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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Trouble de la gestation psychique et expérience d’attachement mère-enfant à la suite d’un déni partiel de grossesse

Article de Oksana Palaux, Anna Cognet Kayem

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 2, juillet-décembre 2023, pp. 303-321.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation enfant-mère, Déni, Grossesse, Attachement, Psychisme, Méthodologie, Méthode qualitative

L’étude se concentre sur l’expérience d’attachement mère-enfant dans un contexte de déni partiel de grossesse. En utilisant une méthodologie qualitative, dix entretiens ont été menés auprès de deux groupes de femmes (groupe test et groupe témoin). Les résultats montrent que la découverte de la grossesse a causé une sidération et une effraction chez les femmes du groupe test, ce qui a entraîné une mise à distance du lien avec l’enfant à naître. Bien que la relation mère-enfant soit sécurisante, elle est souvent investie sur un versant fusionnel où la culpabilité empêche les mères d’envisager une séparation sereine d’avec leur enfant. Ces conclusions soulèvent des questions sur la capacité de l’enfant à s’individualiser et à se confronter à sa figure d’attachement.

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Troubles de personnalité borderline/état-limite maternels et comportement d'attachement du bébé à 13 mois

Article de Marie Camille Genet, Bernard Golse, Emmanuel Devouche, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 215-232.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maternité, État limite, Relation enfant-mère, Nourrisson, Attachement, Trouble de la personnalité

La maternité représente une véritable crise nécessitant un réaménagement des imagos maternelles au sein du processus de parentalité qui peut ébranler l’identité des mères déjà fragilisées par la pathologie borderline et impacter la qualité des comportements d’attachement de l’enfant à venir. Cet article restitue l’évaluation, à l’âge de 13 mois, des comportements d’attachement des bébés de mères présentant un trouble de personnalité borderline (TPB) ; celle-ci s’inscrit dans une recherche longitudinale prospective sur une cohorte de dyades mère-bébé incluant 14 mères TPB avec ou sans épisode(s) dépressif(s) et 13 mères « contrôle », sans troubles. La qualité des patterns d’attachement à 13 mois a été évaluée grâce à la « Situation Étrange » (Ainsworth et al., 1978) au sein d’une recherche visant plus largement à éclairer la manière dont ces comportements d’attachement s’ancrent dans la particularité des dysfonctionnements interactifs mère-bébé à 13 mois faisant l’objet d’autres publications. Selon nos résultats, les enfants du groupe « contrôle » sont en moyenne très constants dans l’expression de leurs comportements d’attachement, au cours de la « Situation Étrange ». Au contraire, les bébés du groupe TPB mettent en œuvre des comportements d’une grande variabilité qui constituerait une difficulté supplémentaire pour leurs mères pour anticiper leurs réactions. Nous avons ainsi observé plus de comportements d’attachement insécure et/ou désorganisé chez les enfants du groupe TPB. Les difficultés dans les comportements d’attachement amplifient les fragilités relationnelles mère-enfant déjà présentes.

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Pour une "observation sensorielle" des "formes sensorisonores" à partager dans les situations cliniques extrêmes

Article de Christelle Viodé

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 251-269.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant malade, Développement sensoriel, Nourrisson, Relation enfant-mère, Musicothérapie, Jeu

L’auteure propose une réflexion en lien avec ses pratiques thérapeutiques et/ou de recherches sur la présence du « sonore », de « l’objet sonore » dans les prises en charge de sujets entravés dans leurs processus d’accès à la symbolisation et à la narration, dans le souci de soutenir la mise en récit et sa fonction subjectivante à partir de l’élaboration du trauma. Elle revient ainsi sur le nécessaire retour aux figurations corporelles et aux formes qu’elle nomme, ici, « sensorisonores » dans les psychothérapies afin de favoriser un « espace commun de jeu et de liberté », véritable espace transitionnel et lieu de transformation nécessaire à la relance des processus indispensables à tout devenir et à toute création psychiques. Est évoquée la question de l’apport de la musicothérapie proposée dans certains cas comme « média sonore » mais l’auteure étudie avant tout les conditions nécessaires à la constitution d’un espace transitionnel au sein duquel patient et analyste pourront s’accorder avec leur musicalité « co-construite ».

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