PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 62-71.
Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Modèle, Stratégie, Participation, Accompagnement, Posture professionnelle, Relation travailleur social-usager, Entretien d'aide
Sylvaine Leroux prend le relais d'un accompagnement d'une collègue éducatrice qui est dans l'impasse avec une dame et son fils. Cet accompagnement, marche après marche, permet de passer d'une situation bloquée qui génère une grande souffrance chez Mme à une mise en mouvement qui facilite la reprise en main de ce qui est important pour elle. Mme est davantage actrice et ne subit plus les événements.
Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 77-85.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Implication personnelle, Responsabilité, Famille, Migration, Précarité, Adaptation, Protection de l'enfance, Intervention sociale, Créativité, Posture professionnelle, Éthique
L’accueil de famille migrante en situation de précarité juridique et sociale convoque les travailleurs sociaux à l’articulation du positionnement professionnel et de l’engagement de soi. Il les invite au(x) bricolage(s).
Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle
Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.
Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement
S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.
Paru dans la revue Forum, n° 159, février 2020, pp. 49-54.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Recherche, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Parcours professionnel, SDF, Accueil d'urgence, Méthodologie, Enquête, Éducateur spécialisé, Rupture, Récit de vie, Terrain
La portée d’un acte de recherche peut prendre des formes très différentes. C’est l’expérience que j’en retire. En effet, mon travail réflexif à propos des personnes sans domicile fixe (SDF) a des effets sur ma pratique professionnelle. Ma façon d’appréhender la clinique sur laquelle je travaille depuis de nombreuses années en est impactée. Je mesure le saut qualitatif engendré grâce à des éléments significatifs de ma transformation identitaire.
Paru dans la revue Forum, n° 159, février 2020, pp. 22-30.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Formation initiale, Sciences de l'éducation, Posture professionnelle, Comportement social, Étudiant, Terrain de stage, Aptitude, Réfèrent, Travail social, Culture professionnelle, Langage, Évaluation, Génération
Je suis Assistante sociale de formation et actuellement formatrice en travail social dans un centre de formation à Lyon. Ma recherche a débuté sur plusieurs interrogations : comment se fait-il que les objectifs officiels de première année du décret du 22 août 2018 réformant les diplômes de travail social de niveau III n’abordent pas la question du savoir-être des stagiaires ASS ? Les étudiants de première année, avant le début de leur stage ont-ils une réflexion autour de cette question du savoir-être ?