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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’effet bébé et ses manifestations dans l’intersubjectivité du couple... pour le meilleur ou le pire

Article de Dominique Ditner

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 41-60.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Dépression post-partum, Couple, Naissance, Nourrisson, Traumatisme, Récit de vie, Souffrance psychique, Relation enfant-mère, Périnatalité, Équipe pluridisciplinaire

À partir d’une étude de cas issue de la clinique de la dépression postpartum parentale, l’article met en lumière les enjeux de « l’effet bébé » sur l’intrapsychique de la mère et du père mais aussi sur l’intersubjectivité active au sein du couple. La naissance de l’enfant réel et la « renaissance » de l’enfant en soi pour le père et la mère exposent le couple au surgissement de l’histoire infantile et bébé de chacun, avec le risque de la réactivation d’événements traumatiques ou névrotiques. On observe alors dans la dynamique du couple une intersubjectivité qui s’organise à partir de mouvements d’intrication ou de mise en conflit, voire de désintrication, des subjectivités respectives, un peu à l’image de la rythmicité de l’intersubjectivité primaire, pour « le meilleur ou le pire » de leur parentalité ou/et de leur conjugalité.

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Mères en exil et enjeux d’une parentalité à distance : être mère ici et là-bas

Article de Roselyne Boyet

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 19-34.

Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Exil, Traumatisme, Culpabilité, Parentalité, Contre-transfert, Souffrance psychique, Psychothérapie

Les mères exilées ont, pour certaines d’entre elles, dû laisser un ou plusieurs enfants au pays dans des conditions incertaines, voire obscures. Cet article propose d’explorer les mouvements psychiques de la situation clinique d’Amélia, mère angolaise de quatre enfants, dont deux sont restés là-bas. C’est au sein de la rencontre clinique avec cette femme à l’appareil psychique englué dans les traumatismes que certains enjeux de la « parentalité à distance » émergent. Sentiment de culpabilité, angoisses de mort impensables et clinique de l’enfant absent au travers de celui présent seront abordés tout au long de la situation d’Amélia. La place du thérapeute, son observation et son accueil des traumatismes montreront comment, jusque dans le travail contretransférentiel, l’absence potentiellement traumatique de l’enfant « effracte » une parentalité qui tente d’y survivre.

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