Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Empêchements à la parentalité au regard de la surdité : le cas des parents entendants d’enfants sourds

Article de Sandrine Burgat

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 321-338.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant handicapé, Surdité, Parentalité, Relation enfant-parents, Scolarité, Langue des signes, Acquisition du langage, Annonce du handicap, Accompagnement

Les études et recherches qui s’intéressent aux enfants sourds se focalisent en général sur la problématique de la communication et du type de scolarité à proposer, sur les rééducations et appareillages à envisager et mettre en place. Bien peu se préoccupent des parents qui font grandir ces enfants. Pourtant, prendre soin de jeunes enfants c’est aussi, quelque part, prendre soin de la parentalité. La survenue d’un enfant provoque toujours des bouleversements dans la famille, a fortiori si celui-ci survient en « rupture » avec une lignée d’entendants, provoquant ainsi une différence de statut auditif entre lui et ses géniteurs et une autre vision du monde. De fait, en France, 90 % des enfants sourds sont issus de parents entendants , c’est-à-dire la plupart des cas. Ce chiffre, difficile à vérifier, implique surtout que dans une très grande majorité de situations, la rencontre avec son propre enfant coïncide avec la première prise de contact que le parent établit avec une personne sourde. Pour l’enfant sourd, cela veut dire qu’il naît dans une famille qui n’a aucune connaissance ou notion de ce qu’est être sourd ou de ce qu’est l’identité sourde. L’enfant va devoir apprendre à vivre en tant que sourd dans une société inscrite dans des normes entendantes, en même temps qu’il va enseigner à son parent à être le parent d’un enfant qui n’entend pas. Les bases de son rapport au monde ne seront pas les mêmes que celles de sa famille et réciproquement.

Accès à la version en ligne

Une nouvelle proposition de soins pour les refus scolaires anxieux à l’adolescence : la thérapie multifamiliale

Article de Aurélie Harf, Jordan Sibeoni, Claire Genis, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 37-51.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Phobie, Scolarité, Thérapie familiale, Refus, Anxiété

Le refus scolaire anxieux à l’adolescence, défini comme l’impossibilité d’aller à l’école à cause de manifestations anxieuses, est devenu un véritable enjeu de santé publique par son ampleur et par les questions cliniques et sociétales qu’il soulève. L’implication des familles dans les dispositifs de soins est fondamentale. Parmi les dispositifs mettant au cœur de la prise en charge les familles, la thérapie multifamiliale a montré son efficacité pour de nombreux troubles psychiques, comme les troubles du comportement alimentaire, les troubles psychotiques, les troubles du comportement, les addictions, etc.
Après s’être penché sur l’entité clinique que représente le refus scolaire anxieux à l’adolescence et sur les objectifs et postulats de la thérapie multifamiliale, cet article se propose de décrire un nouveau dispositif de soins proposé à la Maison de Solenn-Maison des Adolescents de l’hôpital Cochin : le groupe Multi FAST, dispositif de thérapie multifamiliale centré sur la problématique du refus scolaire anxieux à l’adolescence.

Accès à la version en ligne

Phobie scolaire et travail transgénérationnel

Article de E. Anglada, P. Kinoo

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 7, novembre 2015, pp. 457-462.

Mots clés : Enfance-Famille, Ecole-Enseignement, Enfant, Phobie, École, Scolarité, Difficulté scolaire, Thérapie familiale, Diagnostic, Approche systémique

L’histoire de Miguel, un enfant de 6 ans, illustre l’intérêt de l’approche systémique, et plus spécifiquement du travail transgénérationnel dans le cas des « phobies scolaires ». Le travail thérapeutique a consisté en une prise en charge en centre de jour avec des séances psychothérapeutiques individuelles et familiales. L’inclusion de la grand-mère maternelle est devenue cruciale dans le processus thérapeutique car elle a permis de révéler en quoi le symptôme, qui se manifestait comme une « phobie scolaire », venait révéler un trauma trangénérationnel qui n’avait pas été travaillé.

L’enfance n’est pas une maladie - libres propos sur le « trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité » (TDAH) et certains de ses enjeux, éthiques et pharmaceutiques

Article de Frédéric Jésu

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 345-346, mai-juin 2015, pp. 12-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Hyperactivité, Enfant, Haute autorité de santé, Médicament, Scolarité, Médecin, Diagnostic

Depuis la mise sous gestion hospitalière et/ou le pilotage par les Agences Régionales de Santé de la plupart des 84 « Maisons des adolescents » créées en France depuis 2004, on savait déjà que l’adolescence était peu ou prou une sorte de maladie. Avec la mise en ligne, le 12 février 2015, de la décision du 10 décembre 2014 du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS) portant adoption de la recommandation de bonne pratique « Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité » (TDAH) , on sait qu’il en va officiellement de même de l’enfance en général.

Accès à la version en ligne