Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Migrant, (é-im)migrés, étrangers… mots et représentations

Article de Piero D. Galloro

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 13-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Vocabulaire, Immigration, Étranger, Immigré, Représentation sociale, Approche historique, Altérité

Les discours sur l’immigration ne sont pas neutres, l’acte de nomination est un révélateur de nos rapports à l’objet. Le sujet forge la réalité à partir des mots qu’il utilise pour la désigner. Dénommer c’est avant tout donner une existence aux termes mobilisés en fonction de l’espace et du temps. Cette présentation peut être considérée comme une identification de ce qui est désigné autant qu’un révélateur des connaissances de qui parle. Derrière l’usage des termes se profile l’affirmation de l’existence sociale de groupes et d’individus. Cette affirmation s’appuie sur la performativité des mots, sur les représentations sociales mobilisées et l’historicité des termes utilisés.

Accès à la version en ligne

Le soubassement anthropologique de l’accueil

Article de Jean Yves Dartiguenave

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 27-32.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Définition, Altérité, Anthropologie, Légitimité

L’étymologie du terme accueillir révèle sa dimension anthropologique : celle du classement qui opère une distinction entre ceux que l’on exclue et ceux que l’on reçoit, celle de la responsabilité qui nous impose le devoir d’hospitalité, quelles que soient, par ailleurs, les limites que l’on impose à ce devoir social. C’est dire l’aspect éminemment politique de l’accueil, au sens où il confère une orientation au rapport à l’altérité et, par extension, à la configuration des rapports sociaux au sein d’une société. Une autre dimension concerne l’engagement que l’on consent dans l’accueil de l’autre. C’est s’attacher ici, par-delà la question de la légalisation de l’accueil dans une société, à la légitimité qu’on accorde à cet accueil.

Accès à la version en ligne

Le paradigme de l'inclusion ou la société des singularités pour horizon

Article de Yves Pillant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 11-24.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Sociologie, Intégration, Altérité, Égalité, Inclusion

La notion d’inclusion indique une nouveauté qui semble recouper certains travaux sociologiques sur la « société des singularités ». Penser une société inclusive offre une occasion de reconsidérer l’égalité démocratique à l’aune de l’unicité de chacun de ses membres. Cet article se propose de croiser cette recherche sociologique sur l’égalité avec la philosophie de Levinas sur l’altérité. La notion d’intégration comme assimilation de l’altérité fera place à celle d’inclusion au service d’une quête d’un commun d’humanité. Renversant l’antériorité de l’identité sur l’altérité, les tendances à l’homogénéisation et à l’identitarisme sont revisitées pour orienter des chemins qui pensent la diversité comme le ferment de notre production du commun.

Accès à la version en ligne

Transitions professionnelles et transactions identitaires : expériences, épreuves, ouvertures

Article de Thérèse Perez Roux

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 81-93.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Parcours professionnel, Projet, Expérience, Identité, Identité professionnelle, Formation professionnelle, Perte, Altérité, Savoir, Soi

Dans un contexte de transformation du marché du travail, les transitions professionnelles se diversifient. La contribution s’intéresse aux effets de ces transitions sur les dynamiques identitaires des acteurs. Sur la base des résultats de deux études conduites auprès de professionnels qui se réorientent dans un nouveau métier ou font la démarche d’un retour en formation, plusieurs éléments sont mis en lumière : l’expérience de la transition est analysée à la fois comme un moment de perte, une épreuve plurielle et un espace de développement potentiel dans lequel de puissants enjeux identitaires sont à l’œuvre.

Accès à la version en ligne