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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Parentalités et migration. Enjeux, spécificités, regard transculturel

Article de Gwenaëlle Andro, Frédérique Briens Fouqué

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 53-64.

Mots clés : Enfance-Famille, Culture, Psychiatrie infantile, Interprétariat, Migration, Parentalité, Périnatalité, Approche clinique, Contre-transfert, CMP, Soutien à la parentalité, Échec scolaire, Souffrance psychique

L’accueil dans les services de soin de personnes issues de la migration est un enjeu de santé mentale et éthique et relève d’une réflexion sur la prise en compte de leur vulnérabilité, a fortiori quand des enjeux de parentalité s’en mêlent. Cet article est un témoignage de l’équipe de pédopsychiatrie de Caen qui a adapté ses dispositifs de soins pour mieux accueillir ces publics spécifiques que sont les familles migrantes. Après un rappel sur les notions de migration, de culture et de périnatalité en contexte migratoire, les deux dispositifs seront présentés et explicités au regard de leur fondation théorique qu’est la clinique transculturelle.

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Anthropocène et parentage intuitif

Article de Jonathan Chesnel, Marion Hendrickx

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 7-26.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Parentalité, Changement, Hôpital de jour, Psychiatrie infantile, Image mentale, Projet, Enfant, Séparation, Winnicott (Donald Woods), Montessori (Maria)

L’anthropocène serait finalement l’annonce de changements multiples : environnementaux, sociétaux et concernant la rationalité. L’anthropocène serait ainsi l’annonce que l’environnement naturel et sociétal sera probablement moins prévisible et fiable.
Si cette notion concerne le futur, ce qu’elle annonce entraîne probablement des conséquences sur la parentalité dès aujourd’hui. Le curseur du « suffisamment bon » winnicottien se déplace. Certes, d’autres mécanismes contribuent au déplacement de ce curseur. Ces modifications du parentage intuitif ne sont pas sans poser question sur le développement émotionnel. Cependant, nous chercherons à montrer que ces changements ne sont pas d’abord marqués d’une part d’obscurité. Le parentage prépare les enfants au monde d’aujourd’hui et à celui qui vient. Ces changements au niveau de la parentalité favoriseraient peut-être une plus grande créativité pour approcher les événements et la réalité, ainsi qu’une autre rationalité.
Ces aspects accélèrent probablement les changements d’économie psychique d’ores et déjà constatés. Ils doivent être pris en compte, en clinique périnatale, pour permettre aux soignants d’avoir une approche à la fois accueillante et exigeante.

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Il faut une équipe (un village) pour élever un bébé (un enfant)

Article de Anne Marie Garnier, Francesca Mosca

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 3, 2020, pp. 195-214.

Mots clés : Enfance-Famille, Périnatalité, Psychiatrie infantile, Approche clinique, Parentalité, Nourrisson, Accueil enfant-parents, Famille en difficulté

La prise en compte des besoins des bébés est déterminante pour leur développement. Or, c’est une période de grande vulnérabilité pour les mères, où l’étayage autour de la dyade est essentiel. Si « le bébé n’existe pas, seul », comme le dit Winnicott, les mères trop seules existent, et ne s’en portent pas bien, qu’elles souffrent de pathologies psychiatriques, d’isolement dû à la migration, d’histoires marquées par la carence. Comment faire équipe avec des familles en difficulté avec leurs bébés ? Quelles sont les particularités de ce travail ? Nous présenterons le travail de deux équipes de périnatalité, rattachées à deux services de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de la banlieue parisienne. De nombreux exemples cliniques viendront étayer notre propos.

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Accompagner des parents ou éduquer des cothérapeutes ? La parentalité à l’épreuve des troubles du spectre de l’autisme

Article de Audrey Linder, Thomas Jammet, Krysztof Skuza

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 75-90.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autisme, Prise en charge, Psychiatrie infantile, Partenariat, Projet thérapeutique, Aidant familial, Relation équipe éducative-famille, Association familiale, Approche clinique, Parentalité, Suisse, Suisse romande

La situation étudiée permet de questionner la complexité induite par l’expression « proches aidants », en mettant au jour un phénomène d’externalisation d’une partie du travail thérapeutique et de ses coûts auprès des proches, dans le cadre de prises en charge intensives et coûteuses. Notre propos est organisé en trois sections. La première présente les revendications des associations en matière de liens à établir entre les professionnels et les proches des patients. La deuxième expose les formes de relation aux parents proposées par les deux types de services de pédopsychiatrie existants. La dernière questionne les limites pratiques de l’engagement parental tel qu’il est conçu dans le cadre des thérapies cognitivo-comportementales, en décrivant la responsabilité qu’il fait peser sur les parents dès lors que ceux-ci sont appréhendés comme des contributeurs essentiels au programme thérapeutique, sous les traits du cothérapeute.

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Plaidoyer pour une politique de santé mentale périnatale : vers une politique de progrès sur un enjeu majeur de santé publique ?

Article de Michel Dugnat, Frédérique Ginoux Froment, Jokthan Guivarch, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 14-21.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Santé mentale, Périnatalité, Psychiatrie, Psychiatrie infantile, Parentalité, Technicien de l'intervention sociale et familiale, PMI, Psychologie, Prévention, Soin, Royaume-Uni

La santé mentale et la psychiatrie périnatales commencent enfin à être reconnues comme devant être la priorité des priorités en matière de psychiatrie en général et de pédopsychiatrie en particulier. Dans une période où la psychiatrie est la variable d'ajustement de la médecine, de la chirurgie et de l'obstétrique, où la pédopsychiatrie devient la variable d'ajustement de la psychiatrie de l'adulte, il y a fort à faire pour cela. Mais les enseignements de l'expérience britannique peuvent être transférés partiellement en France. Cet article pose les bases de l'action pour la création de l'Alliance française pour la santé mentale périnatale (AFSMP) qui prendra part à l'Alliance internationale pour la santé mentale périnatale.

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« Papa, Maman, bobos… »

Article de Marie Rajablat, Vésiane de Truchis Ramière

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 85-91.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Hospitalisation, Parentalité, Psychiatrie infantile, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Adolescent

L’unité Esquirol est une unité d’hospitalisation à temps complet pour enfants et adolescents. Notre travail inclut une juste et nécessaire proximité avec les familles. Pour ces jeunes patients, famille rime avec famille d’origine, famille recomposée, décomposée, adoption, famille d’accueil, services sociaux, etc. Alors comment transformer l’accueil de ces jeunes et leurs parents en une rencontre nouvelle et créatrice où chacun a une place et où la proximité des êtres devient moins insoutenable ?

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Travail social : le moment de transmettre

Article de Philippe Gaberan, Lin Grimaud, Rémy Puyuelo

Paru dans la revue Empan, n° 100, décembre 2015, pp. 11-167.

Mots clés : Travail social, DDASS, Mémoire, Réforme, Décentralisation, Solidarité, Transmission, Valeur sociale, Laïcité, Mythe, Génération, Don, Soin, Psychiatrie infantile, HISTOIRE, Témoignage, Pédagogie, Filiation, Parentalité, Psychanalyse, Culture, Traumatisme, Mort, Intergénérationnel, Parole, Formation professionnelle, Travailleur social, Altérité, Livre, Savoir, Héritage, Théâtre, Insertion sociale, Écriture, Migration, Scolarisation, Enseignement, Psychose

L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…

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