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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le trauma à l’adolescence sous le prisme familial transgénérationnel

Article de Christine Melato

Paru dans la revue Dialogue, n° 243, mars 2024, pp. 137-153.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Traumatisme, Phobie, Corps, Symptôme, Maladie psychosomatique, Transmission, Génération, Histoire familiale, Psychanalyse, MECS, Enfant placé, Transfert, Contre-transfert

Cet article, adossé à un cas clinique, propose une réflexion sur la dimension traumatique à l’adolescence en analysant la problématique de l’intrus persécuteur et la problématique transgénérationnelle. L’adolescent manifeste une dynamique de survie psychique par des symptômes somatiques, des conduites phobosociales et une hypersensibilité narcissique. La différenciation et la séparation-individuation d’avec l’objet interne intruseur sont également apparues dans le travail psychique engagé dans les entretiens familiaux.

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L’enveloppe du couple comme échappatoire à la souffrance individuelle et familiale dans les situations de violences conjugales

Article de Marie Naimi, Almuneda Sanahuja, Alexandra Vidal Bernard

Paru dans la revue Dialogue, n° 238, décembre 2022, pp. 91-110.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Transmission, Fonction contenante, Traumatisme, Couple, Inconscient, Histoire familiale

Cet article s’intéresse au phénomène des violences conjugales en montrant l’intérêt de considérer l’articulation des enveloppes psychiques au niveau individuel, familial et « couplal ». Il met le projecteur sur les matériaux psychiques transmis de génération en génération, qui traversent ces contenants. Si certaines traces du passé sont conscientes et élaborées, d’autres demeurent inconscientes et empreintes de traumatismes. Par l’effet d’emboîtement des enveloppes psychiques et par le biais du nouage des alliances inconscientes, ces héritages négatifs se retrouvent impliqués dans les fondations du lien du couple. Une vignette clinique aide à comprendre le rôle des legs familiaux dans l’émergence d’agirs violents entre les partenaires amoureux et leur impact sur l’enveloppe psychique du couple. Les auteures esquissent enfin un modèle de structuration innovant du moi-peau du couple à partir de la théorisation de Didier Anzieu (1985).

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Menaces radicales sur les personnes et les familles

Article de Julien Arotcharen, Malika Mansouri

Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 107-122.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Adolescent, Prison, Radicalisation, Identité, Histoire familiale, Traumatisme, Filiation, Inconscient, Approche clinique

Les jeunes « radicalisés » sont confrontés à des mouvements de questionnements internes et externes, comme grand nombre d’adolescents, sur leur filiation, leur identité. Leur engagement dans cet horizon guerrier s’inscrit autour de menaces psychiques inexorables face à des impensés dans leur histoire individuelle et collective. Appuyé par une méthodologie complémentariste, l’article analyse la situation de deux jeunes hommes confrontés à des reviviscences traumatiques de non-dits familiaux et la réactivation de mouvements internes et externes non maîtrisables. Malgré la tentative de maîtriser ces menaces, la radicalité semble renvoyer à une violence sociale et politique menaçante.

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Partir pour se dégager du secret ? Réflexion quant aux changements intra et interpersonnels liés à l’expatriation

Article de Ludmilla Foy Sauvage

Paru dans la revue Dialogue, n° 233, septembre 2021, pp. 41-58.

Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Honte, Secret, Histoire familiale, Distance, Étranger, Identité, Conscience de soi

Cet article propose une réflexion soulevée par le suivi psychanalytique de sujets expatriés dont les problématiques psychiques sont liées, entre autres facteurs, à la présence d’un secret tenu par leurs parents. J’émets ici l’hypothèse que l’expatriation, en tant que déplacement volontaire, peut permettre à certains sujets d’inscrire différemment, dans leur histoire, un événement traumatique tenu secret par leurs parents. Cette réflexion s’inscrit dans le prolongement d’une conception psychanalytique de l’expatriation (Drweski, 2015). Elle s’appuie sur les notions de clivage (Bayle, 2012), du double transitionnel (Jung, 2015) et du secret (Tisseron, 2001). L’auteure présente le cas de Doris, expatriée française suivie dans le cadre d’un travail de recherche mené à l’étranger. Il apparaît que la distance physique instaurée par son expatriation lui permet de se dégager psychiquement du vécu lié au clivage parental et enclenche une évolution de la situation discursive au sein de la famille.

