Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 46

Votre recherche : *

La relation d’aide aux adolescents en situation de décrochage scolaire : théorie et pratique

Article de Lucie Versnaeyen, Eric Trappeniers

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 4, décembre 2021, pp. 313-330.

Mots clés : Ecole-Enseignement, CMPP, Décrochage scolaire, Adolescent, Relation enfant-parents, Autonomie, Psychothérapie, Symptôme, Suivi médical, Relation famille-institution, Thérapie familiale

L’espace Claude-Chassagny est un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) spécialisé qui propose une approche thérapeutique pluridisciplinaire du décrochage scolaire chez les adolescents (de 12 à 20 ans). D’un point de vue systémique, le décrochage scolaire est envisagé comme le symptôme qui témoigne d’une situation de mal-être d’un adolescent et d’un niveau d’alerte du fonctionnement du système familial. Au sein du CMPP, la mise en articulation du travail individuel avec un travail familial permet à l’adolescent d’accéder à l’autonomie en se libérant de loyautés aliénantes. Cette prise en charge psychothérapeutique s’inscrit également dans un travail de réseau qui implique la mise en articulation de l’ensemble des intervenants dans la situation de l’adolescent : école, famille, intervenants sociaux et institutions soignantes.

Accès à la version en ligne

Incarcération : la famille à l'arrêt ?

Article de Nelly Etcheverry, Magali Teillard Dirat, Wayne Bodkin, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 16-21.

Mots clés : Justice-Délinquance, Détention, Détenu, Histoire familiale, Honte, Attachement, Psychothérapie, Relation familiale, Séparation, Réinsertion sociale, Thérapie familiale, Résilience, Prison

Le CHU de Montpellier développe depuis quelques années des prises en charge familiales, notamment avec l'équipe du centre ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles ( CRIAVS) qui interviennent également au sein de l'unité sanitaire. Après 10 d'expérience dans le milieu carcéral, nous sommes arrivés au constat qu'au delà des mouvements intrapsychiques, le travail psychothérapeutique amène très souvent des questionnements dans les liens construits et la place occupée par le personnes détenue au sein de la famille. A partir d'une situation clinique, nous questionnons la pertinence d'une prise en charge de la famille en complément d'une psychothérapie individuelle. Cela, afin de favoriser une résilience, une nouvelle homéostasie familiale et ainsi faciliter une réinsertion une fois la peine carcérale accomplie. Cette proposition thérapeutique est innovante en France et fera l'objet d'une recherche plus approfondie.

La déparentification ou l’élaboration de la parentification dans la psychothérapie

Article de Elena Blacioti

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 165-183.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentification, Psychothérapie, Thérapie familiale, Parentalité précoce, Psychanalyse, Transmission, Intergénérationnel

Cet article s’intéresse aux méthodes psychothérapeutiques utilisées dans la déparentification : la reconnaissance de l’empreinte de la parentification à l’âge adulte, l’évaluation et son élaboration lors des psychothérapies individuelles ou familiales. La déparentification consiste à mettre au travail la position paradoxale du sujet parentifié, celle de prendre totalement en charge l’autre, une position salvatrice au départ qui se révèle trop lourde dans un deuxième temps, car en contradiction avec les propres intérêts du sujet. Un des objectifs de la déparentification est d’élaborer la position de sollicitude extrême, celle du « sauveur » qu’on aperçoit dans les relations lorsque l’adulte perçoit un infantile traumatique chez l’autre comme il l’avait perçu chez son parent en souffrance. La déparentification met en évidence une parentalité précoce construite sur du vide ou à partir du négatif de la parentalité, nous faisant penser à une parentalité défensive d’emprunt, réparatrice, compulsive et agissante.

Accès à la version en ligne

Inviter des proches dans une psychothérapie individuelle d’orientation systémique. Une ouverture vers de nouvelles danses relationnelles

Article de Francine Blanchard, Sofia Tsaknaki, Oliviero Vanetti, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 27-49.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Individu, Approche systémique, Thérapie familiale

La réflexion de notre groupe s’appuie sur un modèle de psychothérapie individuelle d’orientation systémique dite PIOS et propose d’ouvrir ponctuellement le setting « en individuel » à des membres significatifs de l’entourage du patient. Plutôt que de travailler uniquement avec les représentations du patient, nous intégrons la possibilité de travailler avec les forces vives de l’interaction auxquelles les grands courants de la thérapie familiale nous ont sensibilisés.
Les points à aborder dans le dispositif élargi sont soigneusement élaborés auparavant entre thérapeute et patient. Cette rencontre enrichit considérablement la relation thérapeutique. À plusieurs niveaux, de nouvelles perspectives se déploient : une danse différente se met en place entre thérapeute et patient, comme entre ce dernier et ses proches.

