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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Troubles de personnalité borderline/état-limite maternels et comportement d'attachement du bébé à 13 mois

Article de Marie Camille Genet, Bernard Golse, Emmanuel Devouche, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 215-232.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maternité, État limite, Relation enfant-mère, Nourrisson, Attachement, Trouble de la personnalité

La maternité représente une véritable crise nécessitant un réaménagement des imagos maternelles au sein du processus de parentalité qui peut ébranler l’identité des mères déjà fragilisées par la pathologie borderline et impacter la qualité des comportements d’attachement de l’enfant à venir. Cet article restitue l’évaluation, à l’âge de 13 mois, des comportements d’attachement des bébés de mères présentant un trouble de personnalité borderline (TPB) ; celle-ci s’inscrit dans une recherche longitudinale prospective sur une cohorte de dyades mère-bébé incluant 14 mères TPB avec ou sans épisode(s) dépressif(s) et 13 mères « contrôle », sans troubles. La qualité des patterns d’attachement à 13 mois a été évaluée grâce à la « Situation Étrange » (Ainsworth et al., 1978) au sein d’une recherche visant plus largement à éclairer la manière dont ces comportements d’attachement s’ancrent dans la particularité des dysfonctionnements interactifs mère-bébé à 13 mois faisant l’objet d’autres publications. Selon nos résultats, les enfants du groupe « contrôle » sont en moyenne très constants dans l’expression de leurs comportements d’attachement, au cours de la « Situation Étrange ». Au contraire, les bébés du groupe TPB mettent en œuvre des comportements d’une grande variabilité qui constituerait une difficulté supplémentaire pour leurs mères pour anticiper leurs réactions. Nous avons ainsi observé plus de comportements d’attachement insécure et/ou désorganisé chez les enfants du groupe TPB. Les difficultés dans les comportements d’attachement amplifient les fragilités relationnelles mère-enfant déjà présentes.

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L'accueil familial thérapeutique, un support pour se lire : étude (en cours) du devenir des anciens enfants placés

Article de Alexandre Novo, Pascal Richard, Cathy Fourès, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXI, n° 1/2018, janvier-juin 2018, pp. 149-177.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant placé, Devenir, Accueil familial thérapeutique, Attachement, Recherche, Méthodologie

Cette recherche mixte a pour objectif d’évaluer le devenir d’anciens enfants ayant été admis en accueil familial thérapeutique. L’évaluation porte sur le devenir de 58 de ces anciens enfants accueillis entre 1971 et 1996. Elle est faite par le biais d’un alliage innovant d’outils qui se compose d’un entretien ouvert puis semi-directif, ainsi que de la Mini International Neuropsychiatric Interview, le Retentissement Fonctionnel et Socio-affectif subjectif et le CaMir ; outil issu du concept d’attache­ment. L’entretien est analysé selon deux méthodes, la narrativité (Edicode) et la Grounded Theory. Nos résultats préliminaires montrent des représentations d’attachement comparables à ceux de la population générale. Ils se diffèrent des résultats retrouvés auprès des enfants placés dans d’autres dispositifs d’accueil. De plus, les premières analyses du discours marquent l’importance d’un point étape utile voire nécessaire quelques années après la fin d’un placement pour les jeunes adultes.

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L'impact des relations précoces sur le développement cérébral : le trouble réactionnel de l'attachement vu par les neurosciences

Article de Véronique Neuville, Guadalupe Puentes Neuman, Miguel M. Terradas

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 417-436.

Mots clés : Santé-Santé publique, Attachement, Neurologie, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Cerveau, Développement cognitif, Enfant

L’attachement demeure un vaste champ de recherche de par l’importance de la qualité des relations précoces sur le développement de l’individu. Depuis l’émergence des connaissances concernant les neurosciences, de nouvelles perspectives s’ouvrent quant à l’impact des troubles d’attachement, et plus particulièrement du trouble réactionnel de l’attachement, sur le développement des structures cérébrales de l’enfant. Actuellement, les recherches semblent converger vers des perturbations, pouvant devenir permanentes, des systèmes de régulation des émotions au niveau limbique telles que la peur et l’anxiété, mais également du fonctionnement des structures corticales supérieures altérant les capacités d’attention, le contrôle des comportements, les habiletés sociales, les capacités réflexives et les apprentissages. Cet article présente une synthèse des connaissances actuelles concernant l’impact des relations d’attachement perturbées sur le développement cérébral et la santé mentale de l’individu.

