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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Expériences parentales de la surdité : convergences et divergences entre le vécu de parents entendants et de parents sourds

Article de Geneviève Piérart, Amélie Rossier, Charles Gaucher

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 57-75.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Surdité, Enfant, Diagnostic, Annonce du handicap, Parents, Personne handicapée, Milieu ordinaire, Éducation, Accompagnement, Appareillage, Communication non-verbale, Suisse romande

Cet article décrit les expériences de parents d’enfants sourds de Suisse romande autour de quatre thèmes : le diagnostic de surdité, l’implantation cochléaire, le suivi socio-éducatif de l’enfant et le mode de communication. Il croise les résultats de deux études menées auprès de parents d’enfants sourds de Suisse romande, réalisées respectivement en 2015 et 2020 et incluant des parents entendants et sourds. Les données ont été récoltées au moyen d’entretiens semi-directifs dans la première recherche et de focus-groupes dans la deuxième. Il ressort de l’analyse que les orientations des parents, qu’ils soient sourds ou entendants, influencent la qualité de leurs expériences, avec davantage de défis à relever lorsqu’ils prennent des options différentes de celles privilégiées par la majorité des services, ceux-ci s’inscrivant souvent dans une perspective de normalisation.

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Socialisations sexuelles

Article de Martine Court, Gwénaëlle Mainsant, Camille Masclet, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 249, septembre 2023, pp. 5-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Socialisation, Relation enfant-parents, Éducation, Norme sociale, Homosexualité, Consentement, Famille, Identité sexuelle

L'intention de ce numéro est de faire dialoguer deux domaines de la sociologie rarement travaillés ensemble, celui de la sexualité et celui de la socialisation. Un premier objectif est d'étudier la façon dont la sexualité "s'apprend" tout au long de l'existence à travers différentes expériences socialisatrices. Alors que les comportements sexuels sont classiquement analysés sous l'angle de la conformation à des normes ou de la construction identitaire, les textes réunis dans ce dossier montrent que ces comportements sont aussi le produit de schèmes d'action et de perception (de techniques du corps, de goûts, de dégoûts, etc.) intériorisés par les individus au cours de leur histoire, et ils donnent à voir les processus à l'oeuvre dans cette intériorisation.
Un second objectif est d'explorer la socialisation par la sexualité. Il s'agit ici d'examiner comment la sexualité peut constituer un cadre socialisant à des pratiques et des visions du monde qui la dépassent, autrement dit comment les expériences vécues en matière de sexualité peuvent avoir des effets socialisateurs au-delà de la sexualité. Par-delà la diversité de leurs terrains et de leurs objets, les textes présentés envisagent tous la socialisation comme une question empirique et s'attachent à montrer les agents et les pratiques à l'oeuvre dans ce processus.
Tous s'intéressent également à la façon dont la socialisation - à ou par la sexualité - contribue à la reproduction, à la transformation ou à la subversion des rapports de domination, en matière de sexualité (entre hétérosexualité et sexualités minoritaires), de genre ou de classe.

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Scolarisation et genre : perspectives Nord et Sud

Article de Marie France Lange, Ernestine Narame, Farinaz Fassa, et al.

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 49, 2023/1, pp. 5-147.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Ecole-Enseignement, Scolarisation, Genre, École, Fille, Éducation, ASE, Élève, Mixité, Inégalité, Égalité des chances, Discrimination, France, Suisse, Rwanda, Niger, Bénin, Québec, Sénégal

