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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Pandémie et malêtre dans la civilisation

Article de René Kaës, Roland Gori, Jean Luc Prades, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 115, janvier-juin 2021, pp. 11-200.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Psychanalyse, Psychothérapie, Technologie numérique, Rêve, Femme, Lien social, Solidarité, Changement social, Enseignement à distance, Téléphone, EHPAD, Traumatisme, Intelligence artificielle, Souffrance psychique, Confinement

La pandémie est un effet inattendu de la mondialisation. Elle en dévoile les failles, les fragilités et les apories, et nous renvoie à notre propre vulnérabilité. Elle révèle aussi des potentialités d’adaptation, de résilience et d’inventivité. Des mouvements multiples et contradictoires ont surgi à l’occasion de cette crise. Des peurs, des interrogations et des espoirs se sont exprimés : la crise va-t-elle s’installer dans la durée ou passera-t-elle sans qu’on en tire des enseignements sur ses causes et ses conséquences systémiques ? Saura-t-on interroger notre responsabilité dans l’émergence et le traitement de cette crise ? Ou se résignera-t-on au « fatalisme de notre condition humaine », laissant des forces sans régulation ni contrôle s’en occuper à notre place ?

Sommaire :
Quand une pandémie surgit dans le malêtre
- La pandémie et l’amplification des dimensions du malêtre. René Kaës. Page 11 à 14
- Pour un nouvel humanisme critique. Roland Gori. Page 15 à 28.
- Ne pas se rendre disponible à l’indifférence. Variations sur les formes de servitude, l’auto-autorité à distance et l’actepouvoir. Jean-Luc Prades. Page 29 à 42
- De la protestation logique du sujet. Marie-Jean Sauret. Page 43 à 54
- Leçons du Corona. Abdeslam Benabdelali. Page 55 à 62
- Divagations covidiennes. Emmanuel Diet. Page 63 à 74
Effets et conséquences de la pandémie sur les sujets et dans les institutions
- Malaise et malêtre dans la subjectivation. De l’effacement du sujet à sa suppléance dans l’intelligence artificielle. Frédéric Tordo. Page 75 à 86
- Malêtre chez les vieux en institution ou le confinement au carré. Jean-Marc Talpin, Raphaël Minjard. Page 87 à 96
- Être en crise et avoir un téléphone. Enjeux et modalités psychiatriques. Paul Béraud, Benoit Chalancon, Caroline Pénet, Aurélie Vittoz, Herminie Leca. Page 97 à 108
- Psychothérapies psychanalytiques de groupe via le numérique : transformations du cadre et de l’espace psychique groupal. Klimis Navridis, Anastasia Toliou, Christophe Bittolo. Page 109 à 122
- Entre terreur et désir : un dispositif groupal de partage de rêves pendant la pandémie. Pablo Castanho. Page 123 à 136
- Une partie de cache-cache : l’homme invisible est-il un sale type ?. Serge Martin-Desgranges. Page 137 à 146
- Le destin du féminin dans la pandémie. Anne-Lise Diet. Page 147 à 158
Quelles possibles transformations ?
- Pandémie, désordres et reconstruction. Claude Tapia. Page 159 à 168
- Les formes de socialisation à l’épreuve de la Covid-19, le confinement français du printemps 2020. Hélène Houdayer. Page 169 à 184
- Pandémie et processus sociopsychiques. Abdelaâli Laoukili. Page 185 à 200

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La déparentification ou l’élaboration de la parentification dans la psychothérapie

Article de Elena Blacioti

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 165-183.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentification, Psychothérapie, Thérapie familiale, Parentalité précoce, Psychanalyse, Transmission, Intergénérationnel

Cet article s’intéresse aux méthodes psychothérapeutiques utilisées dans la déparentification : la reconnaissance de l’empreinte de la parentification à l’âge adulte, l’évaluation et son élaboration lors des psychothérapies individuelles ou familiales. La déparentification consiste à mettre au travail la position paradoxale du sujet parentifié, celle de prendre totalement en charge l’autre, une position salvatrice au départ qui se révèle trop lourde dans un deuxième temps, car en contradiction avec les propres intérêts du sujet. Un des objectifs de la déparentification est d’élaborer la position de sollicitude extrême, celle du « sauveur » qu’on aperçoit dans les relations lorsque l’adulte perçoit un infantile traumatique chez l’autre comme il l’avait perçu chez son parent en souffrance. La déparentification met en évidence une parentalité précoce construite sur du vide ou à partir du négatif de la parentalité, nous faisant penser à une parentalité défensive d’emprunt, réparatrice, compulsive et agissante.

