PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 194, décembre 2018, pp. 56-61.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Chômage, Théorie, Marché du travail, Économie, Modèle, Courant de pensée, Keynes (John Maynard)
Les travaux de Keynes sur la question du chômage ont donné lieu à de multiples développements théoriques. Parmi eux, le modèle WS-PS est l’aboutissement d’une recherche des fondements microéconomiques du chômage involontaire. Son échec à rendre compte de façon pertinente des situations de chômage dans les différents pays développés a conduit les économistes à renouveler l’analyse en termes de défauts de coordination et d’équilibres multiples. De leur côté, les postkeynésiens ont développé un modèle de chômage involontaire qui se veut plus fidèle aux écrits de Keynes mais qui exhibe également des équilibres multiples.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 167-201.
Mots clés : Justice-Délinquance, Criminologie, Sociologie, Biologie, Recherche en sciences sociales, Analyse de contenu, Discours, Théorie, Courant de pensée, Justice, Criminalité, Déviance, Délinquance, Bourdieu (Pierre), Etat unis
Cet article analyse la criminologie biosociale états-unienne, domaine de recherche cristallisé dans les années 2000, à l’aune de la théorie du champ de Bourdieu. Mêlant variables biologiques et sociologiques, le mouvement biosocial propose une science du crime étendue aux comportement antisociaux. Criminologie controversée, elle est l’œuvre principale de chercheurs qui se trouvent dominés au sein d’un champ criminologique fortement marqué par la sociologie. Bien qu’hétérogène, ce courant de recherche est généralement identifié à une minorité bruyante d’universitaires issus de facultés de criminologie et de justice criminelle peu prestigieuses. Une analyse des discours et pratiques de cette minorité bruyante permet de mettre à jour toute une panoplie de stratégies plus ou moins subversives vis-à-vis de la socio-criminologie dominante et destinées à augmenter leur volume de capital scientifique et académique.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 82, juin 2016, pp. 73-85.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Sociologie, Profession, Concept, Théorie, Courant de pensée
A l'heure d'une refonte des diplômes dans le champ du travail social, il nous paraît primordial de regarder de près la façon dont a été et est qualifié le travail social en sociologie...
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 178, décembre 2014, pp. 45-55.
Mots clés : Sociologie, Courant de pensée, Théorie, Analyse de contenu, Analyse critique, Débat, DURKHEIM (EMILE)
"Il s'agit de donner un aperçu de la manière dont sont restitués les débats suscités par l'oeuvre de Durkheim dans une vingtaine d'ouvrages français d'introduction à la sociologie..."
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 311, octobre 2013, pp. 71-76.
Mots clés : Socialisation, Individu, Institution, Théorie, Courant de pensée, Sociologie, Psychologie cognitive
"Le dernier ouvrage de Bernard Lahire, "Dans les plis singuliers du social. Individus, institutions, socialisations", remet en question certaines assertions contemporaines de la sociologie et relance la réflexion sur la place du social en chaque individu comme nous le soulignions lors de sa recension dans notre numéro de mai dernier. Pour en poursuivre l'analyse, ce débat avec Claude Tapia s'articule autour d'une question : "Une sociologie de la fabrication sociale des individus et de leurs logiques d'action est-elle possible?" et examine l'hypothèse d'un rapprochement possible entre sociologie, sciences cognitives ou neurosciences.
Paru dans la revue Idées (la revue des sciences économiques et sociales), n° 169, septembre 2012, pp. 53-61.
Mots clés : Classe sociale, Sociologie, Théorie, Courant de pensée, Capitalisme, Économie, Société, SCHUMPETER (JOSEPH), MARX (KARL), WEBER (MAX)
Joseph Alois Schumpeter (1883-1950) est connu pour avoir élaboré une théorie de l'entrepreneur devenu canonique dans la pensée économique. Elle fait partie d'un ensemble plus vaste qui a pour objet de comprendre le capitalisme et ses transformations. Aux yeux de Schumpeter, ce projet requiert de se pencher sur les classes sociales. S'il a lu attentivement l'oeuvre de Marx, il mobilise aussi les travaux de Weber. Pourtant, loin d'une tentative de synthèse de ses aînés, Schumpeter esquisse une autre théorie des classes sociales.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2010, pp. 75-84.
Mots clés : Travail social, Évolution, Politique sociale, Action sociale, Courant de pensée, Recherche, Pratique professionnelle, Relation d'aide, Technologie de l'information et de la communication, Conscience de soi, État, Autonomie, Théorie, Sciences humaines et sociales, Formation, Travailleur social, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD