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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Addictions et milieu carcéral : quels intérêts de l’hypnose dans ces prises en charge ?

Article de Justine Chevance, Antoine Bioy

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 29, n° 1, 2023, pp. 75-87.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Détenu, Prison, Addiction, Prise en charge, Hypnose

Les personnes incarcérées apparaissent comme présentant une situation sanitaire plus fragile que la population générale. Plusieurs événements majeurs ont permis des avancées dans la prise en charge sanitaire des détenus et plus particulièrement des problématiques addictives. Pourtant, la prise en charge des addictions en milieu carcéral reste un sujet tabou qui évolue difficilement. Alors, face à ces patients en demande de soin, comment envisager une prise en charge ? Nous exposerons le contexte sanitaire carcéral et son évolution puis les difficultés cliniques que rencontrent les psychologues dans cette clinique auprès des consommateurs de substances psychoactives en détention. Nous expliciterons la pertinence d’une prise en charge par l’hypnose pour construire une relation thérapeutique, explorer le corps enfermé dans l’addiction mais aussi dans ce milieu clos et enfin, nous ouvrirons la réflexion sur la fonction de substitution de la transe hypnotique. Nous illustrerons nos propos avec un cas clinique tiré de notre expérience en détention.

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Hors les murs : placés sous main de justice

Article de Justine Canonne, Benjamin Guichard, Jessica Vonderscher

Paru dans la revue Direction(s), n° 208, mai 2022, pp. 24-31.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Sortant de prison, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, TIG, Entreprise adaptée, Justice des mineurs, Récidive, Prévention de la délinquance

Financements contraints, politiques en silo, injonctions inatteignables... Les acteurs du monde social concourant à la réinsertion des personnes placées sous main de justice font face à des obstacles récurrents. Si certaines lignes commencent à bouger, il faut encore parfaire les efforts pour libérer davantage les énergies, au bénéfice des publics accompagnés.
Travail d'intérêt général (TIG), structures inclusives en détention, placement extérieur... Autant d'outils destinés à lutter contre la récidive, plaide l'Agence du TIG et de l'insertion professionnelle (Atigip). Le point avec Jessica Vonderscher et Benjamin Guichard, respectivement chefs de service TIG et Politiques et accompagnement vers l'emploi.
Dans la région toulousaine, l'association Envoi Insertion et Handicap a installé une entreprise adaptée (EA) dans un établissement pénitentiaire. Une première en France avec des résultats encourageants.
L'ambition première du Code de justice pénale des mineurs (CJPM) ? Remettre le temps éducatif au coeur des parcours des jeunes placés sous main de justice et ainsi améliorer leur accompagnement. Premier bilan, six mois après son entrée en vigueur.

Incarcération : la famille à l'arrêt ?

Article de Nelly Etcheverry, Magali Teillard Dirat, Wayne Bodkin, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 259, juin 2021, pp. 16-21.

Mots clés : Justice-Délinquance, Détention, Détenu, Histoire familiale, Honte, Attachement, Psychothérapie, Relation familiale, Séparation, Réinsertion sociale, Thérapie familiale, Résilience, Prison

Le CHU de Montpellier développe depuis quelques années des prises en charge familiales, notamment avec l'équipe du centre ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles ( CRIAVS) qui interviennent également au sein de l'unité sanitaire. Après 10 d'expérience dans le milieu carcéral, nous sommes arrivés au constat qu'au delà des mouvements intrapsychiques, le travail psychothérapeutique amène très souvent des questionnements dans les liens construits et la place occupée par le personnes détenue au sein de la famille. A partir d'une situation clinique, nous questionnons la pertinence d'une prise en charge de la famille en complément d'une psychothérapie individuelle. Cela, afin de favoriser une résilience, une nouvelle homéostasie familiale et ainsi faciliter une réinsertion une fois la peine carcérale accomplie. Cette proposition thérapeutique est innovante en France et fera l'objet d'une recherche plus approfondie.

