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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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"Comment se supporter après ça? "

Article de Vincent Charazac

Paru dans la revue Santé mentale, n° 266, mars 2022, pp. 68-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Conflit, Crise, Dynamique de groupe, Entreprise, Groupe de parole, Harcèlement moral, Médiation, Pratique professionnelle, Psychologue, Travail d'équipe, Racisme, Discrimination

"A l'espace enfants, je passe du temps avec maman"

Article de Frédérique Van Leuven, Stéphanie Tanghe

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 58-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement, Accompagnement, Accueil, Consultation, Famille, Groupe de parole, Hospitalisation, Médiation, Relation enfant-parents, Parentalité, Trouble bipolaire

Cet article présente différents dispositifs permettant de prendre en compte et de soutenir la parentalité tout au long d'une hospitalisation en psychiatrie. Il décrit une structure très concrète d'accueil pour les enfants, l'Espace enfants, sur laquelle viennent s'étayer aussi bien des groupes de soutien que des consultations familiales.

"Ça a été un choc, je me sentais coupable ..."

Article de Christine Durif Bruckert, Bruno Cuvillier, Edouard Leaune

Paru dans la revue Santé mentale, n° 256, mars 2021, pp. 87-91.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Culpabilité, Émotion, Groupe de parole, Hôpital psychiatrique, Identité, Relation soignant-soigné, Responsabilité, Suicide, Témoignage, Traumatisme

Nous avons mené à Lyon, entre novembre 2017 et mai 2019, au sein d'un centre de prévention du suicide, une étude qualitative construite sur la méthode des Focus-groups ayant pour objectif d'estimer les impacts psychosociaux et professionnels du suicide d'un patient sur les internes en psychiatrie, et d'identifier les modèles de réponses qui peuvent être envisagés. Celle-ci fait ressortir que l'impact immédiat est très majoritairement de l'ordre d'un bouleversement personnel et professionnel important (sentiment de culpabilité et d'incompétence) et de façon plus durable d'une atteinte de l'idéal et de l'évidence du métier (modifications du système de représentations professionnelles et des bénéfices attendues). La méthode des focus-groups a fonctionné comme scène d'élaboration narrative et collective de l'événement initial. Les modalités de dégagements de l'épreuve et les voies d'accès possibles aux règles et à une culture du métier partagés et débattus dans ces groupes donnent les bases d'un programme et d'un dispositif plus large de postvention.

Schizophrénie et cannabis

Article de Amine Benyamina, Marianne Hermand, Oussama Kebir, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 23-83.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Cannabis, Addiction, Sevrage, Travail d'équipe, Traitement médical, Approche cognitive, Adolescent, Cerveau, Hospitalisation, Groupe de parole, Équipe soignante, Représentation sociale, Émotion, Motivation, Thérapie, Méthode

Plus d'un quart des patients souffrant de schizophrénie présentent un abus/dépendance au cannabis. Leur parcours de soins est alors marqué davantage par l'instabilité, le recours fréquent aux urgences, la violence, la désinsertion sociale et les problèmes médico-légaux. L'approche intégrée, caractérisée par la prise en charge simultanée des troubles psychotiques et addictifs, reste la plus efficace, mais elle est peu proposée par manque de moyens. Face à ces troubles concomitants comment malgré tout engager des soins cohérents ?

Lorsque la mort d’un enfant laisse sa famille sans voix : sur l’utilisation des objets flottants dans l’accompagnement des familles endeuillées

Article de Marie Jeanne Schon

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 391-402.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Deuil, Enfant, Mort, Groupe de parole, Approche systémique, Thérapie familiale, Famille, Fratrie, Thérapie de groupe, Objet, Médiation, Accompagnement

Les objets flottants s’avèrent utiles dans de nombreuses circonstances de rencontre, spécialement lorsque les familles ont du mal à s’exprimer. Marie Jeanne Schon anime un groupe de familles ayant perdu un enfant, groupe fondé à l’initiative de parents il y a longtemps, et dans ce cadre elle a mis dans sa musette de thérapeute, un stock de boutons qui, attribués aux membres de la famille, deviennent une sculpture familiale par la magie du passage du réel au métaphorique. Lors des 11e Journées de Thérapie familiale elle présentait son outil. Aujourd’hui, elle en donne une application dans une famille éprouvée par la perte d’un enfant.

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Interventions psychologiques d’urgence auprès des victimes d’attaques terroristes

Article de Jean Michel Coq

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole

Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.

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Un cadre aménagé pour accueillir la souffrance : groupe expérientiel en Nouvelle-Calédonie… avec des filles-mères kanak

Article de Albert Wamo, Bernard Tisserant

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 61-72.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cadre thérapeutique, Fonction contenante, Mère célibataire, Équipe pluridisciplinaire, Souffrance psychique, Sens, Médiation, Bientraitance, Respect, Groupe thérapeutique, Protection de l'enfance, ASE, Culture, Groupe de parole, Posture professionnelle, Photolangage, Nouvelle Calédonie

La clinique décrite par les auteurs de cet article, psychologues à l’Aide sociale à l’enfance, expérimente un dispositif qui rassemble un groupe de filles-mères célibataires kanak de Nouvelle-Calédonie et une équipe pluridisciplinaire. Pour recueillir et traiter les souffrances traumatiques, celui-ci propose trois axes de travail : un espace de rencontres ritualisées par des expériences sensorielles, une adaptation de l’objet médiation Photolangage© aux résonances spécifiques de l’altérité et enfin une posture professionnelle associant bienveillance et respect. Il explore les liens avec la terre, le prénom kanak et l’oncle utérin. Avec le bouleversement des repères, ces liens peuvent assurer une fonction tantôt structurante étayée sur la transmission des valeurs familiales, tantôt déstructurante quand elle s’appuie sur des secrets et vides destructeurs.

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