Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 15

Votre recherche : *

Faire famille et se séparer avec le groupe thérapeutique multifamilial

Article de Fabienne Poirier

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 31-48.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Famille, Addiction, Animateur, Interaction, Thérapie familiale, Compétence, Échange

Le travail de groupe est assez fréquent en addictologie. Les groupes d’entraide, en général portés par des associations regroupant des pairs, les groupes de parole pour les patients, les groupes de couples, de conjoints ou d’enfants de personnes aux prises avec l’addiction sont fréquents. Les groupes multifamiliaux sont plus rares. Nous avons voulu montrer à travers cet article quel pouvait être le potentiel thérapeutique de ce type de groupe et quelles étaient les conditions pour que ce potentiel se déploie. Appartenir et se différencier sont au cœur des fonctions d’une famille, le groupe thérapeutique multifamilial peut contribuer à activer ces processus.

Accès à la version en ligne

Addictologie : la réhab passe par le corps !

Article de Raphaëlle Pollet, Eric Peyron

Paru dans la revue Santé mentale, n° 280, septembre 2023, pp. 20-24.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Corps, Émotion, Image du corps, Kinésithérapie, Relation soignant-soigné, Soin, Trouble du comportement alimentaire

"Parmi les affects qui peuvent surgir dans la relation thérapeutique, la tendresse, en particulier celle du clinicien, reste suspecte. Dans la clinique des traumatismes extrêmes, le soignant cherche activement, une solution à la détresse du patient et à sa propre impuissance à la soulager. Au-delà de l'empathie et de la bienveillance, il s'engage alors parfois dans le déploiement d'un acte de tendresse. Ce mouvement, qui le bouscule, peut ouvrir et élargir le cadre thérapeutique, qui s'entoure alors de bords pour rendre dicible l'indicible."

Extrait du sommaire du dossier :
- TOVMASSIAN Laurent Tigrane. La tendresse, un acte thérapeutique
- GOLSE Bernard. La tendresse, entre affect et émotion
- MALINOWSKI Christophe. "Je voudrais juste que tout s'arrête..."
- JANSSEN Christophe. Faut-il être une bonne mère pour être tendre ?
- SCHWERING Karl-Leo. La neutralité affective du soignant n'existe pas
- VANKERCKHOVEN Nancy, VERRECHT Elisabeth, FREITAS PEREIRA David de."Je m'occupe d'elle comme d'une enfant"
- GIBEAUX Audrey Adeline. La tendresse dans le soin aux personnes migrantes
- CROMPHOUT Sophie-Caroline. Quand la tendresse fait événement...

Le craving, prédicteur de la rechute

Article de Jean Marc Alexandre, Fuschia Serre, Lucie Fournet, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 32-37.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Alcoolisme, Alcool, Dépendance, Traitement médical, Prévention, Soin, Technologie numérique, Accompagnement

Au cours des deux dernières décennies, les nouvelles connaissances issues de la recherche ont graduellement conduit à une révolution conceptuelle en addictologie, passant d'une approche cloisonnée basée sur les effets des substances à une approche holisitique centrée sur la perte de contrôle dont la conséquence est la rechute, quel que soit l'objet d'addiction. Longtemps perçue comme un échec, la rechute a été replacée comme la manifestation objective et attendue d'une maladie chronique, dont la prise en charge s'effectue sur le long terme avec un objectif réaliste de réduction de la fréquence et de l'intensité. Le meilleur repérage de son principal facteur prédictif, le craving, et de ses déterminants individuels ouvre de nouvelles perspectives pour des soins personnalisés, qualitatifs et efficaces. Dans cet esprit, les nouvelles technologies permettront demain de franchir une étape supplémentaire.

Alcoolodépendance et rechute

Article de Alexandre Baguet

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Alcoolisme, Alcool, Dépendance, Maladie chronique, Suivi médical, Soin, Déni, Prise en charge

L'alcoolodépendance est par essence une maladie chronique hautement récidivante, et la rechute en est un des symptômes, qui devrait donc être considérée non pas comme un échec mais un épisode attendu, au cours duquel le premier objectif est d"éviter la rupture des soins. Cet article appelle ce qu'est l'addiction, les étapes très progressives de son installation (en particulier dans l'alcool), permettant de mieux comprendre comment situer cette rechute dans le parcours du patient et de la prendre en charge fans un dispositif spécialisé aujourd'hui structuré.

"L'hôpital de jour, ma béquille"

Article de Camille Lecame

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 56-60.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Alcool, Alcoolisme, Addiction, Dépendance, Abstinence, Atelier, Thérapie, Équipe pluridisciplinaire, Hôpital de jour, Médiation, Témoignage

L'hospitalisation de jour en addictologie tend à devenir le pivot de la prise en charge hospitalière des patients présentant une dépendance à l'alcool, car elle permet aux personnes prises en charge d'avoir accès à des activités thérapeutiques collectives diversifiées tout en préservant leur insertion sociale et familiale. L'équipe soignante d'une telle structure de soins doit s'efforcer de proposer des programmes thérapeutiques adaptés à chaque patient, en fonction de ses besoins à un moment donné. S'appuyant sur une vignette clinique, l'auteure expose comment le patent, confronté de manière quotidienne au produit de son addiction hors de l'institution mais qui bénéficie d'un cadre thérapeutique structuré et contenant au sein de l'hôpital de jour d'addictologie, acquiert dans ces conditions les outils et stratégies nécessaires pour ne pas rechuter et, de ce fait, maintenir l’abstinence en alcool au long cours.

Les médicaments de l'alcoolodépendance

Article de François Paille

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 46-48.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Alcool, Alcoolisme, Dépendance, Addiction, Abstinence, Traitement médical, Médicament, Risque

Dans l'alcoolodépendance, les interventions psychosociales sont la base du traitement. Cependant, les médicaments peuvent constituer une aide intéressante. Différentes molécules sont indiquées suivant que le patient s'inscrit dans le choix d'une abstinence ou d'une réduction de sa consommation, qui diminue déjà les dommages liés à la consommation. Les résultats obtenus avec les traitement existants montrent l'importance de poursuivre la recherche sur la personnalisation des traitements et sur des molécules plus actives.

L'impact somatique de l'alcool

Article de Hélène Donnadieu Rigole

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 40-45.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Thérapie, Alcool, Alcoolisme, Addiction, Dépendance, Morbidité, Soin, Traitement médical, Maladie psychosomatique, Pathologie

Après avoir défini les seuils d'un consommation excessive d'alcool et les mécanismes d'action de l'alcool dans l'organisme, l'auteur décrit les principales complications somatiques liées à la consommation d'alcool : pathologies cancéreuses, complications cardiovasculaires et maladie alcoolique du foie.

Addiction aux écrans, où en est-on ?

Article de Jean Marc Alexandre, Mathieu Boudard, Christophe Rassis, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 16-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Addiction, Concept, Recherche, Prise en charge, Soin, Trouble du comportement, Technologie numérique, Adolescent

L'hypothèse d'une "addiction aux écrans" est aujourd'hui une préoccupation sociétale importante. Cette expression est régulièrement entendue pour désigner un usage important d'écrans. Cette approche quantitative s'avère en réalité insuffisante pour un diagnostic d'addiction, selon la définition de cette maladie, qu'il s'agisse de substances ou de comportements. "L'addiction aux écrans" n'est actuellement pas reconnue dans les nomenclatures diagnostiques et fait l'objet de recherches. Les données du laboratoire Sanpsy CNRS 3413 montrent qu'en population générale, une proportion importante d’usagers rencontre des problèmes liés aux écrans. Toutefois, la prévalence des personnes dont les pratiques pourraient être qualifiées "d’addiction aux écrans" est largement plus minoritaire. Pour ces personnes, une prise en charge spécifique de l'addiction semble indiquée. Davantage de recherches sont nécessaires pour continuer de caractériser ce phénomène, ses facteurs de risques, son évolution clinique sa prise en charge.

Les parents d'adolescents suicidants (2)

Article de Hervé Benhamou

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 214-225.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Suicide, Passage à l'acte, Terrorisme, Addiction, Décrochage scolaire, Prévention, Trouble de la personnalité, État dépressif, Relation familiale, Prise en charge, Traumatisme

Dossier constitué de 6 articles :
- Les parents d’adolescents suicidants
- Dépression, psychotraumatisme et addiction après attentat chez un adolescent
- La lutte à travers le cafard à l’adolescence - Clinique de l’expression et des transferts face à l’adolescent suicidant
- Place du Cesa, Centre d’évaluation et de soins pour adolescents, dans le parcours de soin des adolescents déprimés en Seine-et-Marne
- Adversité précoce, dysrégulation émotionnelle et tentatives de suicide multiples chez les adolescents avec un trouble de la personnalité limite
- Le plan de sécurité : un outil pour la prévention des récidives suicidaires - L’expérience amiénoise avec les adolescents

Violence, addictions et émotions : étude d'un dispositif groupal métaphorique

Article de Camille Forrat

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 374, février 2020, pp. 74-78.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Santé mentale-Souffrance psychique, Violence, Addiction, Émotion, Groupe thérapeutique, Jeu

Comment aider des personnes en souffrance, mais peu capables d’investir les relations individuelles soignant/soigné ? Et si tout n’était qu’une question de symbolisation ? L’auteure de cet article a mis en place un dispositif de soin original, en mettant au cœur d’un groupe de médiation thérapeutique… un jeu de cartes. Ce dispositif a été proposé à des personnes volontaires, concernées par des problématiques addictive et judiciaire.

Accès à la version en ligne