PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Audrey Boulin, Christine Detrez, Claire Balleys
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 125, 3ème et 4ème trimestre 2017, pp. 8-69.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Politique familiale, Culture, Technologie de l'information et de la communication, Socialisation, Genre, Sexualité, Réseau d'information et de communication, Représentation sociale, ASE, Placement provisoire, Prison, Délinquance juvénile
Sommaire du dossier :
-Les spécificités des politiques de l'adolescence : réflexions à partir d'une revue de littérature
-Les pratiques culturelles des adolescents à l'ère du numérique : évolution ou révolution ?
-Socialisation adolescente et usages des médias sociaux : la question du genre
-Aide sociale à l'enfance : se construire comme adolescent
-"Mes vrais potes, ils sont dehors" : l'adolescence en prison
Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, novembre 2016, pp. 18-21.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mineur, Prison, Fille, Groupe de parole, Adolescent, Violence
Un binôme psychiatre psychologue du Service médico-psychologique régional anime un groupe de parole pour des jeunes mineures incarcérées autour d'un "café gourmand". Ces adolescentes délinquantes, à la fois vulnérables et violentes, mettent à rude épreuve le cadre du groupe. Les intervenantes s'interrogent sur leur propre pratique pour maintenir cette proposition dans de bonnes conditions.
Cet article montre comment se construit la communication entre un chercheur et les adolescents incarcérés à l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur, situé dans le Tarn. L’objectif est de saisir ce que la relation d’enquête est susceptible de nous apprendre sur une prison récente et ses mécanismes. Du fait qu’elle est porteuse d’un régime éducatif singulier et prétendu novateur ainsi que d’une architecture pour le moins originale (ces deux éléments nourrissant la considération selon laquelle « l’EPM ne serait à l’évidence pas une prison »), la relation d’enquête devrait trouver à s’exprimer autrement que selon les usages traditionnellement dévolus à l’investigation carcérale. Pourtant, avec l’attribution de surnoms, la mise en œuvre de tests et l’expression de sollicitations multiples, l’expérience ethnographique menée à l’EPM de Lavaur peut être entendue comme « classique » voir « habituelle ».