Ce dossier questionne la scolarisation au regard de la problématique du genre. Les inégalités entre filles et garçons sont interrogées par l’étude des formes qu’elles prennent, les origines et modalités de leurs constructions, les moyens de lutte mis en œuvre. Prendre en compte les recherches portées par la sociologie de l’éducation et de la formation dans les pays dits du Nord ou ceux du Sud et l’apport des travaux menés dans ces derniers peut favoriser la mise en œuvre d’approches heuristiques mais peu connues. Les méthodologies et orientations théoriques sont variées en raison de terrains différents (Bénin, France, Niger, Québec, Rwanda, Sénégal et Suisse), mais aussi de thématiques et d’approches singulières, reposant souvent sur des matériaux empiriques originaux.
La perspective internationale stimule un regard neuf sur des environnements sociaux, politiques et culturels divers et des organisations scolaires aux histoires particulières. Les inégalités constatées interrogent le système de genre en vigueur, qui socialise chaque enfant à devenir femme ou homme en influant sur sa destinée scolaire au-delà du rôle de l’école. Les articles invitent à découvrir des terrains peu connus des sociologues de l’éducation travaillant au Nord et à mettre en perspective les résultats de recherches situées dans des environnements contrastés, mais qui finalement signalent les mêmes types de discriminations et les mêmes difficultés à transformer les relations de genre. Là où les filles affichent de meilleurs résultats que les garçons, les écarts se déplacent sur le plan des filières suivies et des moindres réussites professionnelles. Au Nord, les femmes obtiennent de plus en plus de droits, même si certains peuvent être remis en cause du fait des mouvements masculinistes. Au Sud, le fossé entre les réussites scolaires des filles et leurs droits familiaux, politiques, sociaux ou économiques a été peu comblé. Si l’expansion de l’éducation des filles augmente, les options sociales et professionnelles des femmes ne modifient pas fondamentalement les relations de genre et de pouvoir.

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Comment dépasser les stéréotypes et élever des garçons libres et heureux ?

Article de Christine Castelain Meunier

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 49, 2023/1, pp. 149-166.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Garçon, Stéréotype, Éducation

Comment libérer les garçons d’un idéal viril obsolète, de stéréotypes de genre reproduits alors même qu’ils sont dénoncés ? Comment surmonter ce paradoxe ? Comment ne pas gommer les spécificités individuelles au nom de l’égalité ? Comment développer une éducation qui pourrait être plus libre pour les garçons, portée par de nouvelles conceptions de la virilité ? Quelle est la place des nouvelles pédagogies ? Quel peut être l’apport de l’écoféminisme inclusif ? À partir d’enquêtes empiriques, une élaboration conceptuelle est entreprise afin de changer de posture, de convoquer de nouvelles références, de nouveaux symboles, de nouveaux repères, de nouvelles ressources.

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Prévention et éducation à la santé : du diagnostic à la mise en oeuvre du programme d'action

Article de Bertrand Blanchard, Gilles Brandibas, Karine Darnet Ginot, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 554-555, juillet-août 2022, pp. 5-125.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Santé, Établissement social et médicosocial, Prévention, Éducation, Inclusion, Outil, Personne handicapée, Qualité de la vie, Innovation, Alimentation, Pair aidant, Sport, Activité physique, Projet d'établissement, Snoezelen (Méthode)

Nombreux sont les facteurs qui déterminent la santé des personnes vulnérables, mais ils échappent trop souvent à l’action des ESSMS, notamment du fait de la pluralité d’acteurs gravitant autour de la personne, ce dans un contexte de « virage inclusif » qui pousse à responsabiliser cette dernière.
Quels outils les ESSMS peuvent-ils mettre en œuvre pour assurer la santé des personnes accompagnées, qu’il s’agisse d’environnement, de conditions de vie, de travail et de logement, d’insertion dans un réseau social, d’éducation, d’accès à la culture et aux loisirs,etc. ? Et comment assurer leur participation à la formulation et la mise en place de leur propre parcours de santé ?
Autant de questions et bien d’autres évoquées dans le présent numéro des Cahiers de l’Actif.

Avons-nous besoin d’admirer ?

Article de Chloé Delaume, Hourya Bentouhami, Ollivier Pourriol, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 137, mars 2020, pp. 48-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Passion, Littérature, Art, Influence sociale, Risque, Éducation, Aliénation, Réseau social, Modèle

