PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2022, pp. 41-65.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Politique sociale, Élu local, Bureaucratie, Gestion administrative, Commune, Législation, Enquête, Prise en charge, Vieillissement
L’article s’appuie sur une enquête qualitative, conduite dans les quatre départements bretons, consacrée au rôle des élus communaux dans les politiques à destination de la vieillesse. Il met en avant une évolution de la manière dont ces acteurs conçoivent leur rôle. L’une des manifestations les plus courantes de la politique de la vieillesse à l’échelle communale tient à la présence sur le territoire d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) dont les maires assument le plus souvent la présidence du conseil d’administration. Cependant, les élus communaux ont vu leurs marges de manœuvre dans la gestion de ces établissements réduites sous l’effet des instruments de régulation introduits par la loi du 2 janvier 2002, puis par la loi d’adaptation de la société au vieillissement de 2015 qui illustrent la bureaucratisation de la politique de la vieillesse. Au-delà des stratégies usuelles de contournement des instruments d’action publique, l’enquête met en évidence une tentative de reformulation des enjeux de la politique de la vieillesse par les élus. En substituant le senior ou l’aîné à la personne âgée dépendante, ils portent une approche transversale du vieillissement. Dès lors, il ne s’agit plus seulement de maintenir sur le territoire des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes soumis aux règles nationales mais de développer une politique intégrée du vieillissement à l’échelle communale. Loin de marquer une rupture avec le niveau national, ces tentatives de reformulation peuvent s’appuyer sur la notion de virage domiciliaire qui a droit de cité au niveau central.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 129-142.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Conditions de travail, Définition, Éthique, Enquête, Harcèlement sexuel, Justice, Organisation du travail, Pouvoir, Prévention, Prise en charge, Recherche, Relation, Risque, Système, Travail, Emprise
L’emprise par la relation ou comme système apparaît lorsque la maîtrise ou l’organisation font défaut. Alors que les mouvements dits de « libération de la parole » soulèvent de nouvelles prises de conscience des violences faites aux femmes, une partie de la société se refuse à les traiter. Les entreprises, elles, sont poussées par la législation à mettre en place des dispositifs de prévention et de traitement des situations de harcèlement. En quoi consistent ces dispositifs ? Que produisent-ils sur les personnes impliquées ? En s’inscrivant dans le champ de la psychosociologie et de la clinique des organisations, l’article aborde ces questions à partir d’une intervention réalisée dans une entreprise hypermoderne, TXY. L’analyse montre comment la promesse de justice se heurte aux enjeux de l’organisation : préserver son image, ses risques juridiques, la loyauté de ses membres. Le dispositif traitant les situations de harcèlement sexuel sur le lieu de travail donne corps à une situation d’emprise, occultant les contradictions dans lesquelles sont pris les individus et aboutissant à la préservation des intérêts de l’entreprise plutôt qu’à une réparation de l’injustice.
Article de G. Benvegnu, C. Letamendia, M. Vignes, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 1, janvier 2018, pp. 52-60.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, ITEP, Psychose, Enquête, Trouble du comportement, Prise en charge
Une enquête nationale a été menée auprès des médecins travaillant en institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP), afin d’effectuer un état des lieux des connaissances sur le concept de « sujets à haut risque de transition psychotique » et interroger la pertinence d’un repérage précoce des troubles psychotiques au sein de ces institutions.
Les politiques de santé mentale ont entraîné d’importants changements dans l’organisation des soins ces dernières années : création des agences régionales de santé et des territoires de santé en 2009, lois du 5 juillet 2011 et du 27 septembre 2013 modifiant le régime des soins sans consentement. Ces évolutions récentes modifient le paysage institutionnel, façonné par la période asilaire puis par la création du secteur et le mouvement de désinstitutionalisation à partir des années 1960. Elles s’accompagnent d’autres tendances observées en parallèle : plus grande implication des patients et de leurs familles dans les programmes de soins, volonté des pouvoirs publics de normaliser leur action et d’évaluer les politiques mises en oeuvre, demande sociale hésitant entre la préservation de la liberté et l’exigence de sécurité, etc.
