Article de Christophe Dollet, Benoît Roche, Nadia Veyrié, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 90, juin 2018, pp. 3-97.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Technologie numérique, Interaction, Évolution, Usager, Inégalité, Risque, Anthropologie, Enfermement, Travailleur social, Pratique professionnelle, Communication, Formation, Étudiant
La revue s’attache à interroger la place et l’usage des outils de communication numériques dans le champ du travail, et plus particulièrement dans le travail social. Il s’agira, entre autres, d’analyser les usages sociaux du numérique ainsi que les transformations que cela engendre tant chez celui qui manipule ces outils que chez celui visé par cette manipulation. Et de se demander ce que le numérique fait au travail, au travail social, et plus particulièrement à ses utilisateurs professionnels et usagers. En effet, l’appropriation des outils numériques ne peut se décréter et dépend aussi de leur maîtrise par les individus. Aussi, il ne s’agira pas de dénoncer les effets négatifs de l’introduction du numérique dans l’accès aux droits, mais d’en analyser les effets. Autrement dit, le numérique, cette « technologie de l’esprit », pour reprendre les propos de Lucien Sfez, peut être considéré non seulement comme un prétexte à interroger le monde social, mais au-delà comme un nouveau modèle d’organisation sociétale, somme toute un « fait social total »...
Article de Danielle Michelet Coutama
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 102-105.
Mots clés : Travail social : Métiers, Vie quotidienne, Jeu, Médiation, Accompagnement, Recherche-action, EHPAD, Travail social, Relation, Communication, Formation
La quotidienneté comme support de formation. Cet article propose de repenser les espaces d’activités pour en faire des lieux auto-formatifs à la fois pour les professionnels mais aussi pour les usagers. Penser un faire ensemble, c’est avant tout penser un cadre dans lequel on se risque à la différence mais surtout à la ressemblance. La relation est parfois mise à mal et reste pourtant l’enjeu majeur des pratiques sociales et éducatives, il faut alors penser des brèches dans les espaces institutionnels pour rendre possible la rencontre.
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