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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La notion de besoin. New Public Management et pensée capacitaire

Article de Loïc Andrien

Paru dans la revue Vie sociale, n° 40, mai 2023, pp. 79-94.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne handicapée, Perte, Autonomie, Dépendance, Besoin, Gestion, Sécurité sociale, Vieillissement

Cet article réinscrit l’émergence du « 5e risque » dans le contexte idéologique du New Public Management. Sans nier ou sous-estimer le risque de marchandisation du secteur-médicosocial l’auteur développe un argumentaire concernant la dépolitisation par la disparition des espaces de débat démocratique. Retraçant les évolutions de la notion de « besoin » et le mouvement du New Public Management, il montre que tous deux trouvent leurs racines « dans la pensée néolibérale qui repose sur l’incapacité d’un public à traiter des affaires qui le concernent ». L’usage actuel de la notion de besoin, telle qu’elle apparaît dans le projet de réforme de la tarification dans le champ du handicap ou d’évaluation par la grille aggir dans le champ de la vieillesse, indique une conception du besoin comme consommation de ressources et peut ainsi conduire à « la réduction de l’usager à une figure de consommateur ». Par ailleurs, l’auteur montre en quoi cette conception s’inscrit dans une pensée capacitaire.

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Aide à domicile : enfin l'heure du big bang ?

Article de Clémence Dellangnol, Alexandra Garabige

Paru dans la revue Direction(s), n° 191, novembre 2020, pp. 24-31.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Handicap, SAAD, Management, Financement, Reconnaissance, Usure professionnelle, Coordonnateur, Handicap psychique, Autonomie, Association, Équipe, Conditions de travail

La place centrale des services d'aide et de soin à domicile auprès des personnes fragiles n'est plus à démontrer, d'autant plus avec la crise sanitaire. Financement, missions, attractivité... Ses acteurs sont décidés à remettre à plat son modèle, et défendent une vision ambitieuse de leur activité. Les pouvoirs publics suivront-ils le cap ?

Les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) des familles fragiles militent pour une meilleure reconnaissance de leur plus-value. Et font valoir leur rôle dans la prévention de la souffrance psychique et sociale.

Huis clos de l'espace intime, précarité des salariés, sous-représentation des usagers... Si les alertes des acteurs ont aussi peu d'effets, c'est parce que l'intervention à domicile cumule les facteurs d'invisibilité, estime la sociologue Alexandra Garabige. Les services ont tout intérêt à se positionner en coordonnateurs du secteur pour mieux se faire entendre.

En 2013, l'association havraise Côté cours a complété son offre globale comprenant déjà un Samsah et des habitats partagés avec un SADS, afin de faciliter l'autonomie des personnes handicapées psychiques. Ce en s'appuyant sur des professionnels spécialement formés.

En accordant plus d'autonomie aux équipes, l'association Aide à domicile pour tous de Loire-Atlantique (ADT 44) combine amélioration des conditions de travail et augmentation de la productivité. Des évolutions qui se répercutent sur les salaires des intervenants.

Le handicap social : d'une dépendance sociale à la dépendance institutionnelle

Article de Gilles Brandibas, Clément Petit

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 512-513, janvier-février 2019, pp. 157-172.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adulte en difficulté, Précarité, Dépendance, Vulnérabilité, Marginalité, Autonomie, Besoin, Accompagnement, Établissement social et médicosocial, Foyer d'hébergement, Communication paradoxale, Projet individualisé, Institution, Environnement social

Nous proposons de réfléchir cette question de la dépendance en partant de ce qu'elle peut revêtir dans la manière dont elle est expliquée aussi bien dans une approche psychologique que sociologique. Par la suite, nous proposerons d'examiner comment l'institution elle-même peut l'engendrer ou la conforter, que ce soit par nécessité ou par inadvertance...