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Liens entre les pratiques éducatives, le style d'attachement du parent et les comportements d'inattention et d'hyperactivité/impulsivité

Article de Nayla Nahas, Sylvie Normandeau, Julie Girard Lapointe

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 329-349.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Hyperactivité, Parents, Attachement, Pratique éducative, Recherche, Méthode

Cette étude vise à identifier les liens entre les styles d’attachement des parents (n=110) des enfants ayant un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et les pratiques éducatives associées aux dimensions spécifiques du TDAH (inattention et hyperactivité). Les parents des enfants ayant un TDAH semblent être pour la plupart insécurisés et particulièrement préoccupés. Les parents insécurisés en général et les préoccupés en particulier rapportent significativement moins de discipline verbale positive, moins de félicitations et récompenses, moins de supervision adaptée et plus de discipline sévère et inconstante que les parents sécurisés. Par ailleurs, plus les parents exercent une pauvre supervision plus les enfants déploient des comportements hyperactifs. En somme cette étude souligne l’importance relative du style d’attachement des parents et de leurs pratiques éducatives comme facteur de risque au développement ou à l’exacerbation des symptômes pouvant s’apparenter au TDAH.

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Le concept de filiation narrative : un quatrième axe de la filiation

Article de Bernard Golse, Marie Rose Moro

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 3-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Filiation, Interaction, Récit de vie, Attachement, Adoption, Nourrisson

À partir de leur expérience dans la clinique de l’adoption internationale, les auteurs proposent de considérer la filiation de tous les enfants, quelle que soit la situation dans laquelle ils naissent et se développent, dans ses axes biologique, psychique, symbolique (ou légal), auxquels ils rajoutent un axe narratif jusque-là non conceptualisé. Ils en proposent une définition psychanalytique et phénoménologique et l’illustrent par des récits tirés de la vie psychique des bébés et des interactions précoces telles qu’elles se déroulent entre les bébés et ceux qui prennent soins d’eux et des fragments de psychothérapies en situation d’adoption internationale.

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Enjeux de séparation chez les enfants présentant des troubles dysphasiques

Article de Adèle Assous, Bernard Golse, Laurence Robel

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 423-458.

Mots clés : Enfance-Famille, Dysphasie, Trouble du langage, Psychologie du développement, Attachement, Séparation, Recherche

Les troubles dysphasiques, aussi appelés troubles spécifiques du langage, sont des troubles dans lesquels les modalités normales d’acquisition du langage oral sont altérées dès les premiers stades du développement. Ces troubles ont des incidences majeures sur le développement psychique et social de l’enfant. Les troubles du langage interrogent le moment précédant l’instauration du langage, celui des liens précoces qui se tissent, en prise d’emblée avec la séparation. Se parler correspond à se rapprocher tout en identifiant qu’il n’y a plus fusion. Nous aborderons les enjeux d’individuation et de séparation des troubles du langage via les représentations d’attachement. En effet, au regard de la revue de la littérature, il apparait pertinent d’étudier la problématique de la séparation dans la mise en récit. Ce fut l’objet de notre recherche, longitudinale et prospective, de la narrativité et des profils d’attachement de 47 enfants dysphasiques par la passation de la « Tâche des histoires d’attachement à compléter ».

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L'inquiétante discontinuité. Effets de la déficience visuelle maternelle dans les premières interactions mère-bébé

Article de Christelle GOSME, Christelle VIODE BENONY, Marluce LEITGEL GILLE, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVII, n° 2, pp. 681-715.

Mots clés : Handicap visuel, Mère, Relation enfant-mère, Interaction, Attachement

" Entre septembre 2004 et juin 2011, nous avons, dans le cadre du Projet PILE (Programme International pour le Langage de l'Enfant) mené à l'Hôpital Necker Enfants Malades et en lien avec le SAPPH de l'Institut de Puériculture de Paris, réalisé une étude portant sur les liens mère-enfant dans un contexte de handicap visuel maternel. Un suivi longitudinal et prospectif de 12 dyades de mères avec une déficience visuelle et leur bébé a été réalisé de l'âge de 3 mois de l'enfant à l'âge de 4 ans. Parmi les outils utilisés pour mener cette étude, une analyse des interactions précoces a été réalisée à 3, 6, 9 et 15 mois avec la CIB (Ruth Feldman, 1997) pour évaluer, entre autres, la sensibilité maternelle ainsi que la qualité des interactions mère-bébé. Les résultats montrent que les mères présentent une sensibilité maternelle de moins bonne qualité que celle des mères d'un groupe témoin notamment parce que certains signaux du bébé leur échappent ou parce qu'elles se montrent moins rapides pour y répondre lorsqu'elles les perçoivent. Néanmoins, on peut souligner en faveur des mères avec une déficience visuelle un plus grand recours au toucher affectueux et du côté des enfants de mères avec une déficience visuelle, davantage d'initiatives dans l'échange. Dans ce contexte de handicap visuel maternel, les bébés se trouvent confrontés à des styles interactifs différents marqués principalement par une différence de rythme : celui de leur mère avec une déficience visuelle et celui du tiers voyant, ce qui n'est pas sans poser question pour l'accès à l'intersubjectivité de l'enfant. Les résultats de notre étude montrent également la nécessité d'accompagner et de soutenir ces mères dans leur maternalité." [présentation de l'auteur]

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Le blues post-natal : un marqueur du lien intersubjectif

Article de Sarah BYDLOWSKI, Laurence VAIVRE DOURET, Christophe LALANNE, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVII, n° 1, pp. 5-62.

