Halle en Allemagne le 9 octobre 2019 qui fit deux morts et deux blessés et Mickael Harpon, responsable de la tuerie au sein de la préfecture de police de Paris. Il propose ensuite une analyse du processus de désengagement du passage à l’acte violent de personnes placées sous main de justice pour des faits de radicalisation à partir d’un travail de terrain mené au sein du centre expérimental Recherche et intervention sur les violences extrémistes (RIVE).

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La violence de la peine de placement sous surveillance électronique : une violence reconfigurée pour les porteurs condamnés

Article de Mathias Dambuyant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 101-113.

Mots clés : Justice-Délinquance, Sanction pénale, Peine de substitution, Contrainte, Espace, Temps, Stigmatisation, Violence, Identité, France, Belgique, Suisse

Cet article examine le rapport à la violence de la peine de placement sous surveillance électronique sur le quotidien de ses porteurs. Il s’agit d’une mesure technologique qui renouvelle la finalité de la peine. La violence de la peine du bracelet électronique est proprement reconfigurée car elle concerne les supports de l’identité des porteurs. Durant la peine, le corps, l’espace privé et l’emploi du temps (des porteurs condamnés) deviennent des supports de contrainte et de peine. Ces différents supports engendrent ce que nous définirons comme la « peine de soi ».

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La violence faite aux femmes dans le monde : une pandémie ?

Article de Anne Françoise Dequiré

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 21-33.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Femme, Abus sexuel, Inégalité, Genre

Dans le monde, les femmes sont les premières victimes de violences : violences physiques, sexuelles, psychologiques, verbales, économiques. Ces multiples formes de violences ont en commun d’instaurer ou de
maintenir une relation de domination, de contrôle, les privant de toute autonomie, niant leurs désirs et leurs droits élémentaires. Cet article se propose de faire un état des lieux des violences faites aux femmes dans le monde, d’en présenter les différentes formes puis d’exposer les causes de ces violences, notamment les causes structurelles et institutionnelles.

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Ce que la loi fait aux victimes. Construction de la figure de la "femme-victime" par la loi contre la violence de genre en Espagne

Article de Gabriel Gatti, Maria Martinez, Sandrine Revet

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 45, 2017, pp. 125-138.

Mots clés : Justice-Délinquance, Loi, Violence, Genre, Femme, Victime, Justice, Tribunal, Distance, Parole, Espagne

En Espagne, en 2004 la loi organique dite « des mesures de protection intégrale contre la violence de genre » (LOIVG) est votée. Cet article, basé sur une enquête qualitative dans l’espace judiciaire créé par cette loi, explore comment sa mise en œuvre, dans ses dimensions spectaculaires et dans ses dimensions les plus banales et ordinaires, contribue à la production d’un nouveau personnage sur la scène sociale espagnole, celui de la « femme-victime ». Cette recherche s’inscrit dans un cadre plus vaste, qui s’intéresse aux mouvements récents de transformation de l’espace social des victimes en Espagne. Un espace traversé aujourd’hui par un double mouvement : il inclut toujours plus de sujets, et il s’administre et se normalise toujours plus.

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Les victimes peuvent-elles parler et agir ? Deux paradoxes à l’ère des citoyens-victimes

Article de Gabriel Gatti, Maria Martinez

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 155-167.

Mots clés : Justice-Délinquance, Victime, Citoyenneté, Parole, Mouvement social, Définition, Espagne

À partir des résultats d’une étude empirique de la figure de la victime dans l’Espagne contemporaine, notre article s’interroge sur les effets de son expansion et de sa concurrence croissante avec la figure qui reste
centrale : celle du citoyen. Citoyen et victime sont antithétiques, et pourtant, selon notre hypothèse, ils sont aujourd’hui étroitement liés, voire fusionnés en une nouvelle figure au traitement complexe – celle du citoyen-victime –, active et passive, revendicative et silencieuse… Le citoyen-victime n’est ni l’un ni l’autre, mais à l’ère actuelle, il est l’un – citoyen – parce qu’il est l’autre – victime. Plusieurs paradoxes traversent le citoyen-victime, en particulier les deux sur lesquels nous allons porter notre attention : celui de la
parole et celui de l’action. Sans prétendre les dénouer, notre objectif est de nous interroger sur les difficultés théoriques et pratiques que rencontre le regard scientifique-social en examinant les formes, quelque peu étranges, de parole et d’action du citoyen-victime.

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