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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Abord groupal de la diversité des genres à l’adolescence

Article de Nicolas Rabain

Paru dans la revue Dialogue, n° 242, décembre 2023, pp. 61-78.

Mots clés : Enfance-Famille, Harcèlement moral, Adolescent, Stéréotype, Genre, Transidentité, Psychanalyse, Souffrance psychique, Soutien psychologique, Relation enfant-parents, Identité sexuelle, Groupe de parole, Transfert

Les souffrances des adolescent(e)s transgenres et non binaires sont en grande partie liées à des facteurs de risque environnementaux, notamment le harcèlement en milieu scolaire ou dans le quartier ainsi que la transphobie dans leur famille, voire chez certains professionnels de santé. Au sein d’une consultation hospitalière spécialisée en matière de transidentité à l’adolescence, l’un des principaux objectifs est d’apporter un soutien psychologique aux mineurs transgenres et à leurs parents et de prévenir les troubles psychiatriques. Pour ce faire ont été mis en place deux groupes de parole et un groupe intergénérationnel multifamilial à l’attention de ces familles. Orientés par la psychanalyse, ces dispositifs groupaux favorisent l’expression et l’élaboration des conflits psychiques de chaque membre du groupe. En plus de lutter contre une tendance à l’isolement, ils permettent en outre une revalorisation narcissique des participants dans un mouvement d’investissement réciproque.

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Genre et identité : questions pour l'adolescent

Article de Ivy Daure, Céline Masson, Alexandre Ledrait, Anna Cognetet al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 406, septembre-octobre 2023, pp. 16-55.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, TRANSSEXUALISME, Genre, Identité, Adolescent

L'identité de genre, à l’adolescence, est une problématique déroutante, une clinique actuelle face à laquelle de nombreux professionnels se sentent démunis pour comprendre et accueillir les nouvelles demandes d’aide, dans un contexte où le sujet se définit comme non binaire, intersexe, transgenre, non genré et où certains expriment : « Je suis un garçon, mais mon état civil dit je suis fille », ou encore « J’ai changé de prénom, je suis Jean, mes parents m’ont nommé Jeanne ».

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La perspective d’une intervention chirurgicale de réassignation de genre à l’adolescence : trancher ou pas ?

Article de Antoine Perier, Daniel Marcelli

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 19-36.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Genre, Chirurgie, Identité, Sexualité, Accompagnement, Identité sexuelle

La dysphorie de genre étant de plus en plus présente dans nos consultations, les demandes d’aide médicale à la réassignation de genre, hormonale et/ou chirurgicale, vont probablement croître. Si l’identité de genre, le choix d’objet sexuel, ne relèvent pas uniquement et exclusivement d’un processus physiologique prédéterminé, conserver, pour chaque être humain, sa liberté de choix impose d’en accepter la condition, à savoir le doute, si pénible et douloureux soit-il. Dans une perspective de soin, il nous apparaît important d’être attentif à la manière dont l’adolescent envisage les diverses actions à entreprendre et la possible douleur à affronter. La tension entre « souffrance psychique/douleur corporelle », source ou non d’hésitation, peut être un paradigme utile à aborder dans l’échange avec l’adolescent/te en désir de transition.

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La fabrique du privilège du désir : l’apprentissage socialement différencié du désir sexuel au croisement du genre et de la classe

Article de Rébecca Lévy Guillain

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 63-1, janvier-mars 2022, pp. 7-34.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Désir, Sexualité, Socialisation, Inégalité, Classe sociale, Genre, Corps, Adolescent

