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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le Haut Potentiel Intellectuel : un concept culturellement codé

Article de Eglantine Mazeaud, Aurélie Harf, Maude Ludot, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 63-78.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, École, Précocité, Anthropologie, Norme sociale, Éducation

La catégorie du HPI s’invite partout au XXIe siècle : écoles, milieux de soins. Pourtant, les professionnels ne font pas consensus autour de ce sujet. Des débats passionnés entourent le HPI et empêchent parfois de le penser. Ici, nous établissons un parallèle avec la figure du génie, en déclinant les différents aspects qui l’ont caractérisé depuis des siècles. Avec l’intérêt porté au HPI, à l’intelligence pure et à son potentiel, nous semblons loin des considérations de la figure du génie. Quels mouvements sociétaux auraient permis l’émergence de cette catégorie du HPI ? La recherche du grand homme, de cette dimension sacrée du génie n’est peut-être pas totalement ignorée dans l’inconscient collectif du XXIe siècle. L’expression de cette figure du génie est différente en fonction des lieux et du temps. Le HPI ne serait-il pas un concept culturellement codé en ce sens ? Cet article est introductif aux travaux de recherche initiés à la Maison Des Adolescents sous la direction du Dr Harf et du Pr Moro.

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Les fondateurs du secteur et l’investissement du travail dans la cité

Article de Sarah Bydlowski

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 2, avril-juin 2022, pp. 138-145.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Sectorisation psychiatrique, Prévention, Psychiatrie infantile, Environnement social, École, Inégalité

La création du secteur a d’emblée pour objectif la lutte contre l’enfermement asilaire, l’insertion des patients dans la cité. Il s’agit aussi de faire front contre l’illettrisme, les inégalités sociales et toute ségrégation. La psychiatrie publique se met ainsi à la portée du malade, dans un mouvement liant indissociablement traitement et prévention.
L’application de la psychanalyse à l’enfant modifie radicalement les conceptions psychopathologiques de ses troubles et l’action thérapeutique entreprise. Dans cette perspective, le symptôme ne prend sens qu’en tenant compte, tant de l’environnement que de la personnalité et des modalités relationnelles de l’enfant, autrement dit de la réalité psychique de l’enfant en interaction avec les réalités psychiques de ceux qui l’entourent.
Pour les fondateurs du secteur, il s’agit de permettre à la fois de sensibiliser ceux qui s’occupent d’enfants à leurs besoins et à leurs difficultés, de connaître et de traiter précocement les enfants dont l’état constitue un risque pour leur avenir. L’idée est que les relations engagées avec le professionnel de terrain permettront des identifications réciproques, un plaisir partagé, autour de situations parfois inextricables. Le psychiatre qui voit des enfants en difficulté se trouve confronté à des problèmes sociaux, politiques et économiques qu’il ne maîtrise pas, mais avec lesquels il doit travailler. Il s’agit d’aller sur place, sur le lieu de l’école, d’observer, en collaboration avec les maîtres, les élèves, nos patients, dans une perspective préventive.

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Les psychologues dans les institutions aujourd'hui

Article de Anne Sylvie Grégoire, Nadège Guidou, Nathalie Schmitt, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 113, janvier-juin 2020, pp. 47-186.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Profession, Pratique professionnelle, Psychiatrie, Santé mentale, Conditions de travail, Violence, Identité professionnelle, EHPAD, Hôpital, École, Institution, Formation, Écrit professionnel, Travail d'équipe

Depuis la création du titre de psychologue en 1985, une conjonction de facteurs scientifiques, politiques et culturels a transformé le métacadre des institutions. Le modèle gestionnaire qui s’est imposé à tous les secteurs vient bouleverser l’organisation et le sens du travail des psychologues. Quatre points méritent ici d’être interrogés :

Comment la vie psychique peut-elle être prise en compte lorsque l’appréciation de la souffrance psychique se trouve en tenailles entre des exigences d’adaptabilité et une conception objectivante ?
En quoi de nouvelles attentes institutionnelles remettent-elles en question les valeurs de la profession, quand l’exigence d’évaluation et de transparence amène les psychologues à devenir des « techniciens » ?
Quels rapports aux groupes et à l’institution sont à repenser, si les organisations demandent aux psychologues d’aider leurs propres équipes ou de participer au développement de la coopération entre les différents pôles de la vie institutionnelle ?
Enfin, quels enjeux pèsent sur la formation, alors que la validité scientifique des théories du psychisme et la pertinence clinique des méthodes de traitement sont remises en cause ?
C’est à travers toutes ces questions que ce numéro de Connexions explore la profession de psychologue aujourd’hui.

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Le partenariat entre l'école et la pédopsychiatrie au service de l'enfant dit "hyperactif" ou comment un élève indiscipliné devient un élève handicapé. Quelques questions éthiques

Article de Stéphanie Ronchewski Degorre

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 369-393.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Hyperactivité, Élève, École, Norme sociale, Test, Psychiatrie infantile, Éthique

À l’heure où l’école s’interroge sur son autorité face à l’indiscipline grandissante de ses élèves, la pédopsychiatrie enregistre une hausse des cas diagnostiqués hyperactifs. Entre un élève un peu turbulent et un enfant reconnu porteur du « handicap » nommé par le DSM-V « TDAH » (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), il n’y a pas de confusion possible, mais entre ces deux extrêmes il existe des variations qui interrogent en son cœur le passage du normal au pathologique. Si un certain nombre de situations demeurent problématiques, la création d’un partenariat entre l’institution scolaire, la pédopsychiatrie et les organismes relevant du sanitaire et social encourage un tel diagnostic à l’aide de tests qui, comme le test de Conners, visent à quantifier des écarts de comportement. Ainsi l’enseignant ayant recours à ces questionnaires se fait « auxiliaire paramédical », en retour de quoi les autorités médicales, sanitaires et sociales apportent une réponse où le médecin lui-même peut être placé en position de « conseiller pédagogique ».

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Enchanter nos pratiques

Article de Charlotte Crettenand

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 355-373.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Conte, Imaginaire, Psychothérapeute, Relation soignant-soigné, Médiation, Parole, Enfant, Harcèlement moral, École, White (Michaël)

C’est dans le monde de l’enfance, des contes, et des enchantements que nous emmène Charlotte Crettenand. La pratique narrative inventée par Michaël White dans les années 1990 se fonde sur la narration, et l’externalisation du problème : l’enfant n’est pas le problème. A partir de ces prémices, elle propose de parler des qualités de l’enfant dès le début des rencontres, avant même d’envisager la cause de la consultation. Les cartes Dixit, véritables objets flottants, ont donc tout naturellement trouvé leur place dans cette modalité. Dans l’histoire de Flora, venue pour harcèlement par ses camarades, elle utilisera ces cartes pour parler du présent, puis de l’avenir, et enfin du passé.

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