Article de Emmanuelle Cesari, Jean Luc Sudres
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 103-114.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Confinement, Isolement, Art-thérapie, Atelier, Dynamique de groupe, Anxiété, Estime de soi, Technologie numérique, Dispositif, Enquête, Art-Thérapie Virus
Au cours de la pandémie de COVID-19, la nécessité de proposer aux personnes placées en isolement/confinement une approche thérapeutique en distanciel, par des techniques de soins médiatisées, pour répondre à l'état d'anxiété situationnelle vécue et à la dévalorisation de soi s'est cliniquement imposée comme une solution pertinent.
Il s'agit de développer un dispositif novateur d'atelier « eartthérapie » et d'en mesurer ses effets sur l'anxiété/estime de soi.
Méthode. Une population de 30 sujets (2 hommes -28 femmes) âgés de 28 à 47 ans ont participé à 10 séances individuelles d'atelier « eartthérapie » standardisé. Chacune est étayée sur une thématique, un contenu et des consignes spécifiques sollicitant des processus créateurs ciblés. Deux outils d'évaluation ont été utilisés en test/retest : le Questionnaire d'Anxiété État (STAI - Y) de C.D. Spielberger et l’Échelle d'estime de soi (EES) de M. Rosenberg.
Résultats. Ils semblent être une diminution significative de l'anxiété et une amélioration de l'estime de soi, corroborant l'impact du dispositif d'atelier en « eartthérapie ». Une vignette clinique prototypique vient donner corps et formes aux processus en jeu/je.
Discussion. Les nouvelles générations sont immergés dans l'utilisation des technologies numériques et ont développé une « expertise » en la matière renforcée par la pandémie COVID-19. Il est impératif d'intégrer la « eartthérapie » dans les propositions de soins médiatisés des patients d'aujourd'hui et de demain. Ces dispositifs sont à même de conduire les patients à des changements thérapeutiques plus profonds.
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Article de Agathe Crozet, Jaqueline Wendland
Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 4, 2019, pp. 339-359.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Homme, Procréation médicalement assistée, Relation soignant-soigné, Anxiété, État dépressif
L’objectif de cette étude était de déterminer l’existence d’un lien, chez les hommes en parcours d’assistance médicale à la procréation, entre la satisfaction de la relation aux soignants et le niveau d’anxiété et de dépression. Vingt-sept hommes, attribués à deux groupes distincts selon qu’ils étaient déjà pères ou non (« nonpères »), ont été rencontrés en entretien et ont ensuite complété trois questionnaires. La qualité de la relation aux soignants est négativement corrélée aux niveaux d’anxiété et de dépression. Les hommes « non-pères » ont un niveau d’anxiété et de dépression significativement plus élevé que les hommes « pères ». L’importance de la relation aux soignants pour les hommes, dans ce contexte médical, est discutée.
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