Les grandes enquêtes quantitatives ont constaté l’existence de différences sociales dans les manières de vivre le désir sexuel. Envisageant ces différences comme un foyer d’inégalités dans la sexualité, cet article cherche à comprendre comment se fabriquent de telles différences entre groupes sociaux, notamment en fonction du genre et de la classe sociale. S’appuyant sur une enquête par entretiens biographiques conduits auprès d’individus aux profils sociaux diversifiés, il envisage l’apprentissage du désir comme un parcours qui commence au cours de l’enfance et se poursuit tout au long de la vie, et qui met en jeu des expériences se déroulant dans plusieurs sphères sociales. Il montre alors que la socialisation au désir opère en transmettant un ensemble de dispositions corporelles – via la pratique répétée d’activités physiques – et de dispositions mentales – via l’incorporation instantanée ou conscientisée de cadres interprétatifs et de répertoires de significations. Ainsi, l’article établit, d’une part, que les hommes sont davantage socialisés au désir que les femmes. Il conclut, d’autre part, que la socialisation enfantine et juvénile que connaissent les femmes issues des classes populaires inscrit plus durablement des dispositions au désir que celle qui s’opère à l’âge adulte, chez les femmes appartenant aux classes moyennes et supérieures, et via l’appropriation de grilles d’analyses féministes ou psychologiques.

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Les garçons et Sasha...

Article de Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 175-195.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Anxiété, Consentement, Corps, Décision de justice, Désir, Étude de cas, Genre, Établissement pour personne handicapée, Identité, Identité sexuelle, Psychose infantile, Santé mentale, Souffrance psychique, Témoignage, Traitement médical, TRANSSEXUALISME, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

En décembre 2020 sortait en France le documentaire de Sébastien Lifshitz Petite fille, adulé par les médias. L’auteure soulève ici les questions qu’a suscitées pour elle le visionnage de ce film, dans une perspective critique. Puis, en le comparant à un autre film français très remarqué au moment de sa sortie, Les garçons et Guillaume, à table !, elle explique, depuis la théorie et la clinique psychanalytiques, la complexité du processus de sexuation par lequel un enfant, puis un adolescent, devient « garçon » ou « fille », puis « homme » ou « femme ». Ce qui pose la question de l’accompagnement des enfants et des adolescents, ainsi que des familles, qui sont traversés, et parfois bouleversés, par ces problématiques.

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Comprendre et accompagner le développement avec le numérique

Article de Céline Galissier, André Tricot, Ignacio Manez, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 277-446.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Technologie numérique, Jeu vidéo, Enfant handicapé, Adolescent, Film, Genre, Intergénérationnel, Apprentissage, Socialisation, Motivation, Identité, Relation enfant-parents

Focus sur le point de vue des psychologues : quels sont les effets des nouvelles technologies sur le développement ? Les outils numériques sont là, et ce sont de puissants moyens. Mais des moyens pour quoi faire ? Les psychologues s’interrogent : apprend-on aux enfants à les utiliser adéquatement et aux parents à les contrôler correctement ? Par exemple, comment les bébés et les parents gèrent-ils l’attention conjointe lors de leurs interactions à distance par vidéo ?
Les nouvelles technologies sont les moyens d’objectifs visant les apprentissages cognitifs, la médiation sociale, ou encore les thérapies à distance. Mais ils ont des effets autres, inattendus voire indésirables. Ils transforment l’environnement physique et humain. Ils privilégient la représentation du réel sur les interactions sociales directes, la perception passive sur l’action, une attitude de spectateur non impliqué sur l’initiative sociale. Ils ont des répercussions émotionnelles souvent inobservables faute de partenaires témoins. Les psychologues s’interrogent à nouveau : quel est le rôle de l’âge, du genre, du partenaire, de la motivation du jeune utilisateur ?
Ce numéro thématique, coordonné par Benoît Schneider, professeur de psychologie à l’université de Lorraine, aborde de nombreuses questions développementales liées à l’utilisation du numérique. L’utilisateur crée l’usage de l’outil selon ses besoins, mais l’outil peut, lorsqu’il est SMART, comme l’a montré Charles Tijus dans le numéro thématique 3, 2019, anticiper les besoins de l’utilisateur. Pendant que l’on étudie ses effets au fil du temps pour en faire un bilan, le numérique évolue, avec l’objectif de permettre aux personnes, selon la belle expression de Florian Forestier, auteur de l’après-propos, de trouver (voire d’inventer) leur propre chemin de développement. Une redescription du concept de développement est ainsi esquissée, qui invite les psychologues à prendre leur place dans l’option interdisciplinaire des nouvelles technologies. En pionnier, le numéro ouvre le dossier pour les professionnels de l’enfance et les parents.

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Dysphorie de genre de l’adolescent : un appel à la prudence

Article de Christophe Gauld

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 115-122.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Genre, Identité

Chez l’adolescent, le diagnostic de dysphorie de genre est délicat, car il se trouve dans une période de bouleversement hormonal, de changements physiques et d’inconfort psychique. La prise en charge pédiatrique, endocrinologique, voire chirurgicale va dépendre de ce discernement diagnostique. La confirmation diagnostique de l’incongruence de genre est d’autant plus importante qu’elle va pouvoir conduire à un suivi individualisé et personnalisé. Nous avons ainsi tenté de déceler comment comprendre cette intrication de cadres nosologiques dans la période de l’adolescence. La prudence s’impose lorsque l’incongruence de genre se révèle être associée à une personnalité ou un trouble psychiatrique, dont l’instabilité peut induire une confusion chez les soignants. La relation de cooccurrence entre trouble psychiatrique et dysphorie de genre, d’un point de vue clinique (et non statistique), semble être particulièrement délicate à démêler. Une réflexion prudente peut cependant permettre d’apporter une information adéquate, un diagnostic précis et un suivi personnalisé.

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L'attachement aux parents et aux pairs chez les adolescents et adolescentes avec ou sans trouble du comportement

Article de Danyka Therriault, Jean Pascal Lemelin, Jean Toupin, et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 507-524.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Attachement, Adolescent, Trouble du comportement, Relation enfant-parents, Amitié, Genre

Plusieurs études montrent une relation entre l’insécurité d’attachement et les comportements extériorisés dee enfants et adolescents (Fearon, Bakermans-Kranenburg, van IJzendoorn, Lapsley & Roisman, 2010 ; Madigan, Brumariu, Villani, Atkinson & Lyons-Ruth, 2016). Cependant, moins d’études ont porté, au cours des dernières années, sur la relation entre la qualité de l’attachement et les problèmes de comportement qui atteignent le seuil clinique, soit les troubles du comportement (TC) (DeKlyen & Speltz, 2001 ; Theule, Germain, Cheung, Hurl & Markel, 2016). Par ailleurs, peu d’études ont considéré le fait que cette relation pourrait varier en fonction du sexe de l’enfant (Constantino et al., 2006) et de la relation d’attachement étudiée, plus précisément du fait que l’on s’intéresse à l’attachement aux parents ou à l’attachement aux pairs. L’objectif de l’étude est d’examiner si la présence d’un trouble du comportement cliniquement significatif durant l’enfance est associée à la qualité des relations d’attachement aux parents et aux pairs à l’adolescence en fonction du sexe de l’adolescent. Afin d’atteindre l’objectif, quatre groupes d’adolescents sont comparés sur la base de leurs scores moyens d’attachement aux parents et aux pairs (garçons et filles avec et sans TC à l’entrée dans l’étude). Cinq cents jeunes adolescents (238 filles) ont été recrutés dans les écoles, incluant des élèves réguliers et des élèves qui reçoivent des services pour TC. L’attachement (score global, confiance, communication, aliénation) a été mesuré par l’Inventaire d’attachement aux parents et aux pairs (IPPA ; Armsden & Greenberg, 1987). La présence d’un TC à l’entrée dans l’étude a été établie à partir du seuil clinique aux échelles inspirées des critères du DSM-IV-TR (American Psychiatric Association, 2000) pour le problème des conduites et le problème d’opposition avec provocation (ASEBA, Achenbach & Rescorla, 2001) complétées par le parent, généralement la mère, et l’enseignant. Les résultats montrent que les filles avec TC obtiennent des scores d’attachement aux parents significativement inférieurs par rapport aux trois autres groupes alors que les garçons avec TC rapportent des relations d’attachement plus difficiles avec leurs pairs, toujours en comparaison avec les trois autres groupes. Les résultats supportent l’hypothèse d’une relation significative entre la qualité des relations d’attachement et l’historique de TC, variant selon le sexe de l’adolescent et de la relation d’attachement examinée (parents vs pairs).

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