PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 115-131.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Aide à domicile, Inégalité, Parents, Conditions de travail, Invisibilité sociale, AEEH, Enquête, Intégration scolaire, Maintien à domicile, Normandie, Ile de France, Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon
En s'appuyant sur les résultats d'une enquête par entretiens semi-directifs conduite en Occitanie, en Normandie et en Ile-de-France en 2018 auprès de douze professionnels (organismes administratifs ou associations) et onze parents d'enfants en situation de handicap (deux pères et neuf mères), l'article montre que l'accompagnement du handicap d'un enfant engendre chez les familles des coûts invisibles pour la solidarité nationale. Au-delà des aspects financiers, les difficultés psycho-sociales supportées par les parents ont de lourdes conséquences. Sans étayage, la survenue du handicap est donc susceptible d'amplifier les inégalités sociales, économiques et de genre. Dans ce contexte, les familles rencontrées soulignent que l'accompagnement à domicile atténue, voire résout les difficultés, en permettant une reprise en main de leurs choix parentaux, un maintien de leur activité professionnelle et une meilleure articulation de leurs temps professionnels et familiaux.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 57-71.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Aidant familial, Travailleur social, Maintien à domicile, Aide à domicile, Intervention à domicile, Participation, Empowerment, Coordination, Intégration, SESSAD, Soins à domicile, SAAD, SAVS, SAMSAH, AGGIR (Grille)
Dans l'ensemble du secteur social et médico-social, les entrecroisements entre tous les acteurs n'ont pas cessé de se complexifier. L'augmentation du nombre de personnes identifiées comme étant en risque, voire en situation avérée de perte d'autonomie, a conduit ces dernières années à une prise de conscience collective quant à de nouvelles formes de solidarité, fondées sur la proximité avec l'environnement immédiat et les lieux de vie ordinaires. Dans ce cadre, le rôle des proches est d'autant plus important à prendre en considération que la pression croissante de la demande sociale oblige à intégrer cette problématique dans les réflexions sur l'accompagnement à domicile, y compris dans sa dimension économique, mais aussi sur les conditions pratiques entraînées par la présence, au sein d'un même lieu, de plusieurs intervenants professionnels et non professionnels.
En effet, pour une grande partie des personnes accompagnées chez elles, les formes d'aide sont mixtes : elles associent des professionnels et des aidants informels. Hugues Joublin avait déjà montré que pour une personne âgée sur cinq à domicile, l'aide est uniquement formelle, c'est à dire émanant de professionnels exclusivement rémunérés. Pour les quatre autres, l'aide est uniquement informelle ou mixte.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 29-42.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Vulnérabilité, Aide à domicile, Maintien à domicile, Prestation de compensation du handicap, CNSA, Politique sanitaire, SAAD, Épidémie, Crise, Lien social
D'innombrables services d'aide à domicile se sont créés depuis la loi Borloo de 2005. Et même si, depuis la loi ASV de 2015, l'ensemble de ce secteur a basculé dans le champ de l'autorisation, nous estampillant tous "services médico-sociaux", il reste compliqué pour la population de savoir lequel de nous choisir lorsque diminué par l'âge ou la maladie, l'intervention d'une aide à domicile s'avère indispensable.
Il convient de souligner que nous n'avons pas affaire à des "consommateurs avertis". La maladie, la perte d'autonomie, l'isolement qu'elles entraînent parfois, rendent les personnes accompagnées extrêmement fragiles, vulnérables. Aussi, les services à domicile ne se vivent pas (ou ne devraient pas se vivre) comme des prestataires délivrant des heures d'aide à domicile, mais de véritables petits (ou grands) centres de coordination pour personnes en perte d'autonomie ou en situation de handicap, organisant au mieux avec des moyens restreints le soutien indispensable de la population ainsi accompagnée. Pour faire clair, nous ne sommes pas des vendeurs d'heures. Nous sommes les professionnels cruciaux et essentiels à la cohésion sociale de notre nation. D'autant qu'un nombre croissant de Français souhaitent vivre, vieillir et mourir à domicile.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 9-28.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Vieillissement, Accompagnement, Aidant familial, Aide à domicile, Maintien à domicile, Conflit, Morale, Politique sociale, Coordination, France, Québec
Partant de plusieurs recherches sur l'accompagnement à domicile auprès des personnes aînées et en situation de handicap en France et au Québec, cet article interroge les limites des politiques publiques dans ce secteur sous l'angle des défis de la coordination des services et des parcours. Il revient sur la diversité des aidants, familiaux et salariés qui interroge leurs complémentarités, leurs hiérarchies et leurs responsabilités, éclairant ainsi les problèmes de coordination. L'article revient également sur les difficultés des politiques sociales à expliciter ce qui relève des solidarités publiques et familiales, individuelles et collectives face au défi majeur de l'accompagnement à domicile pour ces personnes dites "vulnérables".
Article de Philippe Martin, Jérôme Wittwer, Christophe Nosbonne, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, hors-série n° 2019, novembre 2019, pp. 209-273.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Politique sociale, Action sociale, Territoire, Prestation sociale, Dépendance, Personne âgée, Handicap, Département, Intercommunalité, Accompagnement social, Évaluation, Maintien à domicile, Aide à domicile, Individualisation, Décentralisation, Inégalité, Milieu urbain, Coordination, Transversalité, Aide sociale, Contrainte, Protection de l'enfance, Logement insalubre, Mayotte
Depuis le début des années 2000, la législation a procédé à une profonde rénovation du champ médico-social, notamment en matière de prise en charge et d’accompagnement des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées. Cette transformation peut être lue sur deux axes. Le département a été institué comme « chef de file » de l’action sociale et médico-sociale. Par-delà le transfert de compétences, ce nouveau cadre induit une logique de territorialisation des politiques sociales. Les collectivités locales deviennent « l’échelon privilégié et incontournable de mise en œuvre des politiques d’action sociale ».
Article de Siavash ATARODI, Anna Maria BERARDI, Alain PRUSKI, Geneviève LAROQUEet al.
Paru dans la revue Gérontologie et société, n° 141, juin 2012, 220 p..
Mots clés : Technologie, Maintien à domicile, Personne âgée, Sécurité, Habitat, Logement, Lien social, Réseau, Aide technique, Consultation médicale, Aide à domicile, Autonomie, Santé, Éthique, Gérontologie, Maladie d'Alzheimer, Technologie de l'information et de la communication, DOMOTIQUE, FRANCE, LORRAINE