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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Religion et discrimination

Article de Patrick Simon, Liza Rives, Nasar Meer, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1324, janvier-mars 2019, pp. 6-139.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Religion, Discrimination, Islam, Judaïsme, Ethnie, Voile religieux, Femme, Victime, Violence, Représentation sociale, Laïcité, Radicalisation, Image, France, Etat unis

Dans ses déclinaisons institutionnelles, spirituelles ou sociales, la religion – et singulièrement l’islam – est au coeur des débats de société dans de nombreux pays européens et outre-Atlantique. La crispation à l’égard de l’islam en France se lit dans de nombreux faits divers, dans les déclarations de certains commentateurs politiques et essayistes, et dans les sondages d’opinion. Le dernier sondage sur « les fractures françaises» réalisé en juillet 2018 par Ipsos pour la Fondation Jean Jaurès, Sciences Po et le journal Le Monde montre que, si 92 % des personnes interrogées pensent que la religion catholique est compatible avec les valeurs de la société française et 81 % pensent de même pour la religion juive, elles ne sont plus que 42 % à le penser pour l’islam. Les enquêtés sont également 73 % à trouver que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres alors qu’ils ne sont respectivement que 22 % et 21 % à le penser pour le catholicisme et le judaïsme. Ces perceptions relativement négatives de l’islam sont bien entendu influencées par le débat sur la laïcité, et la vague récente d’attentats qui a renforcé l’amalgame entre musulmans et terroristes, et plus généralement la conviction que l’intégrisme et la radicalisation à fondement religieux est propre à l’islam (47 % des personnes interrogées considèrent que l’islam «porte malgré tout en lui des germes de violence»).

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Violences extrêmes : le sujet de la radicalisation

Article de Elyamine Settoul, Nicolas Estano, Guillaume Monod, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 362, novembre 2018, pp. 12-46.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Radicalisation, Terrorisme, Jeune, Profil psychologique, Engagement, France, Europe

Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.

L'islam dans une France et une Europe laïques : comment déjouer les pièges de l'extrémisme prétendu musulman ?

Article de Maurice Blanc

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 179-200.

Mots clés : Intégrisme, Radicalisation, Religion, Immigration, Intégration, Laïcité, Islam, Violence, France, Europe

Ce texte analyse la place de l’islam en France et en Europe. Il distingue ses formes pacifiques et ses tendances extrémistes et meurtrières. Il soutient que l’islam devrait avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs que les religions chrétiennes, en France et dans l’Union européenne (UE). Il considère que les explications de l’extrémisme islamiste par les conditions socio-économiques locales, par les séquelles de la colonisation, ou par l’islam, sont complémentaires et ne s’excluent pas mutuellement. L’extrémisme islamiste est à la fois exogène et endogène à la France et à l’UE. Il y a beaucoup à faire en matière de dés-endoctrinement et le système carcéral est inadapté, particulièrement en France. La collaboration de tous les échelons de l’État avec la société civile est requise, dans une démocratie participative repensée et élargie.

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