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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Médiations culturelles : modalités de mise en œuvre dans une institution de pédopsychiatrie

Article de Lou Vernier, Joana Matos, Amélie Bion, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 4, juin 2024, pp. 165-174.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Adolescent, Enfant, Art, Activité culturelle, Soin, Hôpital psychiatrique, Psychiatrie infantile

Les activités à médiations artistiques et les soins culturels sont devenus une composante de la plupart des institutions hospitalières pour enfants et adolescents. Pourtant leur financement n’est pas spécifié. À partir de l’expérience d’un service hospitalo-universitaire, nous souhaitons réfléchir aux mesures qui pourraient favoriser leur maintien.

La pédopsychiatrie et ses liens avec les autres institutions de l’enfance

Article de Ivan Gicquel

Paru dans la revue Empan, n° 134, juin 2024, pp. 18-26.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Protection de l'enfance, École, Justice, Psychiatrie infantile, Enfant, Adolescent, Institution, Approche historique, Partenariat

La pédopsychiatrie est née dans un contexte de délimitation des champs disciplinaires avec les autres institutions de l’enfance, l’école, l’éducation spécialisée, la protection de l’enfance et la justice des mineurs, en interface, en tant que partenaires de prises en charge partagées pour les situations complexes. Aujourd’hui, rendre compatibles des positions concrètes dans les projets avec le maintien d’une pensée vivante autour du sujet et de ce qui se joue entre les institutions est possible avec une nouvelle clinique interinstitutionnelle.

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Fonction compensatrice de l’acte de création dans l’accompagnement thérapeutique d’un adolescent psychotique

Article de Jean Philippe Roustant, Lionel Diebold, Isabelle Boulze Launay

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 72, n° 4, juin 2024, pp. 175-181.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Adolescent, Enfant, Art, Activité culturelle, Soin, Hôpital psychiatrique, Psychiatrie infantile

Nous proposons dans cet article une réflexion sur la place de la création spontanée dans la prise en charge thérapeutique de l’adolescent présentant un premier épisode de décompensation psychotique. À partir du cas clinique d’Emilio, 13 ans et de l’examen des productions réalisées en entretien, l’acte de création est envisagé comme tentative auto-thérapeutique d’adaptation du monde. L’analyse théoricoclinique de certaines productions ainsi que du positionnement transférentiel du sujet pointent la possibilité d’émergence, à l’initiative de l’adolescent, d’un lieu d’adresse permettant ce passage d’un scénario privé quasi délirant à une authentique création adressée à un autre devenant témoin de la paternité de la création initiée par le sujet. Dès lors, l’acte de création en tant qu’adressé peut-être pensé comme une élaboration compensatoire possible venant masquer les effets délétères du défaut d’inscription symbolique de l’adolescent psychotique. L’acte de création compensatoire, en générant une possible identité, même purement fonctionnelle et stéréotypé, pour le sujet permet ainsi à l’adolescent psychotique de s’inscrire à nouveau dans un lien à l’autre de manière plus apaisée.

Drame en HLM… Scènes et postures de soin

Article de Rémy Puyuelo

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 58-64.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMPP, Urgence, Enfant, Adolescent, Soin, Médiation, Environnement, Espace, Posture professionnelle, Pulsion

Une situation d’urgence en CMPP. Le lâcher-prise du soignant permet, quand cela le nécessite, d’accueillir l’événement là où celui-ci se produit pour en faire un moment clinique agi qui s’inscrit dans le parcours de soin dans un projet de symbolisation. Cela passe par l’événement devenu scénographie temporo-spatiale, véritable médiation dans le suivi des populations d’enfants et de familles présentant des inorganisations identitaires, empêchés de latence.

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Stigmatisation et cercle vicieux de la prise de poids : quelles réalités chez l’enfant et l’adolescent ?

Article de N. Rigal

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 2, mars 2023, pp. 68-72.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stigmatisation, Enfant, Adolescent, Obésité, État dépressif, Trouble du comportement alimentaire

Évaluer, sur la population des enfants et des adolescents, la validité d’un modèle de cercle vicieux de la stigmatisation de l’obésité qui, dans une compréhension psychopathologique, inclut les concepts de dépression et d’alimentation émotionnelle.
Revue de question répertoriant les études publiées dans PubMed et PsychINFO avant 2005, portant sur des participants âgés de moins de 18 et incluant les différents facteurs du modèle (stigmatisation, dépression, alimentation émotionnelle et obésité).
Dans l’état actuel des publications, le modèle n’a pas été validé dans sa globalité, notamment concernant le lien entre alimentation émotionnelle et d’une part la dépression, d’autre part la prise de poids. Cependant, l’existence d’une association bidirectionnelle « stigmatisation×obésité » a été confirmée. Cette association semble en partie médiée par des manifestations dépressives.
Des études longitudinales doivent être entreprises afin de vérifier le rôle de l’alimentation émotionnelle dans le modèle.
La santé mentale des enfants et des adolescents apparaît comme un facteur de risque de perpétuation du surpoids ou de l’obésité. Le phénomène de stigmatisation des enfants et adolescents de forte corpulence doit être une préoccupation centrale en termes de prévention et de prise en charge.

Taire, se taire, faire taire : usages et mésusage du silence

Article de Martine Lani Bayle, Marielle Aithamon, Anthony Brault, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 109, janvier-juin 2018, pp. 7-164.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Silence, Mutisme, Bruit, Psychanalyse, Musicothérapie, Ethnopsychiatrie, Interculturel, Transmission, Intergénérationnel, Famille, Migration, Adolescent, Enfant, Déni, Grossesse, Traumatisme

Dans un monde où le bruit est devenu une nuisance et une drogue, le silence apparaît autant comme un désir que comme une crainte. Il se décline d’ailleurs en de multiples versions, silence de vie et silence de mort, chez l’analysant et chez l’analyste, dans l’intériorité de la méditation et des initiations, dans les secrets de famille et les passés sous silence institutionnels… Polymorphe et polytopique, le silence laisse souvent entendre ce qui ne peut se dire ; il ouvre à la parole l’espace de l’écoute et offre à la musique la plénitude de son vide. C’est à explorer cette complexe et paradoxale multidimensionnalité du silence entre taire, se taire et faire taire que s’attachera ce numéro de Connexions.

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Psychose et états limites

Article de François Richard, Piera Aulagnier, Philippe Givre, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 33, vol. 4, n° 94, décembre 2015-février 2016, pp. 713-924.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, État limite, Adolescent, Autisme, Identité, Enfant, Suicide

Les pathologies adolescentes ont souvent été comparées aux états limites dont elles seraient annonciatrices, mais il faut aussi s’interroger sur les possibles évolutions vers la psychose. Nous reproblématisons dans ce numéro ce questionnement en nous demandant quels sont les précurseurs, lors de l’enfance, à partir du paradigme de la psychose infantile, des états limites à l’adolescence. Une série de contributions cliniques approfondies d’auteurs tant français qu’étrangers témoigne de la nécessité de faire progresser les concepts et les modalités de prise en charge clinique, dans un esprit d’ouverture aux différents courants de la psychanalyse. Nous avons voulu, à partir de la clinique avec les adolescents d’aujourd’hui, vérifier la pertinence de la méthode freudienne classique, du breakdown selon M. et M. E. Laufer, du pubertaire selon Ph. Gutton, de la subjectivation selon R. Cahn, et de certaines approches familiales, narrativistes ou intersubjectives, afin de mettre en débat ces différents points de vue. Sans oublier la nécessaire réflexion sur le contexte d’une socialité, des liens familiaux et intergénérationnels en crise.

On trouvera en introduction un article devenu introuvable de P. Aulagnier qui précise bien sa conception de la potentialité psychotique dans son rapport à un arrêt de la subjectivation temporelle, suivi d’un commentaire très travaillé de Ph. Givre.

Une fois n’est pas coutume, figurent dans ce numéro des contributions théorico-cliniques qui étudient en détail les dysharmonies d’évolution et les fonctionnements limites chez l’enfant pour fixer leur écart avec les autismes et la psychose puis leur devenir lors de la puberté : les articles de B. Golse, C. Squires et F. Richard issus d’une journée scientifique à de l’Université Paris Diderot-Paris 7.

Nous publions aussi un dossier issu d’un colloque ayant eu lieu en 2014, la 27 ème conférence annuelle de la FEP à Turin. On y lira deux belles contributions de nos collègues italiens : A. M. Nicolò et L. Accetti, à partir d’une histoire de cas, font progresser la pensée des relations entre interprétation, narrativité, et autobiographie, tandis que V. Bonaminio, discuté par F. Richard, propose une perspective originale qui compare la prise en charge d’un même patient enfant puis adolescent par une équipe multifocale. Les textes de J.-P. Matot sur l’hallucination négative, de J. Jung sur la représentation de la mort, de F. Richard sur la tendance suicidaire et de G. Monniello sur le maniement du transfert dans les régressions majeures, se situent dans le prolongement de cette réflexion sur la négativité à l’œuvre dans la psychose et les états limites.

Les deux études, respectivement de I. Pirone et de F. Houssier avec X. Vlachopoulou, apportent en conclusion des éclairages complémentaires.

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