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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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De l’expérience à l’expertise : passer de l’expérience de vie à la construction d’une expertise

Article de Arnaud Portron, Brigitte Portal

Paru dans la revue Écrire le social, n° 5, août 2023, pp. 87-94.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Expérience, Expertise, Usager, Changement, Relation travailleur social-usager

Pourquoi parler d’expertise concernant les personnes accompagnées ? Est-ce le terme le plus approprié concernant des personnes qui bénéficient d’un suivi, voire d’une mesure contrainte ?
La notion d’expertise renvoie aux connaissances acquises par un spécialiste dans un domaine donné. Cependant, l’étymologie du mot « expert » insiste sur l’expérience. Selon cette acception, les intervenants détiennent une expertise professionnelle et les personnes qu’ils accompagnent possèdent également une expertise. Celle-ci est issue de leurs expériences de vie et de la connaissance de leur réalité. L’expertise va au-delà du témoignage, elle nécessite de prendre du recul et favorise des prises de conscience.
Cette expertise est convoquée dans nos conversations avec Arnaud, elle nous invite à une réflexion sur le travail social.

Le développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités, un levier original pour la recherche-action participative

Article de Myriam Leleu

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 72-82.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Participation, Implication personnelle, Citoyenneté, Recherche-action, Coopération, Personne âgée, Expertise, Innovation sociale

La démarche conscientisante du Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC) a servi de guide à une recherche-action participative, Wallonie Amie des Aînés (WADA), menée à l'Université Catholique de Louvain Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme), avec le soutien de la région Wallonie (Belgique). Les aînés de différentes entités communales ont pu y développer leurs savoirs d'expériences afin d'implémenter des actions pensées par et pour eux-mêmes visant l'amélioration des conditions du vieillissement au niveau local. D'objets supposés d'une observation, ils ont conquis un statut de sujets constructeurs d'un processus au fil de leur participation aux avancées de la recherche. Si une capacité d'action collective s'est dégagée, associée à l'affirmation d'une identité sociale et à l'émergence d'une conscience citoyenne et politique, elle présente toutefois des variations selon le profil des collectifs, les contextes locaux et les formes de la participation.

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« Je ne veux pas organiser les femmes ». Travail social féministe et pouvoir d’agir

Article de Auréline Cardoso

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement

S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.

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