On ne choisit pas vraiment ceux qu’on admire. Qu’il s’agisse d’un artiste, d’un professeur ou d’un aventurier, ils s’imposent à nous avec une sorte d’évidence et nous hantent – comme en témoignent Chloé Delaume, Ollivier Pourriol, Laurence Devillairs, Hourya Bentouhami, Pacôme Thiellement et Hélène Gaudy.
Et d’ailleurs, heureusement qu’il n’est pas question d’un choix rationnel ! Car l’admiration, c’est justement ce qui vient briser notre rapport instrumental au monde. Quand nous la ressentons, nous oscillons entre émancipation et aliénation. Comment ne pas nous perdre en elle ?
Si l’esprit critique et la défiance se sont généralisés, notre époque est loin d’avoir liquidé le sentiment d’admiration. Il électrise d’ailleurs les réseaux sociaux, comme le révèle la popularité de certains « influenceurs », de Squeezie à Léa Elui. Analyse du phénomène avec la sociologue Claire Balleys, et les philosophes Jean-Claude Monod, Normand Baillargeon et Gloria Origgi.
Les classiques sont partagés sur la question de l’admiration. Si Étienne de La Boétie, Emmanuel Kant ou Pierre Bourdieu s’en méfient, parce qu’ils y voient une soumission ou une comédie bourgeoise, Marc Aurèle, Thomas Carlyle ou George Orwell en font au contraire le pilier de notre éducation et une émulation vers l’excellence.
De nos jours, nul n’admire autant que Sylvain Tesson, qui est allé au bout du monde rechercher la grâce sauvage de la panthère des neiges ou qui a fait de la moto sur les traces de Napoléon. Il explique pourquoi son admiration va d’abord à ceux qui risquent leur peau.

Faut-il écouter ses peurs ?

Article de Isabelle Filliozat, Sandrine Sananès, Christelle Lacour, et al.

Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 341, juillet-août 2015, pp. 3-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Peur, Émotion, Éducation, Enfant, Peinture, Communication, Personnalité, Image de soi, Violence, Théâtre, Sophrologie, Classe, Activité

Le but n’est pas de se défaire de la peur ni de la nier : elle est une alliée utile et précieuse. Elle nous indique clairement notre besoin de sécurité et nous aide à mobiliser nos ressources pour le satisfaire. Mais si d’une manière ou d’une autre, elle est parasitée par des représentations fantasmées ou des idées pré-construites, elle fausse alors notre rapport à notre environnement et devient un obstacle dans les relations avec les autres. Il est donc essentiel d’apprendre à reconnaître la peur et de savoir l’écouter pour comprendre ce qu’elle veut nous dire réellement. Apprendre à écouter et accueillir ses peurs très tôt, c’est permettre de limiter les risques d’une expression par la violence, en retrouvant du pouvoir d’agir sans agresser par peur d’être soi-même attaqué.

• Faut-il écouter ses peurs ?, Édito
• Compétence émotionnelle, Savoir écouter sa peur, Entretien avec Isabelle FILLIOZAT, psychothérapeute, psychopraticienne, fondatrice et directrice de l’École des intelligences relationnelle et émotionnelle.
• Témoignage, La peur : cette belle inconnue par Sandrine SANANÈS, praticienne en expression créatrice.
• J’ai peur de dire non, Traiter mes peurs et croyances limitantes par Christelle LACOUR et Julien LECOMTE de l’Université de Paix de Namur.
• Thérapie Sociale, Réhabiliter la peur, par Charles ROJZMAN, psychosociologue, philosophe, praticien et écrivain.
• Initiative, Le grand ramassage des peurs, Entretien avec Maxime THOMAS du théâtre de Laval.
• Réguler la peur, une méthode psychocorporelle : la sophrologie par Erick DESMAZIÈRE, membre de Vivance, centre de sophrologie et de non-violence.
• Éducation émotionnelle, La peur à l’école ? par Annie GHILONI, professeure des écoles retraitée et animatrice à la Coordination pour l’éducation à la non-violence et à la paix.
• Intervenir, Peurs transmises : Comment les faire reculer ? par Jacques BRODEUR, enseignant retraité et animateur d’Edupax, organisme québécois à but non lucratif, est expert en prévention de la violence et en éducation à la paix.

Epreuve(s) et formation tout au long de la vie

Article de Marcel Pariat

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 99-108.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Éducation, Formation, Société, Crise, Parcours professionnel

L’éducation et la formation tout au long de la vie s’apparentent à un parcours semé d’embûches aussi bien pour les individus que pour les groupes sociaux. Incertitude et crise en sont le corollaire et sont présentes à toutes les étapes et dans tous les espaces de la vie, rappelant, si besoin en est, que le rôle de l’épreuve n’est pas seulement d’ordre initiatique, mais qu’il participe pleinement au processus de construction, de structuration et de développement de l’individu comme de la société.

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