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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La place de la famille en supervision d’équipe ou en analyse des pratiques professionnelles

Article de Denis Mellier

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 95-112.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Supervision, Analyse de la pratique, Famille, Équipe, Groupe, Approche clinique, Institution, Psychanalyse, Balint (Michael)

La problématique familiale peut être un risque ou une possibilité de travail en supervision d’équipe ou en analyse de la pratique. L’auteur s’appuie sur sa pratique clinique groupale. Il indique d’abord le risque du « familialisme » qui consiste à réduire l’institution à une famille ou à interpréter sans écart le problème des professionnels selon leur histoire personnelle. Il montre au contraire l’importance de considérer la place des familles des personnes accueillies dans l’institution car elles font partie des alliances et des organisateurs institutionnels. Après avoir indiqué comment ces deux dispositifs d’analyse sont centrés sur la professionnalité à l’instar d’un groupe Balint, il montre comment l’attention et les associations de points de vue des participants permettent de transformer le « négatif » de la problématique familiale des accueillis lors de la « construction de cas ».

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Interventions et supervisions institutionnelles en échec

Article de Jean Pierre Pinel

Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 17-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Échec, Thérapie, Psychanalyse, Institution, Analyse de la pratique, Supervision, Soin

Une revue de la littérature met en évidence que la question de l’échec est relativement marginalisée dans le champ de la clinique psychanalytique et plus encore dans celui de la clinique des interventions et supervisions institutionnelles. L’article se propose d’en ressaisir les raisons. Il propose l’hypothèse centrale selon laquelle l’échec constitue une forme princeps de négativité et, partant, se voit contre-investi, notamment en une période culturelle privilégiant la réussite et l’excellence. En appui sur différentes configurations cliniques issues d’interventions institutionnelles conduites dans des institutions soignantes, l’article montre que différentes modalités de négativité se logent dans ce qui est recouvert par le terme englobant d’« échec ». L’échec prenant ainsi, dans la clinique, les significations extrêmement différentes de symptôme, de moment transitionnel ou enfin de situation d’anéantissement.

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