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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Famille : un partenaire pas comme les autres

Article de Ivy Daure

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 10, décembre 2023, pp. 199-207.

Mots clés : Travail social : Métiers, Famille, Accompagnement, Institution, Relation équipe éducative-famille, Posture professionnelle

Le travail avec les familles, même s’il représente aujourd’hui une demande explicite de l’ars et que les institutions souhaitent devenir de plus en plus acteurs de cette pratique d’inclusion des familles, est encore loin d’être une évidence. Malgré les vraies avancées du paradigme dans lequel les familles sont des partenaires de l’accompagnement et de la prise en charge des enfants et de leurs aînés, les professionnels manquent encore de formation et de soutien dans cette démarche.
Dans cet article nous avancerons des axes de réflexion et d’action pour penser l’accompagnement des familles avec plus d’aisance à travers l’activation de leurs compétences et celles des professionnels, un processus qui met en scène les ressources du système tout entier.

Distance, proximité, l’important c’est ce que l’autre supporte. Vers l’instauration d’un « espace d’aide potentiel »

Article de Xavier Bouchereau

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 67-78.

Mots clés : Travail social : Métiers, Relation d'aide, Distance, Pratique professionnelle, Accompagnement social, Posture professionnelle, Compétence, Émotion, Winnicott (Donald Woods)

Aisément mentalisable, l’idée de « bonne distance » a longtemps participé à rassurer les professionnels en insistant sur ce qui relèverait d’une possible maîtrise de la relation d’aide. Mais en réalité, la « bonne distance » n’est pas un concept opérant de l’accompagnement social, elle échoue à dire la complexité de la rencontre entre un professionnel et la personne qui sollicite son aide, elle l’enferme dans une unidimensionnalité technique que la clinique récuse. C’est pourquoi, à partir des travaux de Donald Winnicott, nous proposons de développer la notion d’« espace potentiel d’aide », un espace dynamique, avec sa propre temporalité, que le professionnel va patiemment broder d’émotions, consolider d’écoute, vivifier de paroles pour que le sujet accepte de reconsidérer ce qu’il vit.

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La recherche du champ des possibles en intervention sociale  : une question de bricolage

Article de Guy Ducrettet

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 77-85.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Implication personnelle, Responsabilité, Famille, Migration, Précarité, Adaptation, Protection de l'enfance, Intervention sociale, Créativité, Posture professionnelle, Éthique

L’accueil de famille migrante en situation de précarité juridique et sociale convoque les travailleurs sociaux à l’articulation du positionnement professionnel et de l’engagement de soi. Il les invite au(x) bricolage(s).

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L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

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« Je ne veux pas organiser les femmes ». Travail social féministe et pouvoir d’agir

Article de Auréline Cardoso

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 73-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Féminisme, Violence conjugale, Travail social, Empowerment, Militantisme, Association, Accompagnement social, Expertise, Valeur, Posture professionnelle, Genre, Hébergement

S’appuyant sur une ethnographie de trois mois menée au sein d’une association féministe gérant un service d’accueil de femmes victimes de violences, cet article propose d’interroger le potentiel transformateur du travail social féministe mis en œuvre dans cette association. Il s’intéresse aux processus d’empowerment et de conscientisation que les professionnelles de l’association tentent d’impulser chez les femmes qu’elles accueillent, ces dernières étant le plus souvent éloignées des idées et du militantisme féministe. Une première partie présente le travail social féministe, en s’attachant à mettre en lumière son inscription dans le travail social comme son opposition à certaines de ses pratiques. Les deux parties suivantes, plus ethnographiques, donnent à voir le travail de conscientisation en direction des femmes accueillies, et les effets de celui-ci en termes de pouvoir d’agir individuel. Il s’agit de montrer comment certaines valeurs du travail social féministe peuvent entrer en contradiction avec la mise en œuvre d’un réel travail de mobilisation des femmes accueillies, qui nécessiterait pour les professionnelles d’adopter une posture « d’avant-garde » qu’elles rejettent.

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Questions pour un… superviseur

Article de Jeannine Duval Héraudet

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 153-173.

Mots clés : Travail social : Métiers, Analyse de la pratique, ESAT, Mécanisme de défense, Posture professionnelle, Supervision, Peur, Moniteur d'atelier, Résistance, Transfert, Groupe

Les trois premières rencontres en analyse clinique de la pratique avec une équipe d’ESAT (établissement et service d’aide par le travail destiné à des travailleurs handicapés) ont confronté d’emblée l’auteur de l’article à des peurs, des mécanismes de défense et des résistances en provenance du groupe. À partir de l’analyse de ces séances, elle s’interroge sur ses propres ressentis, sur les effets du dispositif et de sa posture de superviseur quant au dépassement des sources de blocage et à l’implication de ces participants dans le travail proposé.

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Ingénieurs sociaux en transactions dans des contextes en mutation : récits d’événements et récits de quête

Article de Frédérique Streicher

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 37-51.

Mots clés : Travail social : Métiers, Ingénierie sociale, Professionnalisation, Polyvalence de secteur, Changement, Pratique professionnelle, Travailleur social, Partenariat, Information, Référentiel, Négociation, Récit de vie, Posture professionnelle

Les ingénieurs sociaux sont souvent dans des fonctions de cadre « développeur » et de « manager de projet », pour des collectivités territoriales ou des établissements sociaux et médico-sociaux. La professionnalisation de l’ingénierie sociale s’appuie sur les fonctions d’encadrement et de management des équipes d’intervenants sociaux. L’analyse d’un récit d’événements, recueilli auprès d’un chargé de mission, montre un processus transactionnel d’imposition et d’appropriation, dans une réorganisation de services sociaux départementaux (France) qui mobilise des partenariats et des collaborations. Les fragments du discours, analysés selon une méthode d’analyse structurale ad hoc, font transparaître les éléments de la transaction sociale, témoignant de la complexité des enjeux politiques et managériaux d’un agent avec des fonctions d’intermédiation. Les ajustements successifs entre acteurs ouvrent de possibles accords sur des solutions partagées et sur des « produits transactionnels » qui stabilisent les désaccords. Le « récit de quête » de l’ingénieur social exprime l’objectif du débat conscientisant dans un cadre participatif, pour dépasser les conflits.

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