PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 134, juin 2024, pp. 51-59.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Atelier, Thérapie, Enfant handicapé, Autisme, Conte, Médiation, Neurosciences, Équipe pluridisciplinaire, Travail d'équipe, Projet, Soin, Intégration scolaire, Hôpital de jour
La mise en place d’une approche intégrative au sein d’un hôpital de jour pour jeunes enfants autistes, la déclinaison d’une multiplicité d’abords théoriques imposent d’une part un usage non dogmatique des théories qui permet des modélisations éclairantes aux problèmes cliniques, d’autre part une appropriation par toute l’équipe des différents modèles et une coordination particulièrement soutenue entre tous pour éviter les effets de fragmentation, garantir la cohérence du projet de soin et la prise en compte globale de l’enfant.
Article de Dominique Sempé, Hélène Constant, Lucie Rosenthal
Paru dans la revue Empan, n° 134, juin 2024, pp. 44-50.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Atelier, Thérapie, CMP, Médiation, Conte, Dessin, Théâtre, Jeune enfant, Émotion, Stimulation
Cet article traite d’un atelier thérapeutique mis en place auprès d’enfants en CMP avec pour médiation les contes merveilleux. Le dispositif clinique est présenté dans son déroulé. Sont également synthétisés les effets thérapeutiques observés chez les enfants au niveau psychique, cognitif et corporel.
La prise en charge des enfants impactés par des évènements traumatiques dans un contexte d’aide internationale nécessite de penser de nouveaux dispositifs d’accompagnement. Le thérapeute est confronté à une clinique du traumatisme qui s’inscrit dans des temps précoces ou archaïques. Les dispositifs mis en place sont le théâtre et l’origine de remaniements qui dépendent de son engagement et de ce qu’il suscite dans la rencontre. Dans le cadre d’une recherche menée au Cambodge, un dispositif a été mis en place auprès d’enfants victimes de violences en s’étayant sur le concept d’enveloppes psychiques et sur la base de médiations thérapeutiques. Lors de ces rencontres, le corps du clinicien et de l’interprète ont été fortement mobilisés au travers des effets transféro-contre-transférentiels. Ceux-ci se retrouvent à la fois dans une forme d’écho sensoriel et sensori-moteur, une fonction miroir, avant d’ouvrir sur une secondarisation possible, ce qui permet d’accéder à un étayage nécessaire à l’élaboration des vécus traumatiques.
Une situation d’urgence en CMPP. Le lâcher-prise du soignant permet, quand cela le nécessite, d’accueillir l’événement là où celui-ci se produit pour en faire un moment clinique agi qui s’inscrit dans le parcours de soin dans un projet de symbolisation. Cela passe par l’événement devenu scénographie temporo-spatiale, véritable médiation dans le suivi des populations d’enfants et de familles présentant des inorganisations identitaires, empêchés de latence.
Article de Michel Alexandre Rioux, Aziz Essadek, Patrick Larose
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 40-50.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Corps, Sport, Passage à l'acte, Adolescent, PJJ, Psychothérapie, Sport de combat, Agressivité, Atelier
Le sport est utilisé comme médium d’intervention auprès de jeunes ayant eu recours au passage à l’acte et pris en charge par le système de justice pénale pour adolescents. Les rationnels qui guident son utilisation sont multiples. Le présent article décrit les fondements d’un dispositif thérapeutique qui allie judo et temps de parole ayant comme objectif de favoriser un travail d’élaboration et de symbolisation. Des illustrations cliniques appuient les propos.
Dans le cadre d’un CMPP, une psychologue et une psychomotricienne, réunies par une sensibilité commune, proposent un dispositif groupal axé sur l’expression corporelle et le jeu théâtral. Elles témoignent d’une pratique qui favorise, à travers la mise en mouvement et l’intégration des sensations, une figuration et une symbolisation possibles des éprouvés, des affects, de ce qui peut être autrement inaccessible.
Article de Giuseppe Lo Piccolo, Saskia von Overbeck Ottino, Pierre Bastin, et al.
Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 65-84.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Migration, Ethnopsychanalyse, Groupe, Médiation, Jeune, Réfugié, Mineur non accompagné, Image, Photolangage
Dans ce texte les auteurs explorent les potentialités du recours au dispositif groupal et à l’introduction de la médiation par les images dans la prise en charge de jeunes requérants d’asile. La clinique liée aux migrations contemporaines nous confronte à un véritable défi concernant la prise en soin de sujets qui appartiennent à des cultures différentes, parlent des langues diverses et sont porteurs de traumatismes qui se révèlent à la fois singuliers et pluriels. À travers l’exemple d’un groupe à médiation Photolangage® avec des ex-mineurs non accompagnés, l’article décrit comment le modèle psychanalytique de groupe peut être un dispositif original pour la compréhension et le traitement d’une telle clinique.
Article de Lucie Carpentier, Dominique Bardou, Julie Urbain
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 1, janvier 2022, pp. 65-78.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accueil enfant-parents, Adolescent, Psychothérapie, Médiation, Atelier, Relation familiale, Santé mentale, Qualité de la vie, Affectivité
La prise en charge psychothérapeutique des adolescents n’est pas simple : les thérapies individuelles dans cette population sont difficiles à mettre en place, raison pour laquelle les groupes et médiations thérapeutiques ainsi que la thérapie familiale sont privilégiés. Face à ce constat, nous avons décidé de mettre en place une médiation parents-adolescents « Savate bien ? ». Il s’agit d’ateliers de groupes multifamiliaux où des analogies entre le sport et la communication permettent une expérimentation corporelle des relations familiales. C’est une mise en situation expérientielle. L’atelier est apprécié, pertinent et novateur tant du point de vue des familles que des soignants. Naturellement, il a sa place au sein d’un dispositif de soins plus large.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 153-170.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeune enfant, Médiation, Comptine, Traumatisme, Psychothérapie, Groupe thérapeutique, Musicothérapie
Les comptines et la musicalité des voix rythment la vie des bébés et des enfants dans toutes les cultures elles ont une fonction contenante et forment une enveloppe sonore (Anzieu, 1976). Nous nous sommes appuyés sur ce postulat pour utiliser les comptines comme médiation au sein d’un groupe thérapeutique. L’objectif de cette étude qualitative est de se questionner sur l’aspect thérapeutique des groupes et d’explorer une médiation qui est peu théorisée. Le groupe est constitué d’enfants de 5 ans, chacun ayant été confronté à des éléments potentiellement traumatiques dans la petite enfance, qui ont beaucoup de difficultés à être en lien avec les autres enfants et se laisser aller à la relation avec l’autre. L’observation des mouvements en jeu dans le groupe amène à faire le parallèle entre la mise en pratique et les théories déjà explicitées d’appareil psychique groupal (Kaës, 1976) et de groupes thérapeutiques d’enfants, mais également à questionner la place du thérapeute et de la médiation dans le processus thérapeutique.
Dossier constitué de 5 articles :
- T-MADE, une méthode transculturelle d’analyse des dessins d’enfants
- Du dessin libre des enfants au dessin de guerre
- Le dessin comme outil d’élaboration du traumatisme psychique dans un dispositif de soins en Afrique
- Une petite table au milieu : dessins d’enfants au cœur de la consultation transculturelle
- Petite géographie des traces. Le dessin à la rencontre de l’autre en contexte transculturel