Article de Laure Liénard
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 285, juin 2022, pp. 112-121.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social de communauté, Définition, Approche historique, Développement, Organisation, Communauté
Bien que suscitant un récent regain d’intérêt, le travail communautaire est une notion aux contours encore mal définis dans le contexte français. Cet article resitue le développement, l’organisation et l’intervention communautaire dans leur trajectoire socio-historique internationale, et interroge la pertinence de la notion de travail social communautaire.
Article de Philippe Portier
Paru dans la revue Vie sociale, 21, août 2018, 35-44.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Laïcité, État, Communauté, Religion, Identité culturelle, France, 1988-2018
En ajout et pour compléter, Philippe Portier montre que les trente dernières années ont été confrontées à un changement décisif dans la pratique de la laïcité. En raison de la multiplication des revendications identitaires et de la transformation du religieux, le législateur a redéfini les espaces d’application de la règle de la neutralité. L’expression publique du religieux se trouve en quelque sorte placée sous le contrôle accentué de l’État.
Article de Etienne Verhaegen
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 19-33.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action collective, Concept, Communauté, Valeur sociale, Mutualisation
Cette contribution propose de poursuivre un travail épistémique autour de l’idée de « commun » en en dégageant les différentes approches et finalités, de même que les courants de pensée dans lesquelles elles s’inscrivent. Pour ce faire, elle adopte une approche lexicographique, en repartant des termes communément utilisés : biens communs, bien commun, commoning et commun. Elle soutient qu’il n’y a pas de superposition de ces syntagmes, mais plutôt qu’ils reflètent une progression dans la construction de l’idée de commun – où chaque stade se nourrit du précédent, lui donne sa raison d’être et l’élargit. Elle en conclut qu’on ne peut épuiser le défi de l’avenir des communs au seul développement d’un ensemble de pratiques sociales unifiées par la volonté de l’« agir les uns avec les autres » ou l’« agir les uns pour les autres ». Il doit déboucher sur des questions de réinterprétations juridiques et constitutionnelles, de rééquilibrages des rapports entre le privé et le public, et de contrôle démocratique des institutions.
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