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Transformer l’héritage du passé traumatique après un génocide : l’étayage sur la photographie dans le processus de symbolisation et d’historicisation

Article de Muriel Katz Gilbert, Manon Bourguignon, Giuseppe Lo Piccolo

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 91-111.

Mots clés : Enfance-Famille, Transmission, Inconscient, Filiation, Deuil, Médiation, Photographie, Génocide, Séparation, Traumatisme, Histoire familiale, Transfert, Généalogie, Famille

La déshumanisation à l’œuvre dans le projet génocidaire et l’héritage d’un tel événement traumatique entraîne une catastrophe de la transmission et de la filiation. S’ensuit une impasse des processus d’identification et de différenciation sur plusieurs générations. Dans cette contribution, on interroge la nature des obstacles entravant le processus de deuil, de séparation et l’investissement de la vie après une catastrophe sociale. Il s’agit pour cela de rendre compte du travail de subjectivation nécessaire à l’appropriation de sa propre histoire et de celle de sa propre famille de manière à pouvoir engager un processus de séparation/différenciation. À travers une étude de cas, l’article montre la pertinence d’une rencontre clinique « médiatisée » pour la compréhension et la perlaboration du vécu traumatique d’une famille survivante qui vit entre-soi. Nous discuterons, en particulier, l’apport de la photographie comme une première tentative de figuration des affects et de mise au travail des processus intermédiaires garants de leur symbolisation.

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Séparation impossible, sinon radicale

Article de Malika Mansouri

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 75-89.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Séparation, Radicalisation, Histoire familiale, Traumatisme, Identification, Psychanalyse

Lesdits « radicalisés » ne sont pas exceptionnels. Ce sont principalement des adolescents dont la complexité des trajectoires individuelles et familiales peut entraver la nécessaire séparation d’avec l’enfance pour se construire un devenir adulte. La clinique nous fait découvrir la multiplicité des stratégies possibles de l’adolescent prisonnier de ce dilemme. L’article analyse le cas d’une jeune fille aux prises d’un héritage familial traumatique et de sa propre régression archaïque, qui tente une séparation physique avec le vœu inconscient de parvenir à se séparer enfin psychiquement. Mais les séparations physiques, même radicales, ne favorisent, au contraire, que séparation sans séparation.

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Filiation catastrophique et travail de mémoire après la Shoah : quand la libre réalisation de l’arbre généalogique est au service de l’historicisation

Article de Muriel Katz Gilbert, Manon Bourguignon, Giuseppe Lo Piccolo

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 69-82.

Mots clés : Enfance-Famille, Généalogie, Filiation, Mémoire, Histoire familiale, Traumatisme, Génocide

Cet article se propose de montrer comment un crime de masse tel que le génocide entraîne des répercussions psychiques sur plusieurs générations, ce que l’on peut considérer comme une catastrophe de la filiation. Comment s’inscrire dans un lien de filiation pour écrire son propre roman des origines lorsque l’horreur vécue musèle à jamais la vie de la mémoire, de la parole et de la transmission ? C’est à travers la médiation projective de la libre réalisation de l’arbre généalogique que l’article tentera d’explorer ces questions par une étude de cas. Dans l’espace intermédiaire de la rencontre, tout en respectant les aménagements défensifs du sujet, le travail de perlaboration se rend possible. L’article montre comment la dimension médiatrice et projective du dispositif se met au service du travail d’historicisation et de remémoration de l’histoire familiale et collective chez un descendant d’un survivant de la Shoah.

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