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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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En quoi l’amour est-il nécessaire au fait de se rétablir d’une psychose ?

Article de Larry Davidson

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 115-128.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Rétablissement, Amour, Individu, Soi, Psychose, Identité, Relation soignant-soigné

Parmi les différentes façons dont la clinique orientée rétablissement a été caractérisée en écart aux soins psychiatriques traditionnels, la question des soins « centrés sur la personne » est essentielle. Cet article en explore les implications profondes concernant la transformation de la pratique psychiatrique. Pour être considérés comme « centrés sur la personne », les soins doivent s’intéresser d’abord à la personne plutôt qu’à ses symptômes ou à son diagnostic. En plus du respect de l’autonomie de la personne, nous suggérons que les soins « centrés sur la personne » exigent également de repenser la position thérapeutique traditionnelle de neutralité en faveur d’une position plus engagée et compatissante qui relève de la vaste rubrique de l’« amour ». Nous affirmons que plusieurs formes d’amour sont requises pour faire face à la nature de la menace que représente la psychose pour le sentiment d’identité de la personne. En accord avec les traditions philosophiques et spirituelles occidentales et orientales, nous suggérons que la reconnaissance et la restauration de la « personnalité » d’une personne sont fondamentalement un acte d’amour. Nous distinguons ensuite quatre formes différentes d’amour non romantique – Karuna, Agape, Philia et Thelema. Chacune est décrite dans ses capacités réparatrices permettant à la personne de reconstruire un sens de soi et une vie autodéterminée et significative dans la communauté de ses pairs.

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Retentissement psychologique de la pandémie sur les individus et les organisations collectives

Article de Didier Mauger, Jacques Riffault

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 135-149.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Crise, Travailleur social, Témoignage, Pratique professionnelle, Télétravail, Psychologie, État dépressif, Sens, Perte, Liberté, Résilience, Anxiété, Confinement

La crise sanitaire de 2020 a révélé des mécanismes psychiques et sociétaux de nature adaptative, convoquant une forme d’endurance psychique inédite. Confinés de la première heure, professionnels en première ligne déplacés dans un autre établissement médico-social à qui ont été assignées de nouvelles fonctions, prérogatives ou tâches, cantonnés chez eux en télétravail, culpabilisés de ne pouvoir se sentir utiles, etc. : la multiplicité de situations a occasionné récits, témoignages et points de vue contrastés, mâtinés d’affects profonds.
Derrière les mots se logent à bas bruit les angoisses existentielles de tout un chacun ainsi que des étapes-clés du retentissement de la pandémie sur les mentalités : sidération, adaptation réactionnelle, résilience, sur-adaptation, atteinte des idéaux professionnels. Le verbatim des propos recueillis lors de divers dispositifs d’écoute esquisse un début de cartographie des préoccupations, sentiments et affects des professionnels du secteur médico-social durant les différentes phases de cette période inédite.

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Participation des patients, des aidants et des membres de la communauté ayant une expérience vécue à la formation des professionnels de santé

Article de Angela Towle

Paru dans la revue Vie sociale, n° 25-26, 2019, pp. 83-94.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Participation, Profession médicale, Usager, Décision, Témoignage, Atelier, UBC (Université de Colombie britannique), Canada

Le 14 juin 2018 au ministère de la Santé, Angela Towle, invitée en tant qu’experte internationale lors de la conférence de consensus « Associons nos savoirs », a prononcé ce discours devant un parterre d’usagers et représentants d’usagers, professionnels de la formation initiale et continue des professionnels des secteurs sanitaire, social et médico-social, experts et personnes qualifiées, représentants des OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés), de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), du ministère de la Santé, du ministère de la Cohésion sociale, des fédérations professionnelles des secteurs

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La reconnaissance et la valorisation des savoirs d'expérience des personnes accompagnées

Article de Eve Gardien, Suzanne Rosenberg, Richard Wittorski, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 25-26, 2019, pp. 97-191.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Participation, Usager, Témoignage, Formation, Accompagnement, Transfert de compétences, Méthodologie, Partenariat, Mutualisation, Cancer, Travailleur social

- Les savoirs expérientiels : entre objectivité des faits, subjectivité de l’expérience et pertinence validée par les pairs. Ève Gardien
- Qu’apportent les savoirs d’expérience à la formation des professionnels ?Point de vue sur les co-formations par le « croisement des savoirs et des pratiques ». Suzanne Rosenberg
- Le métier de travailleur social, une activité d’abord co-construite et distribuée. Richard Wittorski
- Enjeux, modalités et conditions de la participation dans les formations en travail social : états des pratiques en France et en Europe. Philippe Lebailly
- Quand des malades transforment leur expérience du cancer en expertise disponible pour la collectivité L’exemple d’un parcours diplômant à l’université des patients. Catherine Tourette-Turgis, Lennize Pereira Paulo, Marie-Paule Vannier
- Faire participer les personnes concernées à la formation professionnelle des travailleurs sociaux ? La question s’impose. Pas la réponse ! Thierry Chartrin, Joe Dooley

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Clinique et Rétablissement ou clinique du rétablissement ?

Article de Thomas Bosetti

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 221-232.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement social, Formation professionnelle, Relation travailleur social-usager, Communication, Conduite d'entretien, France, Lille, Marseille, Paris, Toulouse

L’expérimentation « Un chez-soi d’abord » a permis d’implanter quatre équipes de suivi intensif orienté vers le rétablissement en France (Lille, Marseille, Paris et Toulouse). Cet article tente de rendre compte de l’appropriation par les membres de l’équipe marseillaise de la philosophie du rétablissement à travers des situations de visite à domicile. Il montre le souci des professionnels à soutenir le dialogue avec les usagers dans des moments où les symptômes psychiatriques interfèrent dans la relation d’aide. Il illustre l’effet pionnier qui a animé cette équipe et la nécessité de poursuivre la formation des accompagnants pour soutenir au mieux les trajectoires de rétablissement et les moments de crise.

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Apparaître au monde : effets de l’expérimentation Housing First à Montréal après quarante-huit mois

Article de Christopher McAll

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 85-98.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Projet, SDF, Santé mentale, Participation, Bien-être, Homme, Femme, Logement, Québec (Province du)

Les résultats présentés dans ce texte proviennent du projet Chez-soi (de type Housing First) qui s’est déroulé dans cinq villes canadiennes. L’auteur était co-chercheur principal à Montréal et responsable de l’analyse des entrevues narratives effectuées avec un échantillon de 469 participants (au début du projet, à 18 mois et à 48 mois, un an après la fin du projet comme tel). L’analyse des entrevues fait ressortir l’impact de la participation aux groupes expérimentaux du point de vue de membres de ces groupes, comparativement aux groupes témoins. Ressort de l’analyse, entre autres, l’importance de la dimension relationnelle du bien-être – le sentiment d’« exister » aux yeux des autres en tant que personne à part entière – tout autant que l’amélioration des conditions matérielles de vie. Cette expérience positive caractérise surtout les hommes adultes qui n’ont pas de besoins élevés sur le plan de la santé mentale. Pour les femmes – le tiers des participants –, la participation aux groupes expérimentaux est loin d’être aussi concluante, plusieurs se retrouvant dans la même situation de vulnérabilité à la violence et à l’abus de la part des hommes qu’elles ont connus tout au long de leur parcours de vie.

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