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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les SAAD pris dans le carcan d'une prestation réductrice, incomplète et contradictoire : l'élément aide humaine de la prestation compensation du handicap

Article de Cyril Desjeux, Roselyne Touroude

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 93-112.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Personne âgée, Perte, Autonomie, Prestation de compensation du handicap, SAAD, Participation, Stimulation, Communication, Discrimination, Politique sociale

Les SAAD sont un des acteurs vitaux de la promotion de la citoyenneté et de la participation sociale des personnes en situation de handicap, des personnes âgées en perte d'autonomie ou des personnes souffrant d'une maladie invalidante. Pour recourir à ses services, ces personnes peuvent faire appel à la PCH aide humaine. Cependant, le caractère restrictif, incomplet et parfois contradictoire de cette aide fait que tout un pan du fonctionnement humain est absent. La PCH aide humaine envisage de manière très minimaliste la manière dont l'environnement et les fonctions mentales, psychiques et cognitives peuvent limiter les activités et restreindre la participation sociale. Cela a pour effet de réduire le rôle de SAAD, pourtant essentiel dans la promotion de l'autonomie et la pleine participation sociale de ses personnes.

Aide à domicile : enfin l'heure du big bang ?

Article de Clémence Dellangnol, Alexandra Garabige

Paru dans la revue Direction(s), n° 191, novembre 2020, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Handicap, SAAD, Management, Financement, Reconnaissance, Usure professionnelle, Coordonnateur, Handicap psychique, Autonomie, Association, Équipe, Conditions de travail

La place centrale des services d'aide et de soin à domicile auprès des personnes fragiles n'est plus à démontrer, d'autant plus avec la crise sanitaire. Financement, missions, attractivité... Ses acteurs sont décidés à remettre à plat son modèle, et défendent une vision ambitieuse de leur activité. Les pouvoirs publics suivront-ils le cap ?

Les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) des familles fragiles militent pour une meilleure reconnaissance de leur plus-value. Et font valoir leur rôle dans la prévention de la souffrance psychique et sociale.

Huis clos de l'espace intime, précarité des salariés, sous-représentation des usagers... Si les alertes des acteurs ont aussi peu d'effets, c'est parce que l'intervention à domicile cumule les facteurs d'invisibilité, estime la sociologue Alexandra Garabige. Les services ont tout intérêt à se positionner en coordonnateurs du secteur pour mieux se faire entendre.

En 2013, l'association havraise Côté cours a complété son offre globale comprenant déjà un Samsah et des habitats partagés avec un SADS, afin de faciliter l'autonomie des personnes handicapées psychiques. Ce en s'appuyant sur des professionnels spécialement formés.

En accordant plus d'autonomie aux équipes, l'association Aide à domicile pour tous de Loire-Atlantique (ADT 44) combine amélioration des conditions de travail et augmentation de la productivité. Des évolutions qui se répercutent sur les salaires des intervenants.