Mots clés : Naissance, Dépression post-partum, Relation enfant-mère, Attachement, Psychologie du développement

Malgré l'intérêt suscité par le blues du post-partum dans la littérature scientifique, celui-ci reste un phénomène encore mal délimité sur le plan clinique et nosographique. Notre objectif était d'en préciser les contours cliniques en comparant des femmes traversant ce phénomène à des femmes sans blues, et de préciser les différences éventuelles de styles interactifs mère-bébé et leurs conséquences sur le développement premier de l'enfant. Le suivi longitudinal de la naissance aux deux mois de vie de l'enfant a concerné 22 dyades mère-bébé. Nos résultats font ressortir deux groupes distincts de femmes présentant un blues : des mères au blues « habituel » correspondant aux descriptions classiques, et des mères au blues « triste », mais non cliniquement déprimées. Le blues post-natal pourrait témoigner du travail psychique participant à l'élaboration intérieure de « l'événement naissance », dans la mesure où son absence, de même que son caractère exclusivement triste, signe une fragilité du pare-excitation et des capacités de contenance maternelle. Surtout, nous montrons que certaines compétences précoces du nouveau-né, notamment l'organisation du réflexe main-bouche à l'examen de Brazelton, sont le fait exclusif des bébés dont la mère présente un blues habituel. Cette acquisition d'une capacité d'auto-réconfort par le nouveau-né constitue une compétence particulière d'organisation et de coordination tant sur le plan psychomoteur que sur le plan tonico-postural, mais, c'est son association aux qualités psychiques maternelles qui constitue un fait nouveau. Le repérage de cette compétence permet de mettre en valeur la dimension précoce de l'échange émotionnel entre mère et enfant probablement présente dès la vie in utero. Enfin, dans notre population, la présence d'un blues habituel et d'un réflexe main-bouche dès la naissance garantit des interactions mère-bébé à huit semaines ajustées et accordées. Inversement, les échanges mère-bébé à deux mois sont marqués par la dysharmonie en cas de blues triste et d'absence de compétence main-bouche au Brazelton. Le blues pourrait donc constituer un marqueur du lien intersubjectif mère-bébé et intervenir dans l'évolution neuropsychomotrice de l'enfant.

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Psychopathologie - attachement et devenir des enfants de mères présentant un trouble de personnalité borderline/état-limite : une revue de la littérature

Article de Marie Camille GENET, Bernard GOLSE, Emmanuelle DEVOUCHE, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVII, n° 1, pp. 259-329.

Mots clés : Psychopathologie, Mère, État limite, Trouble de la personnalité, Relation enfant-mère, Attachement, Psychologie du développement

Le présent article se propose d'établir une revue de la littérature des douze études réalisées sur les enfants de mère borderline, publiées entre 1995 et 2011. Si le trouble de personnalité de type borderline est décrit dans le DSM depuis 1980 et génère une abondante littérature, notamment quant à l'étiologie de ce trouble et à ses prises en charge (Paris, 2006, 2009), il existe peu d'études concernant les enfants de mères borderline et leur devenir. Le trouble de personnalité borderline est décrit comme « ayant de graves répercussions au sein des relations interpersonnelles ». Les relations interpersonnelles, par essence, sont celles des enfants avec leurs « caregivers », ceux qui leur dispensent des soins, qui les élèvent. Les risques de distorsions précoces voire de carences et/ou de maltraitances, souvent retrouvées dans ces situations familiales, font de l'étude des relations familiales en cas de trouble de personnalité borderline un sujet de santé publique autant que de recherche clinique. Les auteurs présentent cette revue de la littérature en regroupant les études en fonction de l'âge de l'enfant. Elle présente les études portant sur l'observation des interactions mère borderline-bébé, de façon chronologique, puis celles portant sur l'enfant plus grand, centrées sur l'évaluation de la qualité de son attachement, par le biais de ses comportements d'attachement. Ensuite, elle décrit les recherches portant sur l'enfant plus grand, d'âge scolaire (entre 4 et 9 ans). Celles-ci permettent un accès aux représentations d'attachement, grâce au développement des tests portant sur les caractéristiques de la narration chez l'enfant, en lien avec la qualité de ses modalités d'attachement. Cette étude constitue un préambule à une étude longitudinale évaluant le développement et le devenir des enfants de mères présentant un trouble de personnalité borderline.

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Effets des traumatismes relationnels précoces chez l'enfant

Article de Emmanuelle BONNEVILLE

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. lIII, n° 1, pp. 31-70.

Mots clés : Psychiatrie infantile, Hôpital de jour, Carence affective, Carence familiale, Psychopathologie, Attachement, Souffrance psychique, Répétition, Approche clinique