PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Jérémie Nollet, Nicolas Thibault, Eric Neveu, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 190, décembre 2017, pp. 4-45.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, État, Sociologie, Société, Économie, Économie politique, École, Éducation, Inégalité, Travail, Chômage, Environnement, Pollution
L’étude de l’action publique permet de « sociologiser » notre regard sur l’État : plutôt que de le saisir comme une chose homogène et immuable, elle l’analyse au concret, au prisme des interactions de divers acteurs (dans et hors de l’État) et de la fabrication des politiques publiques qui en découlent. La sociologie des problèmes publics est l’un des principaux outils au service de cette approche. Elle montre que l’action publique n’est jamais la réponse nécessaire à un problème préexistant, même si c’est ainsi qu’elle peut être présentée par les acteurs du débat public ou les responsables politiques.
Article de Marie Grosgeorge, Jézabel Couppey Soubeyran, Laure Lacan, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 182, décembre 2015, pp. 4-49.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Argent, Monnaie, Économie, Sociologie, Banque, Crise économique, Crédit, Consommation, Endettement, Corruption, Rôle, Société, Bien-être
Alors que l'argent est au coeur des sociétés modernes, les sociologues ont pendant longtemps abandonné cet objet aux économistes, à l'exception de Georg Simmel. Les économistes préfèrent d'ailleurs parler de monnaie plutôt que d'argent pour éviter de confondre la forme métallique qu'a pu prendre la monnaie au cours de l'histoire avec ses formes modernes fiduciaires ou scripturales. Depuis quelques années, les sociologues se sont réapproprié l'argent et dialoguent avec les économistes sur des phénomènes contemporains...
Paru dans la revue Idées (la revue des sciences économiques et sociales), n° 169, septembre 2012, pp. 53-61.
Mots clés : Classe sociale, Sociologie, Théorie, Courant de pensée, Capitalisme, Économie, Société, SCHUMPETER (JOSEPH), MARX (KARL), WEBER (MAX)
Joseph Alois Schumpeter (1883-1950) est connu pour avoir élaboré une théorie de l'entrepreneur devenu canonique dans la pensée économique. Elle fait partie d'un ensemble plus vaste qui a pour objet de comprendre le capitalisme et ses transformations. Aux yeux de Schumpeter, ce projet requiert de se pencher sur les classes sociales. S'il a lu attentivement l'oeuvre de Marx, il mobilise aussi les travaux de Weber. Pourtant, loin d'une tentative de synthèse de ses aînés, Schumpeter esquisse une autre théorie des classes sociales.
Article de Christophe GIBOUT, Maurice BLANC, Jean FOUCART, et al.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 20, 165 p..
Mots clés : Échange, Concept, Sociologie, Société, Individu, Négociation, Économie, Commerce, Règle, Comportement social, Territoire, Espace, Milieu urbain, Loisir
Le concept de transaction sociale a été inventé par Jean Remy, Liliane Voyé et Emile Servais (Université de Louvain) à la fin des années 1970 dans un ouvrage intitulé Produire ou reproduire ? (1978). Il a, depuis, fait l'objet de plusieurs travaux, en particulier ceux recensés dans les trois ouvrages collectifs parus au cours des années 1990 sous la direction de Maurice Blanc (1992, 1994, 1998). (...) Ce numéro de Pensée plurielle esquisse assez bien le panorama de la production francophone actuelle qui réfléchit à partir ou autour de la transaction sociale. Il souligne que les écrits de Jean Remy et Liliane Voyé restent, quarante ans après la parution de Produire ou reproduire ? (1978), source d'inspiration et d'effervescence. Ceci confirme, si besoin était, leur fécondité intellectuelle et leur actualité pour une sociologie de la vie quotidienne (sous-titre de l'ouvrage). De ce point de vue, les articles ici présentés souscrivent bien à la logique des innovations de croissance (par opposition aux innovations de rupture) telles qu'explicitées par Jean Remy et al. (1989, p. 140-144 et 1996). Ces articles montrent aussi toute l'importance des arrangements informels et quelquefois tacites, que le postulat de la rationalité amène trop souvent à sous-estimer en sociologie. Ces travaux ne veulent surtout pas clore la transaction sociale mais, au contraire, ils entendent résonner comme des innovations qui permettent à un paradigme déjà bien établi - celui de la transaction sociale de se reproduire et de produire de l'hybridation et du métissage, de s'expliciter, de se bricoler scientifiquement et de se développer sans s'épuiser. Nous vous souhaitons une bonne lecture.