Accès à la version en ligne

L’utilisation du soi du thérapeute

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 143-162.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapeute, Soi, Identité, Interaction, Psychothérapie, Intimité, Thérapie familiale, Émotion, Affectivité, Distance, Relation soignant-soigné

En présence de ses patients, le thérapeute pense, éprouve des émotions, des sensations ; il est traversé de souvenirs personnels, d’associations, de métaphores... De ce riche matériel, il ne leur restitue généralement que peu d’éléments relevant de la sphère affective – émotions, sensations, images – car très souvent, il privilégie plutôt les idées, les représentations, les hypothèses, à savoir du matériel issu de la sphère cognitive. De plus, ce qu’il leur communique provient plutôt de son soi professionnel que de son soi privé. Cette double censure a de bonnes raisons d’être car le thérapeute a un rôle professionnel à tenir à l’égard de ses patients. Mais n’est-ce pas là du gaspillage, voire de l’automutilation ? Bien élaborées et moyennant certaines mesures de précaution, les interventions comportant une utilisation plus large du soi du thérapeute sont parmi les plus mobilisatrices. Cet article propose des illustrations cliniques ainsi que des repères méthodologiques pour les construire.

Accès à la version en ligne

Oralités et famille

Article de Marthe Barraco de Pinto, Anne Husser

Paru dans la revue Dialogue, n° 209, septembre 2015, pp. 15-108.

Mots clés : Oralité, Couple, Alimentation, Mutualité, Fantasme, Père, Psychologie du développement, Langage, Accompagnement, Orthophonie, Maladie infantile, Autisme, Socialisation, Phobie, Comportement alimentaire, Sociologie, Pulsion, Objet, Projection, Psychothérapie, Psychanalyse, Adolescent, Soin, Protection de l'enfance, Anorexie, Boulimie, Attachement, Séparation, Thérapie familiale, Traumatisme, Deuil, Corps

La bouche : elle prend, elle donne, elle embrasse ou elle mord, elle chuchote ou elle hurle... Lieu de contact, lieu de rencontre, lieu de passage, elle initie des transformations tant physiques que psychiques. N’y a-t-il pas, en effet, plus de neurones dans le tube digestif que dans le cerveau ? Son rôle est structurant. Qu’elle se mette à engloutir compulsivement ou à expulser, qu’elle se ferme, qu’elle vocifère en tous sens, elle marque des distorsions dans l’équilibre personnel et dans les communications avec autrui. Le groupe familial, lieu des premières constructions psychiques, est particulièrement concerné par tout ce qui touche à l’oralité. Ce numéro centré sur l’approche clinique tant du côté de l’enfant que des adolescents et de la famille parcourra les problématiques orales dans leurs manifestations normales et pathologiques et dans les soins psychiques qu’elles nécessitent parfois.

Accès à la version en ligne

Le génogramme : histoires de famille

Article de Philippe COMPAGNONE, Elisabeth MUNRO, Ivy DAURE, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 281, octobre 2010, pp. 16-43.

Mots clés : Histoire familiale, Psychothérapie, Thérapie familiale, Approche systémique, Intergénérationnel, Outil, Relation familiale, Dessin, Enfant, Pratique professionnelle, Psychologue clinicien, Supervision, GENOGRAMME

La recherche et l'évaluation des interventions et des thérapies

Article de Robert PAUZE, Luc TOUCHETTE, Stéphan HENDRICK, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 30, n° 2, 293 p..

Mots clés : Thérapie, Recherche, Approche clinique, Évaluation, Méthodologie, Méthode, Modèle, Épistémologie, Psychothérapie, Thérapie familiale, Approche systémique, Thérapie de couple, Changement, Médiation, Psychologie clinique, THERAPIE BREVE

(...) Les données de la clinique et de la recherche représentent deux descriptions différentes d'une même réalité et l'élaboration des différences permet de créer une description complémentaire, plus complexe et d'ordre logique supérieur. Bateson donne l'exemple de la vision binoculaire où la comparaison entre deux images planes produit la perception de la profondeur. L'image binoculaire est cette synthèse complexe : l'information venue de deux côtés crée une image unique. Là viennent se confondre des éléments différents, mais liés entre eux. Cliniciens et chercheurs séparés ? Peut-être... Mais liés... sûrement ! C'est ce que nous montrent les contributions de cette journée que nous sommes heureux de partager avec vous dans ce numéro.

url