L’expérience carcérale comme une épreuve biographique : quand les récits des récidivistes dévoilent la crise de l’institution

Article de Toufiq Kossari, Ayoub Ait Dra

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 14, Année 2021, pp. 107-121.

Mots clés : Prison, Détenu, Délinquance, Délinquance juvénile, Récidive, Récit de vie, Déviance, Biographie, Sociologie, Maroc

Que savons-nous de la délinquance récidivante des jeunes au Maroc ? Comment adoptent- ils un style de vie déviant ? Pourquoi ces jeunes réitèrent-ils leurs activités délinquantes malgré leurs incarcérations successives ? En quoi l’expérience carcérale jalonne leurs trajectoires biographiques ? C’est une panoplie de questions qui orientent notre pratique réflexive dans cet article.
Au travers une enquête effectuée dans les quartiers sensibles de Rabat, notre regard socio-phénoménologique consiste à faire parler les jeunes délinquants de la densité de l’expérience carcérale dans leur parcours de vie, dans le but de démystifier la dynamique identitaire qui sous-tend leur incrustation dans un parcours de délinquance récidivante. L’utilisation du récit de vie comme méthode d’enquête fournit la possibilité de livrer le sens de leur expérience carcérale, et de recomposer les effets du marquage judiciaire sur leur reconstruction identitaire. De ce point de vue, le discours biographique des sujets dits « délinquants » relate les sociabilités déviantes qui règnent dans le monde carcéral, interroge les effets pervers d’un marquage judiciaire stigmatisant et destructeur, et révèle la crise d’une institution qui ne cesse d’accentuer leurs difficultés sociales et leur mode de vie marginal.

Toufiq Kossari, Ayoub Ait Dra, "L’expérience carcérale comme une épreuve biographique. Quand les récits des récidivistes dévoilent la crise de l’institution", Sciences et actions sociales [en ligne], N°14 | année 2021, mis en ligne le 20 janvier 2021

Le miroir de l'infantile chez le sujet

Article de Stéphanie Germani

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 376, avril 2020, pp. 63-67.

Mots clés : Justice-Délinquance, Détenu, Souffrance psychique, Passage à l'acte, Prison, Parole, Enfant

S’appuyant sur son expérience clinique auprès des patients détenus, l’auteure avance l’idée que le terrain carcéral accueille des sujets en perpétuelles expériences limites par suite d’événements du passé où la parole a manqué, où l’acte vient à la place du dire. C’est souvent en réponse à une souffrance psychique infantile, provoquée par des figures d’adultes vampiriques, destructrices, que le détenu passe à l’acte, à la manière d’une tentative de survie psychique.

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La paternité s’arrête-t-elle aux portes de la prison ?

Article de Marine Quennehen

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 73-96.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Prison, Détenu, Père, Relation enfant-père, Histoire familiale, Médiation, Mère, Implication personnelle, Paternité

La naissance du premier enfant est fréquemment identifiée comme un tournant biographique. Cependant, cet événement acquiert une charge biographique qui diffère selon la personne qui le définit et la place qu’elle lui accorde dans sa reconstitution biographique. Quant à l’arrivée en prison, elle constituerait une rupture dans les parcours de vie. Au regard du vécu des pères détenus, cette perception des événements semble moins univoque et plus complexe. En retraçant deux dimensions spatio-temporelles, l’histoire passée à l’extérieur à travers l’entrée dans la parentalité et le présent de l’incarcération, j’ai cherché à définir la trajectoire parentale d’un type de père en prison que j’ai nommé « marginale ». Plusieurs questions émergent : existe-t-il un tournant entre la situation précarcérale et le moment de l’incarcération ? L’incarcération peut-elle être envisagée comme un incident biographique pour les pères détenus ? Dès lors, les pratiques parentales de ces derniers s’en trouvent-elles bouleversées ? Mon développement s’appuiera sur des entretiens répétés menés auprès de trente et un détenus rencontrés dans deux maisons d’arrêt et deux centres de détention. Cet article rendra compte de trajectoires conjugales, parentales et sociales heurtées. L’entrée dans la paternité est peu préparée et survient alors qu’ils sont pleinement investis dans leur carrière délictueuse. Quant à l’incarcération, elle survient à la fois comme une fatalité et un rite de passage. La paternité semble alors secondaire et dépend surtout de la médiation de la mère.