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L’expérience de l’imaginaire dans le rêve éveillé

Article de Bénédicte Berruyer Lamoine

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 28-35.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image, Imaginaire, Rêve, Psychanalyse, Image mentale, Geste, Regard, Jeu, Sens, Imagination, Psychothérapie, Désir, Bachelard (Gaston)

L’espace imaginaire ouvert par le rêve éveillé en séance dans un cadre psychanalytique sollicite des images visuelles dans un processus de figuration et de transformation. Le mouvement, le regard, le jeu, sont ici mis en évidence à partir d’un fragment de séance.

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De la mise en jeu du corps au déploiement du jeu symbolique en psychothérapie psychanalytique de l’enfant : une illustration clinique

Article de Valérie Plard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 23-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Jeu, Corps, Symbole, Psychothérapie, Psychanalyse

Dans la pratique de la psychothérapie psychanalytique d’enfants, il n’est pas rare de recevoir des enfants qui, entravés dans leurs capacités de symbolisation, ne jouent pas en séance. Le matériel accueilli s’exprime alors dans les registres sensoriel, corporel et émotionnel. Si les jeux contiennent les fantasmes et sont une ressource pour le moi de l’enfant, développer une capacité à jouer semble dans un premier temps l’objectif de certains traitements. Une revue de la littérature psychanalytique donne un aperçu des différentes considérations, théoriques et techniques, sur le jeu de l’enfant en séance, mais également sur la question de son absence et la présence d’autres modalités expressives. L’ancrage précoce du développement des symbolisations, primaire et secondaire, est abordé afin de donner des repères de compréhension et un éclairage théorique à notre clinique. La question du passage des activités sensorielles, corporelles et motrices au déploiement de jeu en séance est illustrée par une vignette clinique reprenant de façon chronologique des séquences d’une psychothérapie psychanalytique. L’analyse clinique est centrée sur les activités expressives, du sensoriel au jeu symbolique, en prenant en compte la dynamique du transfert-contre-transfert.

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Pour un bricolage éclairé du soin psychique. Complexité de l’outillage et après-coups

Article de Rémy Puyuelo, Brigitte Dollé Monglond

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 54-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Psychanalyse, Évaluation, Mémoire, Enfant, Narcissisme, Psychothérapie, Transfert

L’auteur s’intéresse au devenir des soins de l’enfance à l’âge adulte : évaluation et fonctions de ces retours dans les populations d’inorganisations identitaires précoces dits « abusés narcissiques ».

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Entre défenses autistiques et défenses psychotiques : thérapie de Lilian, bébé collé qui refuse les câlins

Article de Pascale Ambroise, Louis Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 34-44.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Autisme, Psychothérapie, Psychose infantile, Prise en charge, Dépistage, Diagnostic, Nourrisson, Transfert, Psychanalyse, Relation enfant-mère, Séparation

Le dépistage précoce des bébés à risque autistique pose la question de la complexité du diagnostic et du risque de déterminisme de l’évolution.
À travers la psychothérapie de Lilian, bébé de 20 mois avec des signes d’alerte autistique avec ses parents, nous décrirons les symptômes, les défenses avec l’intrication et la succession d’éléments autistiques et psychotiques et le processus transférentiel à partir de la construction du moi corporel.
L’évolution favorable de Lilian témoigne de la pertinence de la prise en charge précoce dans une vision psychodynamique et développementale.

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Naissance prématurée et culpabilité maternelle : quel devenir possible pour l'enfant ?

