Article de Flore Mabilleau, Ernestine Ronai
Paru dans la revue Direction(s), n° 202, novembre 2021, pp. 22-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Femme, Hébergement, Prévention, Accompagnement social, Enfant, Association, Victime, Handicap, Prise en charge, Parentalité, Séparation, Droit de visite, Contrôle social, Financement
Les acteurs de terrain saluent les progrès dans la lutte contre les violences conjugales permis par le Grenelle de 2019. Toutefois, des efforts restent à fournir, notamment sur les capacités d'hébergement, la prévention ou encore l'accompagnement des enfants. Pour le secteur, la mobilisation ne doit surtout pas faiblir. Au contraire.
Militante historique de la lutte contre les violences faites aux femmes et actuellement coprésidente de la commission Violences du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), Ernestine Ronai analyse les évolutions et les résultats des politiques publiques en la matière. Elle insiste notamment sur le besoin de formation des intervenants.
Dans le Doubs, le service Altérité accompagne des hommes ayant commis des violences conjugales dans le cadre d'une contrainte judiciaire, mais aussi depuis peu des volontaires. Le but ? Les amener à prendre conscience de leurs actes et ainsi prévenir la récidive.
En cas de violences conjugales, différents dispositifs sont mis en avant pour organiser, après une séparation, le droit de visite du parent agresseur en protégeant mère et enfants.
Article de Laura Duprey, David Martinez, Flaviana Maroja Cox, et al.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 241-255.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Homicide, Femme, Mère, Enfant, Mort, Psychothérapie, Nourrisson, Grands-parents, Violence conjugale
Nous nous proposons de décrire le suivi thérapeutique d’une enfant de 15 mois prise en charge dans notre service hospitalier à la suite du meurtre de sa mère par son père. L’accompagnement thérapeutique dans un contexte aussi dramatique (perte brutale des deux figures d’attachement, placement en urgence) soulève des problèmes spécifiques, notamment du fait de l’intensité de la charge émotionnelle et des effets de sidération induits par l’événement traumatique, aussi bien pour l’entourage de l’enfant que pour les thérapeutes eux-mêmes. Le cadre thérapeutique que nous présentons ici, tenant compte de ces spécificités, a permis un travail en direction de l’enfant, portant sur l’intégration de son vécu catastrophique de perte et de rupture. Mais il a également favorisé un travail plus indirect autour des interactions avec le caregiver, en l’occurrence la grand-mère paternelle, elle-même aux prises avec des processus traumatiques. Le processus thérapeutique qui s’est engagé avec la dyade a ainsi ouvert la voie à une possible narrativité.
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Article de M. Roze, S. Vandentorren, M. Melchior
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 7, novembre 2019, pp. 313-318.
Mots clés : Enfance-Famille, SDF, Femme, Enfant, Santé mentale, Précarité, État dépressif, Stress, Souffrance psychique, Ile de France
L’augmentation du nombre de familles sans logement en Île-de-France interroge la nécessité de mieux les connaître pour adapter la prise en charge à leurs besoins. L’objectif de cet article est d’étudier les facteurs associés à la santé mentale de ces mères et ces enfants.