Article de Charline Blanzat
Paru dans la revue Forum, n° 159, février 2020, pp. 22-30.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Formation initiale, Sciences de l'éducation, Posture professionnelle, Comportement social, Étudiant, Terrain de stage, Aptitude, Réfèrent, Travail social, Culture professionnelle, Langage, Évaluation, Génération
Je suis Assistante sociale de formation et actuellement formatrice en travail social dans un centre de formation à Lyon. Ma recherche a débuté sur plusieurs interrogations : comment se fait-il que les objectifs officiels de première année du décret du 22 août 2018 réformant les diplômes de travail social de niveau III n’abordent pas la question du savoir-être des stagiaires ASS ? Les étudiants de première année, avant le début de leur stage ont-ils une réflexion autour de cette question du savoir-être ?
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Article de Josée Grenier, Mélanie Bourque, Denis Bourque
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 83-93.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Réforme, Professionnalisation, Autonomie, Pratique professionnelle, Intelligence artificielle, Contrôle, Évaluation, Conditions de travail, Canada
Le travail social au Québec – et plus largement au Canada – fait face actuellement à de nombreux défis. Les transformations qui ont eu cours ces dernières années ont entraîné des modifications sans précédent dans le réseau public de la Santé et des Services sociaux du Québec. Ces changements sont fondamentaux pour les professions du travail social, leurs intervenants, leurs pratiques, et les citoyens. Le défi de reconnaissance des métiers du social constitue un enjeu majeur dans le contexte actuel. La perte de sens, le contrôle institutionnel, la démobilisation des intervenants, et même certaines avancées de l’intelligence artificielle dans les fonctions d’évaluation sociale sont des facteurs de la déprofessionnalisation que rencontrent actuellement les acteurs de terrain. Ces éléments constituent autant de défis pour ces derniers, pour la pratique du travail social, et pour la formation en travail social.
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Article de Flore Capelier
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 344, avril 2015, pp. 19-23.
Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune majeur, Autonomie, Accompagnement social, Rapport, Contrat éducatif, Évaluation
La question de l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs est une question éminemment complexe dont le périmètre est difficile à délimiter :
en raison de l’objet même de l’aide apportée qui concerne des jeunes considérés comme des adultes à part entière, dotés de la capacité juridique, mais encore souvent dans une situation de vulnérabilité, liée principalement au manque de soutien familial ;
en raison du public visé qui regroupe des jeunes dont les besoins sont très différents, certains ayant déjà construit un projet social et professionnel, d’autres étant plus en difficultés pour s’insérer dans les processus d’accompagnement ;
en raison aussi de la finalité de l’aide qui vise l’autonomie de l’usager et, à terme, la fin de la prise en charge au titre de la protection de l’enfance. Or l’autonomie est une notion subjective, difficile à saisir. Ce travail d’autonomisation passe par un accompagnement multiple pour permettre aux jeunes d’acquérir une autonomie dite « fonctionnelle », mais aussi de développer leur autonomie « cognitive » et « affective » ;
en raison enfin des modalités de mise en œuvre de l’aide proposée. En effet, de nombreux acteurs prennent aujourd’hui part à l’accompagnement vers l’autonomie des jeunes majeurs. Il s’agit alors de coordonner les différents professionnels, mais aussi, plus largement, les institutions, qui, aux niveaux local et national, s’intéressent à ce public.
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