Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Etude qualitative sur l'accompagnement socio-éducatif effectué dans les foyers de jeunes travailleurs (FJT)

Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.

Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat

Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.

Accès à la version en ligne

Entre autonomie et intervention... Quelle place pour le risque en action sociale et médico-sociale ?

Article de Catherine Taglione, Chantal Revaillot, Martine Guigon, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 476-477, janvier-février 2016, pp. 5-224.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Risque, Intervention sociale, Action sociale, Travail social, Travailleur social, Usager, Formateur, Accompagnement, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Personne âgée, Handicap, Placement familial, ASE, Valeur sociale, Norme sociale, Sociologie, Responsabilité, ESAT, Handicap mental, Immigration, Droit d'asile, Majeur protégé, Exclusion sociale, Protection de l'enfance, Éducation nouvelle, Prévention, CHRS, Éducateur spécialisé, Équipe éducative, Autonomie

Ce dossier a pour objet de diffuser les principaux enseignements d'une réflexion amorcée en Bourgogne, il y a plus de trois ans, par un groupe de professionnels du champ social et médico-social et de formateurs de l'IRTESS. Cette démarche a donné lieu à la réalisation de journées d'étude centrées sur la question de la place du risque dans le champ de l'action sociale et médico-sociale. Les travaux menés entre 2013 et 2015 ont été enrichis au fur et à mesure par de nombreuses contributions prenant la forme d'entretiens auprès de professionnels, de recueils de récit de vie de personnes accompagnées ou encore d'articles rédigés par des chercheurs. Le document final de 2016 est présenté ici.

Ces professionnels qui prennent leur indépendance

Article de Iris Briand

Paru dans la revue Travail social actualités TSA, n° 69, février 2016, pp. 15-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Assistant de service social, Autonomie, Entreprise, Consultation, Accompagnement, Usager, Profession libérale, Chauvière (Michel), France, Angleterre