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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Emprise dans le couple et dans la famille

Article de Alessandra Duc Marwood, Véronique Regamey

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 3, septembre 2021, pp. 247-263.

Mots clés : Enfance-Famille, Emprise, Famille, Couple, Approche systémique, Victime, Contrôle, Violence conjugale, Enfant, Relation enfant-mère, Estime de soi

Dans notre expérience, ce qui permet, en tant que professionnel.le, d'aider les victimes à se libérer de l'emprise conjugale et familiale est la bonne connaissance des étapes et des mécanismes de l'emprise. Nous les exposons dans cet article en présentant d'une part comment ce type de relation s'installe dans un couple et d'autre part comment il a un impact sur l'estime de soi et l'autonomisation de jeunes ayant grandi auprès d'un parent auteur.e d'emprise. Nos propos sont illustrés par une vignette clinique.

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La maternité à l’épreuve de la cécité, expériences et pratiques

Article de Marion Doé

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 169-189.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Maternité, Cécité, Handicap visuel, Relation enfant-mère, Norme, Genre, Compétence, Estime de soi, Contrôle social, Mère

La parentalité, lorsqu’elle est associée au handicap, est très largement pensée sous l’angle des parents ayant un enfant déficient ou atteint de maladie grave. À l’inverse, les parents en situation de handicap constituent une population davantage invisibilisée, notamment en sociologie. Les personnes en situation de handicap sont majoritairement décrites comme des bénéficiaires de soins, d’accompagnements et donc, a priori, peu capables d’en prodiguer. Le parent est, selon la norme, un pourvoyeur de care et c’est précisément ce dernier point qui est à mettre à l’épreuve de la cécité, déficience à laquelle je circonscris mon travail. Il s’agit d’une recherche de l’intérieur car je partage avec ma population d’étude la condition de mère non-voyante.
Dans un premier pôle d’analyse, il est question des maternités des femmes aveugles qui sont confrontées à une double épreuve : le blâme social, vécu ou ressenti, vient s’imbriquer avec la question du doute de soi, les deux renvoyant ces femmes à leurs incapacités présupposées. Cependant, le deuxième pôle met en lumière les pratiques de ces mères qui parviennent à reconfigurer leur statut de pourvoyeuse de soins. Supposées « incapables », elles parviennent à mettre en œuvre des pratiques attestant leurs réelles capacités d’agir. Ces pratiques sont toutefois la preuve d’une hyperadhésion aux normes de genre et de parentalité qui, par là même, sont exacerbées.

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Adoption internationale : le point de vue des adoptés sur leurs appartenances cuturelles

Article de L. Benoit, A. Harf, S. Skandrani, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 6, octobre 2015, pp. 413-421.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Adoption internationale, Groupe d'appartenance, Identité culturelle, [CULTURE - LOISIRS], Estime de soi, [PSYCHOLOGIE - PSYCHANALYSE], Ethnie

Le lien entre l’état psychologique et les appartenances culturelles est central dans la littérature américaine sur l’adoption internationale. Le sentiment de fierté des adoptés vis-à-vis de la culture du pays de naissance permettrait une meilleure estime de soi et serait un facteur protecteur face aux expériences de racisme. Les parents sont donc encouragés à enseigner à leur enfant adopté la culture de son pays de naissance afin de favoriser son bien-être psychologique. Ces études s’inscrivent dans un contexte américain de valorisation des spécificités culturelles de groupes minoritaires, mais laissent peu de place au discours des personnes adoptées.

« Là, dans le groupe, j’ai appuyé sur la touche de l’intelligence ». Les effets du travail en groupe : l’exemple de groupes de parole d’hommes auteurs de violences conjugales

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 98-104.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe de parole, Violence conjugale, Estime de soi, Identité, Thérapie de groupe

A partir de l’exemple de groupes de parole d’auteurs de violences conjugales que nous co-animons à l’avac, nous tentons de mieux comprendre ce qu’apporte un groupe à ses participants. Un consensus s’opère sur le fait de donner du sens à ses actes, de se découvrir à travers les autres, de (re)prendre confiance, de se (re)construire une identité, pour avancer vers une impulsivité calmée. Plus généralement, nous articulons notre réflexion autour d’éléments théoriques qui illustrent la force et les limites du groupe, en tentant de le définir.

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