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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Traumas et cultures

Article de Marie Rose Moro, Khadija Chahraoui, Sevan Minassian, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 23, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 238-295.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Psychopathologie, Traumatisme, Migration, Récit de vie, Mineur non accompagné, Rêve, Relation enfant-mère, Interculturel, Tradition, Pays d'origine, Pays d'accueil

Dossier composé de 5 articles :
- Parcours d’exil et trajectoires de vulnérabilité psychique : du trauma à la narrativité
- Jeunes réfugiés et santé psychique. De l’environnement à l’intervention psychothérapique : le dispositif MEME
- Rêves traumatiques et cultures : la place des figures culturelles du traumatique
-Le lien mère-enfant dans la protection de l’enfance à l’épreuve du trauma

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Le blason : un outil de recherche dans la crise du post-partum : une étude longitudinale sur les modifications du mythe et de la structure familiale dans le contexte de la crise psychopathologique du post-partum nécessitant une hospitalisation mère-enfant

Article de Konstantinos Paraskevopoulos Kentras, Elsa Terzic, Alessandra Duc Marwood, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 2, juin 2022, pp. 123-142.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Dépression post-partum, Crise, Hospitalisation, Mère, Nourrisson, Mythe, Famille, Relation enfant-mère, Psychopathologie, Hôpital psychiatrique, Périnatalité, Recherche, Représentation sociale, Traumatisme

L’objectif de notre recherche est l’analyse prospective des modifications du mythe familial et de la structure de la famille durant la période de la crise du post-partum conduisant à une hospitalisation mère-enfant. Dans la perspective de faire une esquisse du mythe familial, nous optons pour l’utilisation des blasons de famille. Les résultats indiquent que la crise du post-partum nécessitant une hospitalisation conjointe est caractérisée par l’absence de représentations du bébé, du père, des grands-parents, du rôle parental et de la différenciation familiale. L’hospitalisation et le processus thérapeutique périnatal permettent à ces mères d’intégrer des éléments dyadiques dans leur réseau de signifiants familiaux, alors que l’intégration triadique est moins présente dans notre population. Nous avons constaté une amélioration significative des scores de fonctionnement familial dans tous les groupes de diagnostic à la sortie de l’hôpital et six mois plus tard. Les scores relatifs aux relations mère-bébé et aux symptômes se sont également améliorés de manière significative.

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Mythomanie des mères Münchausen

Article de Yves Hiram Haesevoets

Paru dans la revue Santé mentale, n° 267, avril 2022, pp. 56-61.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Diagnostic, Emprise, Enfant maltraité, Prise en charge, PJJ, Psychopathologie, Relation enfant-mère, Pathologie

Une cause perdue : une sociologie du désenchantement politique et des coûts de l’engagement militant

Article de Joseph Hivert

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 228, juin 2019, pp. 29-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Militantisme, Motivation, Relation enfant-mère, Habitus, Psychopathologie, Perte, France, Maroc

Prenant pour objet les carrières militantes de deux apparentés (la mère et son enfant) engagés, au cours des années 1970-1980, dans le Mouvement des familles de détenus politiques marxistes-léninistes au Maroc, cet article propose une sociologie du désenchantement militant attentive aux différentes séquences, modalités et logiques de la déprise militante. Il cherche à comprendre comment, selon quelles modalités et à quel "prix" se dénoue le rapport enchanté que la mère et son fils ont construit à l’égard de la "cause" des détenus politiques au cours d’une séquence d’engagement fusionnel. Il met au jour deux carrières de désengagement contrastées : si l’exit militant de la mère procède de la transformation de son habitus individuel, la déprise militante du fils est plus complexe et débouche sur un épisode délirant. En défendant le droit à l’explication sociologique de cas étiquetés pathologiques, l’article montre que la "folie " du fils peut être appréhendée comme un "raté de l’habitus".

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Parentalités

Article de Frédéric Ruby, Jérôme Wilgaux, Géraldine Charles, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 48, 2ème semestre 2018, pp. 7-235.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Enfant handicapé, Couple, Approche historique, Autorité parentale, Immigré, Représentation sociale, Homoparentalité, Complexe d'Œdipe, Désir d'enfant, Adoption, CAMSP, Filiation, Procréation médicalement assistée, Enfant maltraité, Attachement, Relation enfant-mère, Personne handicapée, Psychopathologie, Nourrisson, Relation équipe éducative-famille

« Un bébé tout seul, ça n’existe pas. » Cette phrase célèbre de Winnicott concerne particulièrement l’action médico-sociale précoce et les CAMSP qui accueillent de très jeunes enfants avec leur famille. Si l’on considère la parentalité comme un processus maturatif qui permettra à un homme, une femme, de répondre aux besoins de leur enfant pour que celui-ci se développe le plus harmonieusement possible, les professionnels concernés se doivent d’accompagner les nouveaux parents dans une construction qui se révèle parfois difficile.
Dans ce numéro nous envisagerons des situations qui peuvent compliquer l’accès à la parentalité. Soit parce que l’enfant tant attendu se révèle "différent", "hors-norme", soit parce qu’il est adopté, soit parce que les parents eux-mêmes sont porteurs d’un handicap, soit parce que l’évolution de notre société multiplie des situations "particulières" : homoparentalité, monoparentalité, procréation médicalement assistée... Et parfois la parentalité déraille et l’enfant est maltraité... Nous chercherons à comprendre ce qui se joue dans ces diverses situations et nous réfléchirons aux moyens d’accompagner les enfants et les familles concernées.

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Les « prémas » ne seraient-ils pas des vrais bébés ?

Article de Cécile Bréhat, Anne Thevenot

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 127-140.

Mots clés : Enfance-Famille, Prématurité, Nourrisson, Traumatisme, Psychopathologie, Relation enfant-mère, Affectivité, Attachement, Hospitalisation, Séparation

Cet article repose sur une recherche en psychopathologie clinique étudiant la construction du maternel dans les situations de grande prématurité. Les chercheurs, psychologues cliniciennes référées à la psychanalyse, ont effectué une analyse discursive et thématique d’entretiens de recherche réalisés auprès de cinq femmes vivant en couple ayant accouché de leur premier enfant entre 27 et 29 semaines d’aménorrhées. Les résultats indiquent que certaines mères ont un vécu traumatique de la naissance qui empêche la poursuite des rêveries maternelles et entrave l’investissement libidinal du bébé, fondateur dans le nouage des liens précoces. Malgré l’événement de corps et la vision de l’enfant prématuré, d’autres parviennent à maintenir un regard « auréolé ». La recherche montre aussi comment la création par le discours médical de la catégorie des « prémas » offrirait un cadre symbolique aux parents pour penser ces bébés nés trop tôt et relancerait leur capacité de rêverie.

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