Article de Hélène Davitan, Eliane Collombet, Felisa Blanco, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 258, mai 2021, pp. 54-57.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement, Psychisme, Adolescent, Famille, Fratrie, Relation familiale, Souffrance, Vulnérabilité, Aidant familial, Trouble bipolaire
Créé en 2018, le dispositif Les Funambules est un espace pour les jeunes de 7 à 25 ans dont un proche souffre de maladie psychique. Cette interview présente les origines du projet, les théories en lien avec son accompagnement et ses perspectives. Alors que les difficultés du jeune sont le plus souvent invisibles, ce lieu "tiers" vise à reconnaître leur place particulière au sein de la famille et à accueillir les paroles, dans une perspective préventive.
Article de Alexandre Dachet, Isabelle Duret
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 3, septembre 2015, pp. 303-319.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Thérapie familiale, Adolescent, Fratrie, Addiction, Drogue, Cannabis, Questionnaire, Famille, Relation familiale, Interaction
Si l’on considère désormais qu’inviter la fratrie constitue une ressource en thérapie familiale systémique, ce n’est pas pour autant que les thérapeutes l’incluent systématiquement dans les thérapies, même lorsque le patient identifié est un adolescent. Une recherche portant sur des adolescents consommateurs de cannabis ayant suivi une thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) au CHU Brugmann à Bruxelles a permis d’explorer la place de la fratrie dans le processus thérapeutique. A l’aide de questionnaires semi-directifs adressés aux adolescents, aux membres de la famille et à leurs thérapeutes, complétés par une passation du blason fraternel, les auteurs ont étudié la façon dont la fratrie d’adolescents, consommateurs de cannabis, avait été mobilisée dans la thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) dont ils avaient bénéficié. Les résultats suggèrent que, même dans les cas où les thérapeutes n’ont pas rencontré les frères et sœurs, les fratries sont pointées comme ayant joué un rôle significatif dans le traitement, par les parents et les adolescents. Ceci nous invite à reconsidérer la façon dont nous impliquons la fratrie lorsqu’il s’agit de mettre en place un dispositif d’aide aux adolescents en souffrance et à leur famille.
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