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Santé des personnes sous main de justice

Article de Virginie Halley des Fontaines, Pierre Czernichow

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 104, septembre 2018, pp. 7-50.

Mots clés : Santé-Santé publique, Administration pénitentiaire, Prison, Détenu, Statut, Santé, Santé mentale, Soin, Accès aux soins, Hospitalisation, Maladie infectieuse, Dépistage, Prise en charge, Psychopathologie, Suicide, Addiction, Politique sanitaire, Réinsertion sociale, GENEPI, France, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Belgique

En publiant l’avis sur l’évaluation de la stratégie santé des personnes placées sous main de justice, le Haut Conseil de la santé publique a rappelé que ces personnes devaient bénéficier de la logique globale de la stratégie nationale de santé, privilégiant la promotion de la santé, la prévention, la lutte contre les inégalités d’accès aux soins, la qualité de ces soins, leur sécurité et leur pertinence. Dire que les états de santé conditionnent la réinsertion des personnes placées sous main de justice est une évidence. Il s’agit donc de leur garantir un accès aux soins équivalent à celui dont bénéficie par principe la population générale. Cela implique, si la population sous main de justice est exposée à des risques spécifiques, qu’ils soient identifiés, que l’information soit connue, et que la réponse apportée soit adéquate.
Longtemps on a parlé de la santé des seuls détenus sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire. L’expression « personnes placées sous main de justice » élargit la focale et englobe toute « personne confiée » aux services de la justice, selon le terme choisi par l’administration en charge de la protection de la jeunesse [...].

Sociabilité carcérale et réinsertion

Article de Axelle François, Anne Marie Nolet, Carlo Morselli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 2, juin 2018, pp. 389-419.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détenu, Sociabilité, Réseau d'information et de communication, Internet, Réinsertion sociale, Interaction, Québec (Province du), Montréal

Prenant appui sur les recherches actuelles dans le traitement de la délinquance et mobilisant l’analyse des réseaux sociaux, cet article interroge l’influence de la sociabilité carcérale sur les perceptions individuelles à l’égard de la réinsertion. Les résultats d’une enquête menée auprès de 22 résidents d’une maison de transition située à Montréal suggèrent que plus le niveau de sociabilité carcérale est élevé, plus les résidents ont une vision négative de leur réinsertion, et inversement. En cohérence avec le phénomène général d’institutionnalisation, ce résultat et l’étude dans son ensemble autorisent la réflexion quant aux interventions conduites auprès de personnes contrevenantes.

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Soins psychiatriques aux personnes détenues

Article de Pierre Thomas, Thomas Fovet, Laurent Plancke, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 227, avril 2018, pp. 25-91.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Détenu, Prison, Psychopathologie, Psychose, État dépressif, Psychiatrie, Addiction, Santé publique, Accès aux soins, Schizophrénie, Approche clinique, Éthique, Secret professionnel, Expertise psychiatrique, Responsabilité pénale

Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?

Quarantième anniversaire : une vague de jeunes chercheurs

Article de Florent Castagnino, Julien Larregue, Kamel Boukir, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 1, mars 2018, 239 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Chercheur, Objet de recherche, Criminologie, Contrôle, Trafic de drogue, Police, Criminalité, Réseau, Comparution immédiate, Prison, Détenu, Participation

Déviance & Société a choisi d’organiser un concours pour les jeunes chercheurs, ceux qui ont soutenu leur thèse postérieurement au 1er janvier 2011 ou qui sont encore en train de la rédiger. Manifestement, l’initiative a trouvé un écho : le Groupe de travail a reçu 17 propositions. Dix articles ont passé la phase d’admissibilité...

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