Ce numéro spécial de la RFAS examine ces questions à travers douze articles et le « point de vue » de la communauté hospitalière de territoire de Paris. Les articles sont répartis en trois axes : Évolution des soins sous contrainte et des droits des patients ; Parcours de soins en santé mentale (traitant notamment des étudiants, des migrants précaires, des enfants et adolescents autistes, des séjours de longue durée à l’hôpital et de l’articulation entre les champs sanitaire et médico‑social) ; Bases de données médico‑administratives et recherche en santé mentale. Une partie des articles est issue des travaux de recherche sur l’organisation des prises en charge en psychiatrie et l’appropriation par les chercheurs de nouvelles bases de données, coordonnés par la DREES à la suite d’un séminaire sur l’organisation des soins en psychiatrie en 2012.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 101-108.
Mots clés : Soin, Santé mentale, Culture, Enquête, Prise en charge, Étranger, Interculturel, Pratique professionnelle, Politique
Une enquête menée sur trois territoires français auprès d’une cinquantaine de professionnels de la santé mentale interroge le rôle qu’ils prêtent à la culture dans la prise en charge de leurs patients étrangers ou d’origine étrangère. Comment les dispositifs de soins peuvent-ils être adaptés à des supposées spécificités et le doivent-ils ? Les professionnels apparaissent peu formés aux questions de la rencontre interculturelle, se méfient de la notion même de culture et, face aux incertitudes ou aux difficultés rencontrées, bricolent des pratiques en fonction de leur expérience. Les discours sur la culture de ces patients sont essentiellement clivés sur des positions politiques, relatives à la place qu’il convient d’accorder aux étrangers en France.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 446-447, juillet-août 2013, pp. 95-111.
Mots clés : Psychopathologie, Accompagnement, Prise en charge, Statistiques, Enquête, Âge, Adulte, Milieu ouvert, SESSAD, SAVS, Handicap mental, Adolescent, SAMSAH, TED, Jeune, TRANSITION
... Cette étude documente les trajectoires et les mécanismes d'accompagnement des jeunes en situation de handicap mental, psychique ou de troubles envahissants du développement, lors de la période de transition adolescence/vie adulte...
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 446-447, juillet-août 2013, pp. 131-162.
Mots clés : Âge, Prise en charge, IME, Fin de la prise en charge, Établissement social et médicosocial, Besoin, Adaptation, Insertion sociale, Projet individualisé, Famille, Décision, Enquête, Entretien, Questionnaire, Handicap mental, EQUIPEMENT SANITAIRE ET SOCIAL, Insertion professionnelle, Handicap, TRANSITION, CHOIX, AMENDEMENT CRETON
Enquête par questionnaire auprès d'un panel de 17 établissements accueillant des jeunes adultes handicapés de plus de 20 ans. Les enseignements de l'étude qualitative nous amènent à identifier dans un premier temps différents freins à la sortie (partie I) : des freins liés au profil même des jeunes de plus de 20 ans maintenus en établissement pour enfants (chapitre I), des freins liés au positionnement ou attitude des parents (chapitre II) et enfin, des freins liés à l'offre actuelle (chapitre III). Dans un second temps (partie II), sont recensées des réponses pour accompagner ces publics spécifiques : pratiques de reconnaissance du statut d'adulte (chapitre I), pratiques relatives à la mise en oeuvre du projet d'accompagnement personnalisé spécifique à ces publics (évaluation et
mises en oeuvre) (chapitre II), repérage d'organisations institutionnelles (chapitre III). Enfin, une dernière partie (III) permet de conclure sur des préconisations tant sur le volet quantitatif (chapitre I) que sur le volet qualitatif (chapitre II).