Article de Anaïs Ravier, Catherine Vanier, Delphine Scotto di Vettimo

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 121-132.

Mots clés : Enfance-Famille, Prématurité, Culpabilité, Relation enfant-mère, Psychanalyse, Psychothérapie, Souffrance psychique, Idéal du moi, Masochisme

Les auteures proposent, à partir de situations cliniques, une lecture psychanalytique de la culpabilité dans le lien mère/enfant dans les situations de prématurité, à la lumière des travaux de Catherine Vanier notamment. La culpabilité, répondant au lien coûte-que-coûte, apparaît dans sa dimension paradoxale entre subjectivation et désubjectivation. Les vignettes cliniques illustrent une possible évolution psychopathologique dans le lien mais aussi sur l'enfant au travers de mécanismes de symbiose secondaire et de masochisme moral. La méthodologie qualitative repose essentiellement sur l'observation clinique, dans le cadre d'entretiens à visée psychothérapeutique. Des pistes sont proposées pour accueillir cette modalité de lien et permettre à ces mères de s'approprier cette culpabilité comme marqueur de leur maternalité. Ce cheminement thérapeutique vise à permettre une valorisation du narcissisme maternel blessé qui aboutira à une reconnaissance de l'altérité de l'enfant lui permettant de naître à la vie psychiquement.

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L’alliance thérapeutique en psychanalyse de l’enfant

Article de Didier Houzel

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 49-60.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cadre thérapeutique, Psychanalyse, Enfant, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Psychothérapie

Le cadre d’une psychanalyse d’enfant est essentiellement psychique. L’alliance thérapeutique, nouée au cours des entretiens préliminaires, est un des éléments de ce cadre, elle en constitue un point d’ancrage. Alliance thérapeutique avec les parents, mais aussi avec l’enfant. L’auteur, spécialiste de la psychanalyse de l’enfant, propose de l’alliance thérapeutique une définition précise et en illustre le processus et l’enjeu par un exemple clinique. Il est essentiel que l’enfant sente que ses symptômes ont un sens latent et qu’il existe quelqu’un qui peut l’aider à les déchiffrer et par là même l’aider à vaincre la souffrance psychique qu’ils expriment.

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Les conduites d'échec

Article de Marina Litinetskaia, Julien Daniel Guelfi, Guillaume Von Der Weid, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 229, juin 2018, pp. 23-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Conduite d'échec, Névrose, Personnalité, Répétition, Estime de soi, Psychopathologie, Mécanisme de défense, Échec, Relation soignant-soigné, Psychologie cognitive, Trouble de la personnalité, Psychothérapie, Psychanalyse, Affectivité, Organisation

La clinique des conduites d'échec est riche et hétérogène. Dans ces situations, s'exprime la complicité entre la répétition de l'échec et la personnalité de l'individu. Comment accompagner ces patients ? Quelles sont les approches les plus adaptées ? Par ailleurs, l'équipe soignante connaît aussi des situations de ratage du processus thérapeutique. Dans ces contextes d'impasses, elle doit s'interroger sur son action et son positionnement puis proposer une lecture différente de ces échecs souvent épuisants. Repères théoriques et cliniques.

Alcool et addiction, au-delà du sexe et du genre

Article de Isabelle Boulze Launay, Alain Rigaud

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 135-152.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcool, Addiction, Homme, Femme, Genre, Épidémiologie, Psychanalyse, Identité sexuelle, Identification, Psychothérapie

Nous décrirons les différences et les ressemblances du rapport aux addictions chez l’homme et chez la femme. À partir du réel du corps, nous poserons le constat d’une « injustice » somatique et physiologique des femmes, puis nous évoquerons les différences au niveau du genre (rôle des facteurs culturels et enjeux sociaux). En revanche, sur le plan psychique, le rapport au produit différerait peu. Les sujets disparaîtraient derrière des identifications sociales ou des identifications addictives inconscientes. Le travail thérapeutique consisterait même à sortir de ces identifications pour traiter du passage obligé du rapport de tout sujet au manque et à la différence anatomique des sexes.

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