PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Clément Quintard, Héloïse Lhérété, Anne Muxel, et al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 315, juin 2019, pp. 32-51.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Politique, Idéologie, Militantisme, Violence
Des black blocs au néo-fascistes, des zadistes aux survivalistes, de l’ultra-gauche à l’ultra-droite, un nouvel arc de radicalités politiques se dessine dans l’espace public. Des groupes de militants connectés et actifs sortent de l’ombre avec la volonté d’en découdre avec le système. D’un groupe à l’autre, les différences idéologiques sont réelles et nombreuses : certains sont anticapitalistes, d’autres anti-islam, d’autres encore antisémites, europhobes ou anti-fascistes. Mais il existe aussi des points communs : tous revendiquent la protestation voire la violence comme mode d’expression ; tous récusent les apories du jeu démocratique.
Les radicalités progressent-elles en France ? Faut-il s’inquiéter de leur attractivité auprès de la jeunesse ? Sont-elles symptomatiques d’une crise politique ? Leur violence constitue-t-elle une menace pour le pouvoir ? Comment s’organisent – et se réorganisent – les différentes mouvances radicales ?
Des idées extrémistes aux actions terroristes, il existe toute une gradation des radicalités. Ce dossier tente une cartographie, éclairée par les dernières enquêtes sociologiques. Et projette un peu de lumière sur ces trajectoires militantes qui se trament le plus souvent dans l’ombre de notre monde social.
Qui se radicalise, pourquoi et par quels processus? En France apparaissent deux groupes aux ressorts distincts, l'un issu des banlieues et passé par la délinquance, l'autre venant des classes moyennes, le regard tourné vers la Syrie.
Article de Jean François DORTIER, Serge TISSERON, Olivier HOUDE, Martine FOURNIERet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 252S, octobre-novembre 2013, pp. 26-57.
Mots clés : Internet, Rôle, Débat, Imagination, Socialisation, Sociabilité, Cognition, Développement cognitif, Stade de développement, Âge, École, Acquisition des connaissances, Technologie de l'information et de la communication, Usager, Autisme, Violence, JEU DE ROLE, Risque, Harcèlement moral, Addiction, Pornographie
" Ils jouent sur des tablettes dès l'âge de deux ans. Très tôt, ils savent manier les smartphones mieux que leurs parents. A l'adolescence, ils se passionnent pour les jeux vidéo en ligne et les échanges sur Facebook ou Twitter...Ces nouvelles pratiques suscitent l'inquiétude des parents et des éducateurs. Serions-nous confrontés à des enfants mutants? Internet change-t-il le cerveau et les manières d'apprendre? La pratique des écrans est-elle un facteur d'appauvrissement ou au contraire d'enrichissement cognitif, psychique, culturel? L'engouement des jeunes pour les réseaux sociaux engendre-t-il l'isolement ou de nouvelles sociabilités? La construction de la personnalité se trouve-t-elle affectée par ces nouvelles manières de communiquer, de s'exprimer, de se construire? Et encore, les écrans sont-ils générateurs de pratiques addictives? Sont-ils des canaux qui initient à la violence, qui répandent la pornographie? Pourquoi l'école semble-t-elle si lente à s'emparer de ces nouvelles technologies?[...]
Ce dossier se propose de faire le point, sur ce que l'on sait, et sur ce que l'on peut dire et ce que l'on peut faire, à un moment où nous sommes en pleine phase de transition et de transformation [...]" [Présentation de l'éditeur]
Agressions meurtrières, attentats sanglants, tueries de masse, crimes crapuleux...Ces faits dont nous abreuve sans cesse l'actualité et qui inondent les écrans, seraient-ils le symptôme d'un ensauvagement du monde ? D'un regain de violence qui envahirait les sociétés humaines ?