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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les fondements possibles d'une éthique professionnelle en travail social

Article de Damien Couet

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 43-48.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Éthique, Politique, Droit, Morale, Vulnérabilité, Philosophie, Empathie, Solidarité, Accompagnement social, Rousseau (Jean Jacques)

Longtemps j'ai pensé, en tant que formateur en travail social, que ce dont avait besoin le travail social en matière d'éthique professionnelle est un pluralisme éthique. Le travailleur social doit pouvoir nourrir sa réflexion éthique dans la fréquentation des textes (chartes et déclarations de principes) ainsi que les doctrines qui inspirent ces textes. Cette position évitait l'écueil du dogmatisme mais, j'en ai conscience maintenant, n'est pas à la hauteur des enjeux. Ce dont a en réalité besoin le travail social aujourd'hui c'est d'une éthique professionnelle qui s'appuie sur une philosophie pratique, c'est-à-dire une philosophie qui embrasse tous les domaines des affaires humaines : la politique, le droit, la morale et aussi le social. [...]

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Face aux conflits institutionnels, quels lieux pour penser l’événement ?

Article de Roland Chvetzoff

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 53-58.

Mots clés : Travail social : Établissements, Institution, Éthique, Souffrance psychique, Travailleur social, Directeur d'établissement, Risque, Soin

La démocratie est le régime qui accepte ses contradictions jusqu’à institutionnaliser le conflit. Ces conflits sont à l’origine d’un mal institutionnel le plus souvent dénié et d’une grande souffrance des professionnels comme de leur colère contre les Directions d’établissement. Ce déni du mal peut alors prendre la forme de défauts de fonctionnements auxquels les techniques organisationnelles et managériales tentent de porter remède. Les institutions ont besoin de figer pour être efficaces. Mais en figeant elles tuent leur cible : la relation de soin devient rapport de soin, le sujet devient objet, l’organisation des soins devient cartographie des risques, l’événement devient événement indésirable à éradiquer. Plutôt que d’opposer des mondes que l’on pense hétérogènes, quelle régulation institutionnelle mettre en place afin de (re)penser la créativité du soin ou du travail social au cœur même de la contrainte ? Seule une pluralité des approches de prise en compte de l’événement permettra l’élaboration et la symbolisation nécessaires de ce qui divise : le mal, ce mal au fondement même du questionnement éthique.

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« On n’est pas professionnel de l’autre ». De l’inquiétude éthique comme résistance et condition de possible

Article de Nicolas Antenat

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 27-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Éthique, Travail social, Intervention sociale, Parole, Rencontre

Aux temps où nous sommes de la juridisation, après leur marchandisation, des rapports sociaux, de leur rationalisation comptable et mesurable, parler d’éthique est devenu chose courante. Désormais leitmotiv de la rhétorique du new public management, il n’est cependant pas très difficile de voir que sa signification raisonne, trop souvent, comme une « coquille vide » et que son utilisation surabondante sert, tel un paravent de la bonne conscience, de cache-sexe au cynisme le plus éhonté. Pas un document officiel, pas un règlement, charte, discours, recommandation, etc., qui ne contienne ce terme. C’est la valse des éthiques, super éthiques, ultra-éthiques, des éthiques environnementales comme des affaires, éthique des professionnels, des politiques, des médias, des automobilistes, des piétons, des propriétaires de chiens en milieu urbain, etc. [...]

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La posture et l’éthique professionnelle dans l’acte éducatif des Éducateurs de Jeunes Enfants

Article de Christine Berthaud

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 18-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de jeunes enfants, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Psychologie du développement, Jeune enfant, Éducation, Éthique, Posture professionnelle, Recherche, Relation éducative, Relation adulte-enfant, Formation initiale

Le métier d’Educateur de Jeunes Enfants (EJE) est un métier relativement peu connu et souvent confondu avec d’autres métiers du champ de l’éducation. Les professionnels qui exercent ce métier travaillent principalement dans les Etablissements d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE) et contribuent à l’éducation des tout-petits en favorisant leur éveil et développement global. L’éducateur de jeunes enfants s’implique et construit une relation éducative ajustée à l’enfant. Nous avons enquêté auprès d’EJE, lors d’un travail de recherche en Master 2, pour comprendre leur posture et éthique professionnelles. Nous allons dans cet article, à partir des résultats de cette enquête, mettre en lumière ce qui se joue dans la construction de leur posture professionnelle et identifierons les enjeux d’une construction de cette posture éthique en formation initiale.

