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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Favoriser le pouvoir d'agir des SDF dans les Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT)

Article de Mélina Saidi

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 556-557, septembre-octobre 2022, pp. 135-148.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Accompagnement social, Empowerment, Besoin, Contrôle, Appartement thérapeutique, Pair aidant, Vulnérabilité, Addiction, Santé, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002

La fondation Abbé Pierre déclarait en 2020 que près de 0.45% de personnes résidant sur le sol français étaient des SDF, soit un pourcentage qui a doublé en l'espace de 8 ans. Face à ce constat alarmant du nombre croissant de SDF, se pose la question de l'inefficience du système de prise en charge qui semble peiner à remplir ses différents missions : prévenir et lutter contre le sans-abrisme.

Du travail social à l’intervention sociale : quand le sens fondamental de la prise en charge du corps vulnérable affirme les complémentarités professionnelles et éloigne du corporatisme

Article de Gisèle Dambuyant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 49-58.

Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, SDF, Corps, Violence, Travail social, Relation travailleur social-usager, Identité, Soins esthétiques

Parmi les personnes les plus violentées dans la société française contemporaine, on peut citer les femmes sans-abri. Ces conditions d’existences génèrent une exposition permanente aux risques et à la violence sous toutes ses formes : climatique, physique, symbolique, sexuelle. Dès lors, on peut élaborer, dans ces contextes, une violence holistique. Rapidement et inexorablement, la personne est atteinte et violentée dans son intégrité globale donnant lieu à des interventions professionnelles. Si la prise en charge médicale reste possible et rapide, notamment en cas d’urgence vitale, la prise en charge sociale apparaît difficile, voire impossible, particulièrement tant que ces femmes résideront dans l’espace public. Comment imaginer des interventions sociales plus adaptées évitant le découragement professionnel ? Imaginer, dès la première rencontre, un parcours d’espaces différenciés et des pratiques complémentaires permet d’envisager une prise en charge globale de ces corps de femmes violentées. Ainsi, on peut conceptualiser un parcours de « soins sociaux » pour aller vers… la reconstruction identitaire.

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