PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de B. d' Harcourt, C. Mebazaa, M. Gilsang, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 1, janvier 2024, pp. 9-13.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Abus sexuel, Traumatisme, Crime sexuel, Adolescent, Approche historique, Inceste, Psychopathologie, Anxiété, Suicide, Hospitalisation, Prise en charge, Prévention, SEINE SAINT DENIS
Peu d’études ont recherché de manière systématique des antécédents de violences sexuelles chez des adolescents présentant des troubles psychiatriques sévères et hospitalisés en pédopsychiatrie. Nous présentons ici les résultats d’une étude rétrospective menée sur les dossiers de l’ensemble des adolescents hospitalisés dans un service de pédopsychiatrie du département de la Seine-Saint-Denis entre 2017 et 2021.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 281, octobre 2023, pp. 18-23.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Approche systémique, Communication verbale, Diagnostic, Équipe soignante, Jeune, Prise en charge, Psychose, Soin
"Diapason, une équipe mobile d’intervention précoce auprès des 16-30 ans, a choisi de s’appuyer sur l’Open dialogue, qui propose un accompagnement souple vers les soins, organisé autour de « réunions de réseaux ». En quoi consiste cette approche ? Illustration clinique."
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 80-92.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Pluridisciplinarité, Adolescent, Soin, Psychopathologie, Prise en charge, Jeune en difficulté, Rencontre, Reconnaissance, Relation soignant-soigné, Narcissisme, Psychisme
Comment définir et approcher ces populations d’ados au comportement difficile et aux situations environnementales complexes, ces sdf psychiques, petits Pinocchio de la vie ? Parfois inclassables psychopathologiquement, inadaptés scolairement et incasables socialement, mettant en échec toute proposition de soin. Ils se définissent négativement : ni psychotiques, ni névrotiques, ni pervers, ils présentent en fait des inorganisations identitaires narcissiques précoces. Appelés abusés narcissiques, ils méritent une approche psychopathologique fine et posent la question du soin.
Paru dans la revue Agora, n° 92, 2022 [3], pp. 25-40.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Jeune, Souffrance, Santé mentale, Politique sanitaire, Prise en charge, Maison des adolescents
Cet article s’appuie sur l’analyse du discours public relatif à la souffrance des jeunes et à l’organisation de sa prise en charge dans les maisons des adolescents, pour montrer que ces dispositifs pluridisciplinaires et partenariaux, dédiés aux jeunes en souffrance âgés de 11 à 21 ans, à leur famille et aux professionnels qui interviennent auprès d’eux, ont réussi à négocier la définition de leur label et à s’imposer dans l’espace concurrentiel de l’offre de santé mentale en direction de la jeunesse.
Article de Jean Marc Alexandre, Mathieu Boudard, Christophe Rassis, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 16-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Concept, Recherche, Prise en charge, Soin, Trouble du comportement, Technologie numérique, Adolescent
L'hypothèse d'une "addiction aux écrans" est aujourd'hui une préoccupation sociétale importante. Cette expression est régulièrement entendue pour désigner un usage important d'écrans. Cette approche quantitative s'avère en réalité insuffisante pour un diagnostic d'addiction, selon la définition de cette maladie, qu'il s'agisse de substances ou de comportements. "L'addiction aux écrans" n'est actuellement pas reconnue dans les nomenclatures diagnostiques et fait l'objet de recherches. Les données du laboratoire Sanpsy CNRS 3413 montrent qu'en population générale, une proportion importante d’usagers rencontre des problèmes liés aux écrans. Toutefois, la prévalence des personnes dont les pratiques pourraient être qualifiées "d’addiction aux écrans" est largement plus minoritaire. Pour ces personnes, une prise en charge spécifique de l'addiction semble indiquée. Davantage de recherches sont nécessaires pour continuer de caractériser ce phénomène, ses facteurs de risques, son évolution clinique sa prise en charge.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 214-225.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Suicide, Passage à l'acte, Terrorisme, Addiction, Décrochage scolaire, Prévention, Trouble de la personnalité, État dépressif, Relation familiale, Prise en charge, Traumatisme
Dossier constitué de 6 articles :
- Les parents d’adolescents suicidants
- Dépression, psychotraumatisme et addiction après attentat chez un adolescent
- La lutte à travers le cafard à l’adolescence - Clinique de l’expression et des transferts face à l’adolescent suicidant
- Place du Cesa, Centre d’évaluation et de soins pour adolescents, dans le parcours de soin des adolescents déprimés en Seine-et-Marne
- Adversité précoce, dysrégulation émotionnelle et tentatives de suicide multiples chez les adolescents avec un trouble de la personnalité limite
- Le plan de sécurité : un outil pour la prévention des récidives suicidaires - L’expérience amiénoise avec les adolescents
L'émergence de la la schizophrénie marque un bouleversement pour le jeune patient et son entourage. La recherche montre que la longue phase prodromique ouvre la possibilité d'actions préventives pour limiter et retarder l'évolution des troubles. Dans ce champ de l'intervention précoce, il s'agit de soigner sans diagnostic certain... mais pas sans évaluation. Concrètement, il faut dès que possible instaurer une prise en charge multidisciplinaire adaptée au stade évolutif de la maladie, ce qui pose entre autres la question de l'accès aux soins des adolescents.
Paru dans la revue L'Autre, vol. 16, n° 2, avril-juin 2015, pp. 161- 171.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Sujet, Prise en charge, Mineur isolé, Adolescent, Deuil, Psychothérapie, Migration
L’auteur aborde la prise en charge psychothérapeutique des adolescents arrivés seuls sur notre territoire dans un dispositif de soins pour familles migrantes. Ces adolescents ont vécu des traumatismes et des deuils multiples avant d’arriver chez nous et se retrouvent souvent dans un milieu carencé dans lequel ils peinent à trouver des adultes sur lesquels s’appuyer pour renouer avec le processus adolescent. Dans la relation thérapeutique, à la faveur du transfert et sur son cadre, s’actualisent des traces des objets et des enveloppes psychiques perdus, offrant ainsi une opportunité à la relance du processus de subjectivation et, par là, à la reprise du remaniement identitaire propre à cet âge.