PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Cyprien Avenel, Alexandre Moine, Claude Pawlik, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 94, décembre 2019, 131 p..
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, DSL, Travail social, Territoire, Action collective, Diagnostic, Système, Coopération, Institution, Coordination des services sociaux, Ingénierie sociale, Usager, Participation, Formation, Travailleur social, Rôle, Assistant de service social, Exclusion sociale, Handicap, Réfugié, Intégration, Accompagnement social, Expérience, Pratique professionnelle, ISIC
L’objectif de ce numéro est de réunir des contributions autour d’expériences de développement social questionnant la place de l’usager et son parcours, la gouvernance et le partage du pouvoir, la coopération institutionnelle et la transversalité des actions mis en place par les acteurs et la manière dont le territoire est mobilisé par le travail social...
Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 23-30.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Logement, SDF, Santé mentale, Empowerment, Exclusion sociale, Projet de recherche, Etats Unis d'Amérique, Canada
Durant la fin du siècle dernier, les politiques néolibérales mises en place par Ronald Reagan aux États-Unis et Brian Mulroney au Canada malmènent la classe moyenne, marginalisent les syndicats et réduisent les programmes pour les plus pauvres, en particulier les programmes fédéraux de logement. À l’augmentation des personnes à faible revenu correspond une augmentation des personnes sans-abri : en 2004, les États-Unis comptaient 1,2 million de sans-abri, soit une augmentation de 25 % en huit ans. Cette augmentation, amplifiée par le mouvement de désinstitutionnalisation important aux États-Unis depuis les années 1970, s’est traduite aussi en termes de santé publique. Une population de sans-abri chroniques s’est alors enkystée dans des foyers dont la vocation était pourtant l’urgence sociale, et a fait un usage important de divers dispositifs sanitaires et sociaux coûteux (hôpitaux, services d’aide, prisons, justice) sans effet positif à moyen terme. Ils génèrent alors des coûts importants par leur utilisation des services
Afin de répondre de manière pérenne à ce qui est devenu un véritable problème public dans la gestion sociale et économique des villes américaines, un programme de financement du gouvernement fédéral dynamisé par l’existence d’une structure de plaidoyer très active (National alliance to end homelessness) inscrit la lutte contre le sans-abrisme dans une forme de planification des politiques publiques, où une collectivité – une ville dans la majorité des cas – définit un plan d’action, Ten years plan to end homelessness, pour mettre fin au sans-abrisme qui fonctionne de fait comme une structure de lobbying. Cette planification donne une place importante à la mise en œuvre de programmes se réclamant du modèle Housing First.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 22, novembre 2018, pp. 15-31.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Travailleur social, Évolution, Pratique professionnelle, Milieu rural, Urbanisation, Pauvreté, Exclusion sociale, Précarité, Mutualité Sociale Agricole, Loi 2015-991 du 7 août 2015
L’article tente d’éclairer un monde en transformation – le monde rural – et d’en délimiter les contours et les problématiques. L’action sanitaire et sociale qui est mise en place doit accompagner depuis plus de quarante ans une évolution profonde des territoires et des espaces de vie, qui voit la « campagne » se réduire au profit d’une périurbanisation. Ces modifications de l’espace, mais aussi des modes de vie, engendrent des problématiques nouvelles et spécifiques comme la mobilité. Comment les travailleurs sociaux s’emparent-ils de ces évolutions, et des enjeux qui les accompagnent ? Cet article introduit donc la problématique générale du présent numéro.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 59-72.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche en sciences sociales, Participation, Implication personnelle, Sujet, Influence sociale, Exclusion sociale, Usager, CERTS (Centre européen de recherche en travail social), RETS (Recherche en travail social)
Depuis Kurt Lewin, les recherches en sciences sociales ont fait évoluer le registre des formes de recherche en théorisant pas seulement sur les pratiques des acteurs mais en les intégrant à la construction des projets de recherche. La recherche participative est particulièrement importante pour le travail social, à la fois parce qu’elle permet de mettre au jour les inégalités sociales et en même temps peut aider les personnes destinataires de l’action sociale à s’approprier les connaissances issues de ces recherches.
Dans un premier temps, nous reviendrons sur trois designs de recherche intégrant la participation. Puis dans un second temps, il s’agira de regarder d’un peu plus près de quelle participation il s’agit, notamment à travers les travaux du CERTS. Enfin, nous terminerons par la question de l’implication du chercheur dans ce type de recherches, élément fondamental à nos yeux, s’appuyant sur des compétences issues du travail social et au cœur de notre pratique de Recherche en travail social (RETS).
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Travailleur social, Chercheur, Pauvreté, Analyse de la pratique, Exclusion sociale, Milieu rural, Relation équipe éducative-famille, Protection de l'enfance, Interaction, Coopération
Les Recherches conjointes (RC) sont des dispositifs où des scientifiques et des acteurs sociaux confrontent leur compréhension des phénomènes étudiés. Ceux-ci s’y découvrent mutuellement dans leurs arguments respectifs et cela leur permet de complexifier et d'enrichir leurs analyses. Les RC permettent ainsi un renouvellement des connaissances des uns et des autres en produisant une hybridation de celles-ci. Elles construisent des connaissances composites qui procèdent, d’une part, d'une discussion argumentée entre des acteurs porteurs de connaissances d'intervenants et des acteurs porteurs de connaissances de scientifiques ; et, d'autre part, de l'articulation de connaissances construites pour nourrir des débats scientifiques et de connaissances construites pour éclairer l'action. Les RC permettent ainsi aux connaissances scientifiques d'être diffusées parce qu'un dispositif permet aux intervenants de se les approprier, à l'instar des processus d'innovation analysés par Norbert Alter. Leur analyse renouvelle la problématique de la diffusion de la science. La distinction classique entre science fondamentale et science appliquée montre ses limites en ce qui concerne les phénomènes sociaux. Il ne s'agit pas en effet d'appliquer des connaissances construites à distance des intervenants par des sachants dans un champ de pratiques composé d'acteurs ignorants de ce qui s'y passe mais de coconstruire des analyses qui empruntent aux « points de vue » des uns et des autres.
Article de Catherine Taglione, Chantal Revaillot, Martine Guigon, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 476-477, janvier-février 2016, pp. 5-224.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Risque, Intervention sociale, Action sociale, Travail social, Travailleur social, Usager, Formateur, Accompagnement, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Personne âgée, Handicap, Placement familial, ASE, Valeur sociale, Norme sociale, Sociologie, Responsabilité, ESAT, Handicap mental, Immigration, Droit d'asile, Majeur protégé, Exclusion sociale, Protection de l'enfance, Éducation nouvelle, Prévention, CHRS, Éducateur spécialisé, Équipe éducative, Autonomie
Ce dossier a pour objet de diffuser les principaux enseignements d'une réflexion amorcée en Bourgogne, il y a plus de trois ans, par un groupe de professionnels du champ social et médico-social et de formateurs de l'IRTESS. Cette démarche a donné lieu à la réalisation de journées d'étude centrées sur la question de la place du risque dans le champ de l'action sociale et médico-sociale. Les travaux menés entre 2013 et 2015 ont été enrichis au fur et à mesure par de nombreuses contributions prenant la forme d'entretiens auprès de professionnels, de recueils de récit de vie de personnes accompagnées ou encore d'articles rédigés par des chercheurs. Le document final de 2016 est présenté ici.