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Intérêt éthique et politique et risques d’instrumentalisation de la pratique de l’intervention collective

Article de Sarah Ferrand

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 5-17.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Travailleur social, Assistant de service social, Représentation sociale, Référentiel, ISIC, Politique, Formateur, DSL, Empowerment, Militantisme, Démocratie participative, Intervention sociale, Éthique, Reconnaissance, Identité professionnelle, Légitimité

Assistante sociale de formation et aujourd’hui formatrice en travail social en Ile de France, j’ai réalisé mon master de recherche en sciences de l’éducation à l’Université de Rouen en FOAD (formation ouverte et à distance) en 2013. Mon mémoire s’intitulait de manière un peu provocatrice « L’impossible transmission de l’intervention sociale d’intérêt collectif » et était sous-titré « Etude d’un objet de représentation sociale dans la formation d’assistant de service social.» Comme méthodologie de recherche, j’ai opté pour une méthode interrogative, qui vise à recueillir l’expression des individus concernant l’objet de représentation étudié. J’ai mené six entretiens guidés et approfondis auprès de formateurs de site qualifiant et six entretiens auprès de formateurs exerçant en établissements de formation en travail social au cours des années 2012 et 2013. J’ai également étudié six articles de presse portant sur l’ISIC datant de 2007 à 2011. Les résultats de l’enquête font apparaître, dans les différents discours la présence d’un savoir naïf sur l’ISIC, favorisée par les ambiguïtés des actuels référentiels de formation et une survalorisation, dans les discours, de l’ISIC par rapport à l’ISAP. L’analyse de ce rapport tensionnel entre ISAP et ISIC dans les discours et les articles fait apparaître les valeurs portées par les assistants sociaux. C’est cette partie du mémoire que j’ai cherché à extraire. A ce titre, cet article pourrait constituer l’embryon d’une nouvelle recherche, qui aborderait l’évolution des représentations du métier à l’épreuve des nouveaux référentiels de 2018, référentiels non encore connus à ce jour.

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Réflexions à partir de la recherche interventionnelle ECOALES-Uniterres : accès à une alimentation en circuit court de proximité dans l'aide alimentaire

Article de Isabelle Techoueyres

Paru dans la revue Forum, n° 153, février 2018, pp. 35-43.

Mots clés : Lien social-Précarité, Aide alimentaire, Alimentation, Recherche, Pluridisciplinarité, Inégalité, Science, Santé, Agriculture, Éthique

Cet article, issu d’une communication présentée dans le cadre des Journées Françaises de Nutrition concernant les inégalités sociales de santé, est une réflexion sur la recherche interventionnelle, à la lumière d’un travail mené dans le champ de l’aide alimentaire. Cette recherche-intervention, nommée ECOALES, s’est déroulée de 2012 à 2015, avec une équipe pluridisciplinaire (sociologues, anthropologues, épidémiologistes, économistes), à partir de l’action Uniterres portée par ANDES. Il ne s’agit pas ici de présenter les résultats de la recherche mais plutôt d’offrir une perspective sur les principes de la recherche interventionnelle en général : ses forces, ses faiblesses et ses implications. Selon une démarche réflexive, la discussion examine la question de la gouvernance, notamment les implications des interactions entre les différents acteurs. Une telle réflexion interroge les pratiques habituelles de la recherche, en particulier dans son rapport à l’action et au politique. Se pose ainsi la question des critères de scientificité qui nécessite le renouvellement d’une approche académique classique.

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